Les élections présidentielle et législatives de décembre 2018, en République démocratique du Congo, ont donné des résultats pour le moins étranges. D'un côté, il y a eu un président élu, Felix Tshisekedi, issu de la plus vieille mouvance de l'opposition congolaise, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). D'un autre côté, une majorité écrasante des parlementaires élus représentaient la plateforme politique du président sortant, Joseph Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC).
Un paradoxe électoral qui, malgré les irrégularités dénoncées par les uns et les autres, fut présenté comme étant l'expression de la volonté souveraine du peuple congolais. Il s'agissait de la première passation pacifique de pouvoir en RDC, acquise au prix d'énormes sacrifices, notamment de la part des partis d'opposition, victimes de répression brutale, d'emprisonnement, voire de pertes en vies humaines, par exemple le cas du jeune Rossy Mukendi. (Le Point)
Un paradoxe électoral qui, malgré les irrégularités dénoncées par les uns et les autres, fut présenté comme étant l'expression de la volonté souveraine du peuple congolais. Il s'agissait de la première passation pacifique de pouvoir en RDC, acquise au prix d'énormes sacrifices, notamment de la part des partis d'opposition, victimes de répression brutale, d'emprisonnement, voire de pertes en vies humaines, par exemple le cas du jeune Rossy Mukendi. (Le Point)