PARIS (Reuters) - L'association Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi un climat hostile aux journalistes entretenu par les responsables politiques, à commencer par le candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon, et ses soutiens.
Le vainqueur de la primaire de novembre 2016, déstabilisé depuis près de trois semaines par des révélations du Canard enchaîné sur les emplois de son épouse, s'est maintes fois présenté comme la cible d'un "tribunal médiatique".
"RSF condamne avec la plus grande fermeté les attaques dont sont actuellement victimes des journalistes qui doivent pouvoir exercer leur mission dans les meilleures conditions, a fortiori en période électorale", juge Pauline Adès-Mével, responsable du bureau Union européenne, citée dans un communiqué.
"Ce climat nauséabond et délétère est dangereux pour la liberté de la presse d'autant plus quand il est entretenu par de hauts responsables politiques", ajoute-t-elle.
L'ONG cite en exemple un meeting de François Fillon à Poitiers, le 9 février, durant lequel une partie de l'assistance a hué les journalistes présents.
Cette hostilité à l'égard des journalistes ne se limite pas à la droite, selon RSF, qui invoque également l'exemple de journalistes de l'émission Quotidien, sur TMC, brutalement évacués le 1er février d'un "salon des entrepreneurs" que visitait Marine Le Pen.
Le vainqueur de la primaire de novembre 2016, déstabilisé depuis près de trois semaines par des révélations du Canard enchaîné sur les emplois de son épouse, s'est maintes fois présenté comme la cible d'un "tribunal médiatique".
"RSF condamne avec la plus grande fermeté les attaques dont sont actuellement victimes des journalistes qui doivent pouvoir exercer leur mission dans les meilleures conditions, a fortiori en période électorale", juge Pauline Adès-Mével, responsable du bureau Union européenne, citée dans un communiqué.
"Ce climat nauséabond et délétère est dangereux pour la liberté de la presse d'autant plus quand il est entretenu par de hauts responsables politiques", ajoute-t-elle.
L'ONG cite en exemple un meeting de François Fillon à Poitiers, le 9 février, durant lequel une partie de l'assistance a hué les journalistes présents.
Cette hostilité à l'égard des journalistes ne se limite pas à la droite, selon RSF, qui invoque également l'exemple de journalistes de l'émission Quotidien, sur TMC, brutalement évacués le 1er février d'un "salon des entrepreneurs" que visitait Marine Le Pen.