KANSAS CITY, Missouri (Reuters) - La candidate démocrate Hillary Clinton s'est interrogée sur sa foi jeudi lors de la première d'une série d'interventions destinées à recentrer la campagne sur ses valeurs et ses projets et détourner l'attention de son omniprésent rival, Donald Trump.
Dans les sondages, l'ancienne secrétaire d'Etat a perdu la large avance qu'elle avait sur le milliardaire new-yorkais.
Nombre des interventions publiques de la candidate s'étaient concentrées jusqu'alors sur la dénonciation de Donald Trump, notamment ses provocations en matière d'immigration, à l'égard des musulmans et des femmes. Ce dernier a pour sa part critiqué le bilan de Clinton à la tête des Affaires étrangères, interrogeant son honnêteté et ses capacités.
Mais les équipes de campagne de la candidate jugent qu'il est temps désormais de passer plus de temps à parler d'elle, et de faire entendre aux électeurs les aspirations qu'elle entend concrétiser en Amérique si elle devient la première femme présidente du pays.
"Nous pensons que nous devons travailler encore plus dur pour faire en sorte que son projet positif (...) soit audible, vu l'intérêt suscité par (Trump), ce qu'il dit, et également ce que nous disons de lui", a dit sa directrice de communication, Jennifer Palmieri, dans l'avion de la candidate. Dans les prochaines semaines, Hillary Clinton va donc s'exprimer sur l'économie, les enfants et les familles et le service national.
Jeudi, elle a prononcé son premier discours du genre devant la National Baptist Convention, une Eglise composée principalement d'Africain-américains, et s'est penchée sur sa propre spiritualité. La candidate s'est rappelé avoir enseigné occasionnellement le catéchisme, et a évoqué ses quarante années de mariage avec l'ancien président Bill Clinton, de foi baptiste tandis qu'elle est méthodiste.
Se remémorant une enfance dure qui l'a ancrée dans cette foi, elle a décrit la prière de son père chaque soir devant son lit. Le plus grand commandement de Jésus Christ est l'amour, a-t-elle poursuivi devant la foule. "On ne nous demande pas de nous aimer les uns les autres. Ce n'est pas un appel ou un requête. C'est un commandement", a-t-elle dit. "Parfois, cela m'est très difficile", a-t-elle ajouté, déclenchant les rires de ses partisans.
Les mentions de la religion d'Hillary Clinton sont rares. Elle avait dit son importance lors d'un discours télévisé pendant la primaire démocrate qui l'opposait au sénateur Bernie Sanders.
"J'ai appris à être reconnaissante non seulement pour mes bénédictions mais aussi pour mes défauts, et ils sont nombreux", a-t-elle dit devant une foule acquise, notant l'importance de l'humilité pour un dirigeant.
Dans les sondages, l'ancienne secrétaire d'Etat a perdu la large avance qu'elle avait sur le milliardaire new-yorkais.
Nombre des interventions publiques de la candidate s'étaient concentrées jusqu'alors sur la dénonciation de Donald Trump, notamment ses provocations en matière d'immigration, à l'égard des musulmans et des femmes. Ce dernier a pour sa part critiqué le bilan de Clinton à la tête des Affaires étrangères, interrogeant son honnêteté et ses capacités.
Mais les équipes de campagne de la candidate jugent qu'il est temps désormais de passer plus de temps à parler d'elle, et de faire entendre aux électeurs les aspirations qu'elle entend concrétiser en Amérique si elle devient la première femme présidente du pays.
"Nous pensons que nous devons travailler encore plus dur pour faire en sorte que son projet positif (...) soit audible, vu l'intérêt suscité par (Trump), ce qu'il dit, et également ce que nous disons de lui", a dit sa directrice de communication, Jennifer Palmieri, dans l'avion de la candidate. Dans les prochaines semaines, Hillary Clinton va donc s'exprimer sur l'économie, les enfants et les familles et le service national.
Jeudi, elle a prononcé son premier discours du genre devant la National Baptist Convention, une Eglise composée principalement d'Africain-américains, et s'est penchée sur sa propre spiritualité. La candidate s'est rappelé avoir enseigné occasionnellement le catéchisme, et a évoqué ses quarante années de mariage avec l'ancien président Bill Clinton, de foi baptiste tandis qu'elle est méthodiste.
Se remémorant une enfance dure qui l'a ancrée dans cette foi, elle a décrit la prière de son père chaque soir devant son lit. Le plus grand commandement de Jésus Christ est l'amour, a-t-elle poursuivi devant la foule. "On ne nous demande pas de nous aimer les uns les autres. Ce n'est pas un appel ou un requête. C'est un commandement", a-t-elle dit. "Parfois, cela m'est très difficile", a-t-elle ajouté, déclenchant les rires de ses partisans.
Les mentions de la religion d'Hillary Clinton sont rares. Elle avait dit son importance lors d'un discours télévisé pendant la primaire démocrate qui l'opposait au sénateur Bernie Sanders.
"J'ai appris à être reconnaissante non seulement pour mes bénédictions mais aussi pour mes défauts, et ils sont nombreux", a-t-elle dit devant une foule acquise, notant l'importance de l'humilité pour un dirigeant.