Connectez-vous

Réquisitoire procès caisse d’avance : le procureur «propose» un septennat à Khalifa Sall

Samedi 17 Février 2018

Le député-maire de Dakar ? Khalifa Ababacar Sall, et Mbaye Touré, son Directeur administratif et financier (Daf), risquent gros. Le maître des poursuites a requis ce vendredi à leur encontre des peines d'emprisonnement de 7 ans ferme assorties d'une amende de 5,490 milliards de Cfa. Le procureur de la République demande ainsi au Tribunal de les maintenir dans les liens de la prévention pour les faits de blanchiment d'argent, de détournement de deniers publics, d'escroquerie portant sur des deniers publics et d'association de malfaiteurs en bande organisée.
 
Dans la foulée, il a aussi requis 5 ans ferme pour complicité de détournement de deniers publics, faux et usage de faux en documents administratifs et complicité d’escroquerie à l’encontre de Yaya Bodian (Comptable), Amadou Makhtar Diop (coordonnateur des services municipaux) et Ibrahima Diao (Comptable).
 
Dans son réquisitoire de feu qui a duré près de deux tours d'horloge, Serigne Bassirou Guèye a néanmoins demandé la relaxe pure et simple des deux percepteurs Ibrahima Touré et Mamadou Oumar Bocoum pour délits non constitués. Ces derniers étaient d'ailleurs sous contrôle judiciaire contrairement aux autres qui sont sous mandat de dépôt.
 
Quant à l’unique dame du groupe Fatou Traoré, agente municipale et non moins membre du fameux Gie Keur Tabar appartenant à son frère Ibrahima Traoré, elle risque 2 ans de prison dont 1 avec sursis. Elle est poursuivie dans cette affaire pour complicité de faux et usage de faux en écriture de commerce entre autres infractions. Si le tribunal suit le réquisitoire du procureur, Fatou Traoré ne resterait pas en prison pour longtemps après presque un an de détention préventive.
 
A partir de ce lundi et jusqu’au 21 février, les avocats de la défense auront trois jours pour délivrer leurs plaidoiries, avec l’avantage d’avoir en mains les arguments définitifs du procureur Serigne Bassirou Guèye. A moins que les dès soient déjà pipés, comme le soutiennent une bonne partie de l’opinion publique.
 
S. Ndong (avec M. Dieng)
 
Nombre de lectures : 118 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter