Dans un Royaume-Uni secoué par une crise sociale inédite depuis des décennies, les enseignants ont annoncé lundi se mettre en grève pour réclamer de meilleurs salaires, mettant un peu plus la pression sur le gouvernement conservateur de Rishi Sunak.
Après les cheminots, les infirmières, les ambulanciers ou encore les agents publics, les enseignants d’Angleterre et du Pays de Galles ont rejoint la cohorte de secteurs en grève, en annonçant sept journées de mobilisation, entre février et mars, dont la première aura lieu le 1er février.
Ils réclament des augmentations de salaire en phase avec une inflation qui dépasse 10 %, du jamais vu depuis plus de 40 ans.
Cette grève est annoncée le jour où le Parlement examine une loi visant à instaurer un service minimum dans certains secteurs publics.
« C’était une décision vraiment difficile à prendre pour nos membres », a déclaré le principal syndicat d’enseignants du pays, National Education Union, sur Twitter.
Ce vote « envoie un message retentissant au gouvernement : nous ne resterons pas là à assister à la destruction de l’éducation sans résister », a-t-il ajouté, se disant ouvert à des négociations.
« Nous avons fait part de nos inquiétudes aux ministres de l’Éducation successifs sur les salaires des enseignants et du personnel encadrant [des écoles] et sur le financement des écoles et des universités, mais au lieu de résoudre le problème ils se sont assis dessus », ont regretté les deux responsables du syndicat Mary Bousted et Kevin Courtney, dans une déclaration commune.
La semaine dernière, un vote organisé par un autre syndicat de l’enseignement, le NASUWT, n’avait pas donné de majorité pour lancer une grève de ses adhérents.
Cette grève est un nouveau revers pour le gouvernement, accusé de ne pas en faire assez pour soutenir les Britanniques confrontés à la crise du coût de la vie.
Un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak avait appelé les enseignants à ne pas se mettre en grève, mettant en avant les « dégâts substantiels » déjà subis par les élèves pendant la pandémie de COVID-19 durant laquelle les écoles avaient été fermées de nombreuses semaines.
Les enseignants ont aussi entamé une grève de 16 jours en Écosse, où la première ministre Nicola Sturgeon a appelé à « des compromis des deux côtés ».
« Tentative désespérée »
Ces grèves s’inscrivent dans un mouvement social plus large qui secoue le Royaume-Uni depuis plusieurs mois. De nombreux secteurs réclament des hausses de salaire en raison de l’inflation.
Lundi, les infirmières, qui doivent déjà débrayer deux jours cette semaine, ont annoncé qu’elles cesseraient de nouveau le travail deux jours en février (les 6 et 7), toujours pour réclamer une augmentation de salaire.
Le syndicat Royal College of Nursing (RCN), à l’origine de ce mouvement largement soutenu par la population, a précisé que davantage d’hôpitaux seraient concernés que lors de leurs deux premiers jours de grève en décembre.
« C’est avec le cœur lourd que les infirmières seront en grève cette semaine et de nouveau dans trois semaines. Plutôt que de négocier, Rishi Sunak a choisi la grève, une nouvelle fois », a déclaré la secrétaire générale du RCN Pat Cullen.
« Nous faisons cela dans une tentative désespérée de voir [le premier ministre] et les ministres sauver le NHS », le système de santé public, a-t-elle ajouté, appelant le gouvernement à « résoudre » le problème des dizaines de milliers de postes vacants dans les hôpitaux.
Après les cheminots, les infirmières, les ambulanciers ou encore les agents publics, les enseignants d’Angleterre et du Pays de Galles ont rejoint la cohorte de secteurs en grève, en annonçant sept journées de mobilisation, entre février et mars, dont la première aura lieu le 1er février.
Ils réclament des augmentations de salaire en phase avec une inflation qui dépasse 10 %, du jamais vu depuis plus de 40 ans.
Cette grève est annoncée le jour où le Parlement examine une loi visant à instaurer un service minimum dans certains secteurs publics.
« C’était une décision vraiment difficile à prendre pour nos membres », a déclaré le principal syndicat d’enseignants du pays, National Education Union, sur Twitter.
Ce vote « envoie un message retentissant au gouvernement : nous ne resterons pas là à assister à la destruction de l’éducation sans résister », a-t-il ajouté, se disant ouvert à des négociations.
« Nous avons fait part de nos inquiétudes aux ministres de l’Éducation successifs sur les salaires des enseignants et du personnel encadrant [des écoles] et sur le financement des écoles et des universités, mais au lieu de résoudre le problème ils se sont assis dessus », ont regretté les deux responsables du syndicat Mary Bousted et Kevin Courtney, dans une déclaration commune.
La semaine dernière, un vote organisé par un autre syndicat de l’enseignement, le NASUWT, n’avait pas donné de majorité pour lancer une grève de ses adhérents.
Cette grève est un nouveau revers pour le gouvernement, accusé de ne pas en faire assez pour soutenir les Britanniques confrontés à la crise du coût de la vie.
Un porte-parole du premier ministre Rishi Sunak avait appelé les enseignants à ne pas se mettre en grève, mettant en avant les « dégâts substantiels » déjà subis par les élèves pendant la pandémie de COVID-19 durant laquelle les écoles avaient été fermées de nombreuses semaines.
Les enseignants ont aussi entamé une grève de 16 jours en Écosse, où la première ministre Nicola Sturgeon a appelé à « des compromis des deux côtés ».
« Tentative désespérée »
Ces grèves s’inscrivent dans un mouvement social plus large qui secoue le Royaume-Uni depuis plusieurs mois. De nombreux secteurs réclament des hausses de salaire en raison de l’inflation.
Lundi, les infirmières, qui doivent déjà débrayer deux jours cette semaine, ont annoncé qu’elles cesseraient de nouveau le travail deux jours en février (les 6 et 7), toujours pour réclamer une augmentation de salaire.
Le syndicat Royal College of Nursing (RCN), à l’origine de ce mouvement largement soutenu par la population, a précisé que davantage d’hôpitaux seraient concernés que lors de leurs deux premiers jours de grève en décembre.
« C’est avec le cœur lourd que les infirmières seront en grève cette semaine et de nouveau dans trois semaines. Plutôt que de négocier, Rishi Sunak a choisi la grève, une nouvelle fois », a déclaré la secrétaire générale du RCN Pat Cullen.
« Nous faisons cela dans une tentative désespérée de voir [le premier ministre] et les ministres sauver le NHS », le système de santé public, a-t-elle ajouté, appelant le gouvernement à « résoudre » le problème des dizaines de milliers de postes vacants dans les hôpitaux.