KHARTOUM (Reuters) - Des milliers de Soudanais ont manifesté jeudi devant le palais présidentiel à Khartoum pour demander justice pour les dizaines de protestataires tués depuis décembre 2018 dans la répression du mouvement de contestation qui a conduit à la destitution du président Omar Hassan El Béchir en avril.
Il s'agissait de la première manifestation depuis la signature le mois dernier d'un accord de partage du pouvoir entre militaires et civils pendant une période transitoire de trois ans.
La police, qui avait bloqué les accès à la présidence, a dispersé la foule à l'aide de gaz lacrymogènes.
Les manifestants réclamaient la désignation d'un nouveau directeur des affaires judiciaires et d'un nouveau procureur public.
"Nous demandons justice pour les martyrs, et que ceux qui les ont tués en répondent devant les tribunaux", a déclaré une des organisatrices du rassemblement.
En juin dernier, le conseil militaire de transition alors au pouvoir a limogé le procureur Awaleed Sayed Ahmed Mahmoud, qui venait d'annoncer l'ouverture d'une enquête sur la dispersion sanglante le 3 juin d'un sit-in devant le ministère de la Défense, au cours duquel des dizaines de personnes avaient été tuées par les forces de sécurité.
Les autorités ont reconnu la mort de ce jour-là de 87 manifestants, mais les groupes de protestataires estiment que près de 130 personnes ont trouvé la mort. Plusieurs dizaines d'autres manifestants ont été tués lors d'autres rassemblements.
Il s'agissait de la première manifestation depuis la signature le mois dernier d'un accord de partage du pouvoir entre militaires et civils pendant une période transitoire de trois ans.
La police, qui avait bloqué les accès à la présidence, a dispersé la foule à l'aide de gaz lacrymogènes.
Les manifestants réclamaient la désignation d'un nouveau directeur des affaires judiciaires et d'un nouveau procureur public.
"Nous demandons justice pour les martyrs, et que ceux qui les ont tués en répondent devant les tribunaux", a déclaré une des organisatrices du rassemblement.
En juin dernier, le conseil militaire de transition alors au pouvoir a limogé le procureur Awaleed Sayed Ahmed Mahmoud, qui venait d'annoncer l'ouverture d'une enquête sur la dispersion sanglante le 3 juin d'un sit-in devant le ministère de la Défense, au cours duquel des dizaines de personnes avaient été tuées par les forces de sécurité.
Les autorités ont reconnu la mort de ce jour-là de 87 manifestants, mais les groupes de protestataires estiment que près de 130 personnes ont trouvé la mort. Plusieurs dizaines d'autres manifestants ont été tués lors d'autres rassemblements.