Par Mamadou SARR et Khaly Moustapha LEYE
A la cité Sonatel 2, la société «comparaisonhotels.com» n’existe que depuis quatre mois seulement. Une jeunesse sous-tendue par un credo, celui d’accorder une place centrale aux nouvelles technologies afin de toucher le maximum de public.
Cette idée intégrée, Sadikh Diop et ses partenaires se sont convaincu qu’ils pouvaient présenter une meilleure offre à destination non pas des Sénégalais qui, strictement, ne représentent que 0,001% de leur clientèle, mais surtout des ressortissants, notamment les touristes intéressés par le Sénégal.
Dès lors, le challenge résidait dans la nécessité d’étoffer cette offre par l’instauration d’un moteur de recherche consultable partout dans le monde et dans toutes les langues.
A partir du site comparaisonhotels.com, les clients de tous horions peuvent à tout moment accéder aux meilleures offres hôtelières par un clic, comparer les prix et le standing qui classe les réceptifs hôteliers en qualité d’accueil et d’infrastructures.
C’est là, souligne le fondateur de la start-up, une manière de permettre aux étrangers de disposer de l’assurance d’un bon hébergement d’hôtel partout où ils séjourneront. «Il suffit juste d’entrer votre demande avec des renseignements sur la durée de votre séjour, le nombre de personnes et le nombre de chambres dont vous avez besoin», explique-t-il. Ensuite, «c’est au client de faire son choix sur un large éventail d’hôtels proposés».
Dans ce secteur, la concurrence est extrêmement rude entre professionnels dont certains disposent de plus de moyens que les autres. Comment faire face dans une compétition impitoyable où les «petits» risquent en permanence d’être dévorés par les «gros» ? Pour Sadikh Diop, l’enjeu n’est pas seulement à ce niveau.
«Nous essayons de nous positionner. Mais nous savons qu’au Sénégal et en Afrique, il n’y a pas de moteur de recherche qui propose le même type de service que nous. Les concurrents que nous avons sont en Europe et dans une moindre mesure en Afrique du Sud. Nous y parvenons très bien en nous développant et en nous positionnant sur le marché des comparateurs d’hôtels».
Autre facteur à tenir en compte, relève fondateur du site : la durée de vie éphémère qui caractérise grosso modo les startups, partout à travers le monde. Justement, leur objectif essentiel en mettant sur pied l’entreprise est de survivre longtemps encore «dans cette faune de l’attraction touristique» via les sites de réservation et de comparaison des prix et standing d’hôtels.
L’entrepreneur est d’autant plus sûr de son propos qu’il parle avec une certaine assurance. «En tant que startup, nous avons un avantage non négligeable, notre capacité à maîtriser les charges inhérentes qui nous incombent. En cela, je peux vous dire que nous n’avons pas de charges inutiles comme dans les entreprises classiques».
Revenant sur le fonctionnement de son moteur de recherche, Sadikh Diop explique. «C’est comme Google. C’est un besoin d’offrir un contenu sur internet dans ce domaine où les Africains sont absents. On ne peut continuer à laisser les Occidentaux seuls continuer à offrir du contenu sur internet».
Et si le secteur de l’hôtellerie est spécifiquement choisi par lui et ses partenaires, c’est pour des raisons stratégiques, dit-il. «En matière de commerce électronique, nous avons à la fois les entreprises nationales et les multinationales. Il faut donc bien faire la différence entre les locales et les entreprises à capitaux étrangers.
Les multinationales du commerce numérique sont venues au Sénégal et en Afrique pour un positionnement stratégique en vue d’y gagner des parts de marché dans l’avenir. Certaines sont reparties, d’autres sont restées. Car l’avenir c’est le commerce en ligne».
Pour toutes ces raisons, ajoute-t-il, «il y a des parts de marché à glaner. C’est pourquoi cette start-up s’active dans le commerce en ligne, notamment le secteur de la réception hôtelière où le présentiel des start-ups locales est jugé trop faible.»
Comparaisonhotels.com n’est cependant pas le seul produit tenu par la start-up. «Nous développons également d’autres sites sur d’autres secteurs d’activités. Nous faisons également diverses prestations de services».
Devant l’explosion des services liés aux nouvelles technologies, «le regard porté sur le commerce numérique au Sénégal doit radicalement changer afin d’intégrer cette infrastructure dans l’écosystème des télécommunications au Sénégal», plaide Sadikh Diop. «Ce n’est que de cette manière que l’on pourra favoriser un développement des startups.»
Néanmoins, il y a un hic, rappelle l’entrepreneur. «Pour avoir des startups fortes et innovatrices, il est indispensable que l’on dispose d’une très bonne connexion internet et à moindre coup. Cela, nous l’avons au Sénégal. C’est une très bonne chose». Alors, où est le problème ?
«Ce qui pose problème, c’est l’environnement des affaires. Et tant que cet environnement des affaires ne sera pas incitatif, nous continuerons d’avoir des entreprises sénégalaises qui délocalisent leur siège ailleurs. Il est toujours loisible d’être une start-up sénégalaise, mais qui a, par exemple, son siège en Gambie».
A la cité Sonatel 2, la société «comparaisonhotels.com» n’existe que depuis quatre mois seulement. Une jeunesse sous-tendue par un credo, celui d’accorder une place centrale aux nouvelles technologies afin de toucher le maximum de public.
Cette idée intégrée, Sadikh Diop et ses partenaires se sont convaincu qu’ils pouvaient présenter une meilleure offre à destination non pas des Sénégalais qui, strictement, ne représentent que 0,001% de leur clientèle, mais surtout des ressortissants, notamment les touristes intéressés par le Sénégal.
Dès lors, le challenge résidait dans la nécessité d’étoffer cette offre par l’instauration d’un moteur de recherche consultable partout dans le monde et dans toutes les langues.
A partir du site comparaisonhotels.com, les clients de tous horions peuvent à tout moment accéder aux meilleures offres hôtelières par un clic, comparer les prix et le standing qui classe les réceptifs hôteliers en qualité d’accueil et d’infrastructures.
C’est là, souligne le fondateur de la start-up, une manière de permettre aux étrangers de disposer de l’assurance d’un bon hébergement d’hôtel partout où ils séjourneront. «Il suffit juste d’entrer votre demande avec des renseignements sur la durée de votre séjour, le nombre de personnes et le nombre de chambres dont vous avez besoin», explique-t-il. Ensuite, «c’est au client de faire son choix sur un large éventail d’hôtels proposés».
Dans ce secteur, la concurrence est extrêmement rude entre professionnels dont certains disposent de plus de moyens que les autres. Comment faire face dans une compétition impitoyable où les «petits» risquent en permanence d’être dévorés par les «gros» ? Pour Sadikh Diop, l’enjeu n’est pas seulement à ce niveau.
«Nous essayons de nous positionner. Mais nous savons qu’au Sénégal et en Afrique, il n’y a pas de moteur de recherche qui propose le même type de service que nous. Les concurrents que nous avons sont en Europe et dans une moindre mesure en Afrique du Sud. Nous y parvenons très bien en nous développant et en nous positionnant sur le marché des comparateurs d’hôtels».
Autre facteur à tenir en compte, relève fondateur du site : la durée de vie éphémère qui caractérise grosso modo les startups, partout à travers le monde. Justement, leur objectif essentiel en mettant sur pied l’entreprise est de survivre longtemps encore «dans cette faune de l’attraction touristique» via les sites de réservation et de comparaison des prix et standing d’hôtels.
L’entrepreneur est d’autant plus sûr de son propos qu’il parle avec une certaine assurance. «En tant que startup, nous avons un avantage non négligeable, notre capacité à maîtriser les charges inhérentes qui nous incombent. En cela, je peux vous dire que nous n’avons pas de charges inutiles comme dans les entreprises classiques».
Revenant sur le fonctionnement de son moteur de recherche, Sadikh Diop explique. «C’est comme Google. C’est un besoin d’offrir un contenu sur internet dans ce domaine où les Africains sont absents. On ne peut continuer à laisser les Occidentaux seuls continuer à offrir du contenu sur internet».
Et si le secteur de l’hôtellerie est spécifiquement choisi par lui et ses partenaires, c’est pour des raisons stratégiques, dit-il. «En matière de commerce électronique, nous avons à la fois les entreprises nationales et les multinationales. Il faut donc bien faire la différence entre les locales et les entreprises à capitaux étrangers.
Les multinationales du commerce numérique sont venues au Sénégal et en Afrique pour un positionnement stratégique en vue d’y gagner des parts de marché dans l’avenir. Certaines sont reparties, d’autres sont restées. Car l’avenir c’est le commerce en ligne».
Pour toutes ces raisons, ajoute-t-il, «il y a des parts de marché à glaner. C’est pourquoi cette start-up s’active dans le commerce en ligne, notamment le secteur de la réception hôtelière où le présentiel des start-ups locales est jugé trop faible.»
Comparaisonhotels.com n’est cependant pas le seul produit tenu par la start-up. «Nous développons également d’autres sites sur d’autres secteurs d’activités. Nous faisons également diverses prestations de services».
Devant l’explosion des services liés aux nouvelles technologies, «le regard porté sur le commerce numérique au Sénégal doit radicalement changer afin d’intégrer cette infrastructure dans l’écosystème des télécommunications au Sénégal», plaide Sadikh Diop. «Ce n’est que de cette manière que l’on pourra favoriser un développement des startups.»
Néanmoins, il y a un hic, rappelle l’entrepreneur. «Pour avoir des startups fortes et innovatrices, il est indispensable que l’on dispose d’une très bonne connexion internet et à moindre coup. Cela, nous l’avons au Sénégal. C’est une très bonne chose». Alors, où est le problème ?
«Ce qui pose problème, c’est l’environnement des affaires. Et tant que cet environnement des affaires ne sera pas incitatif, nous continuerons d’avoir des entreprises sénégalaises qui délocalisent leur siège ailleurs. Il est toujours loisible d’être une start-up sénégalaise, mais qui a, par exemple, son siège en Gambie».