Un autre député semble emboiter le pas à son collègue de Rewmi. Il s’agit de Seynabou Wade, non-inscrite membre de la Convergence démocratique Bokk Gis-Gis de Pape Diop, qui déclare que c’est «l’Assemblée nationale qui a le moins travaillé.»
Donnant les raisons d’une telle affirmation, l’ancienne maire de la commune de Fass-Gueule-Tapée-Colobane rappelle que le règlement intérieur stipule que «lorsqu’une personne s’absente trois fois dans les travaux des commissions, elle doit des explications. Et si elle ne change pas de comportement, elle doit être remplacée. Or, certains députés n’ont jamais mis les pieds dans les commissions, surtout que le gros du travail passe par là.»
Le travail de commission, de nature très technique, est largement boudé par la plupart des députés, renseignent des interlocuteurs. «Plus grave, alors qu’il faut au moins les 2/3 des députés pour atteindre le quorum, nous avons eu à voter en deçà du nombre requis», s’indigne Seynabou Wade.
«On peut bien arrêter le vote, mais en ce qui me concerne, je suis parfois gênée par la présence de fonctionnaires, très mal payés, (qui) font beaucoup de travail et que l’on bloque tout parce qu’il y a des élus du peuple qui refusent de venir travailler.» Membre des neuvième et onzième législatures, Mme Wade doute de la conscience de certains députés.
«Une personne élue député doit se dire que je gagne 1,3 million, j’ai une immunité parlementaire, j’ai un véhicule en plus du carburant. Rien que cela, devrait me pousser à travailler normalement», juge-t-elle. Non sans faire remarquer que «du point de vue du vote des lois, il y a une majorité et une opposition mécaniques. Chacun vote en fonction de ses positions. Ce qui n’est pas normal et c’est qui a donné ce bilan à l’Assemblée nationale.»
Donnant les raisons d’une telle affirmation, l’ancienne maire de la commune de Fass-Gueule-Tapée-Colobane rappelle que le règlement intérieur stipule que «lorsqu’une personne s’absente trois fois dans les travaux des commissions, elle doit des explications. Et si elle ne change pas de comportement, elle doit être remplacée. Or, certains députés n’ont jamais mis les pieds dans les commissions, surtout que le gros du travail passe par là.»
Le travail de commission, de nature très technique, est largement boudé par la plupart des députés, renseignent des interlocuteurs. «Plus grave, alors qu’il faut au moins les 2/3 des députés pour atteindre le quorum, nous avons eu à voter en deçà du nombre requis», s’indigne Seynabou Wade.
«On peut bien arrêter le vote, mais en ce qui me concerne, je suis parfois gênée par la présence de fonctionnaires, très mal payés, (qui) font beaucoup de travail et que l’on bloque tout parce qu’il y a des élus du peuple qui refusent de venir travailler.» Membre des neuvième et onzième législatures, Mme Wade doute de la conscience de certains députés.
«Une personne élue député doit se dire que je gagne 1,3 million, j’ai une immunité parlementaire, j’ai un véhicule en plus du carburant. Rien que cela, devrait me pousser à travailler normalement», juge-t-elle. Non sans faire remarquer que «du point de vue du vote des lois, il y a une majorité et une opposition mécaniques. Chacun vote en fonction de ses positions. Ce qui n’est pas normal et c’est qui a donné ce bilan à l’Assemblée nationale.»