Lorsqu’ un professeur émérite et intègre, reconnu dans sa matière, en l’occurrence Babacar Gueye, rédacteur de la constitution de 2001 et d’autres constitutionnalistes interprètent différemment la disposition sur le mandat, qu’on le veuille ou pas nous sommes en présence d’un problème qu’il faut résoudre avant qu’il ne soulève une suspicion légitime des citoyens. Le dédit du mandat de 5 ans et le forcing du troisième mandat sont passés pas là.
Alors ne cherchons pas à comprendre ce doute raisonnable. Agissons puisque nous avons les moyens de répondre simplement à cette question de maniéré nette et définitive. Comment ?
Comment mettre fin à ce doute ? Simplement en posant la question au conseil constitutionnel. Ces messieurs sont payés pour cela. Ils doivent surement s’ennuyer pendant toute l’année. De quoi les réveiller de leur torpeur.
Pour cela, le président doit exercer son privilège conféré par la constitution. En effet, seul le Président de la République peut saisir le conseil pour avis consultatif en vertu de l’article 93, alinéa 2. Il lui suffit d’une simple question pour que la réponse lui parvienne.
Si la réponse du conseil est que les textes permettent au président de se représenter en cas de réélection en 2019, alors nous saurons que le texte constitutionnel est déficient et ne répond pas aux intentions du constituant.
Dans ce cas, l’assemblée nationale fera un amendement constitutionnel pour corriger cette faille. Si le conseil dit que ce n’est pas possible, alors tout le monde sera édifié et de débat sera clos.
Trop simple ? Et pourtant, c’est la solution qui apaisera tout le monde, incluant le président.
Amadou Gueye,
Initiateur de Terminus 2012, campagne contre le troisième mandat de Wade.
Alors ne cherchons pas à comprendre ce doute raisonnable. Agissons puisque nous avons les moyens de répondre simplement à cette question de maniéré nette et définitive. Comment ?
Comment mettre fin à ce doute ? Simplement en posant la question au conseil constitutionnel. Ces messieurs sont payés pour cela. Ils doivent surement s’ennuyer pendant toute l’année. De quoi les réveiller de leur torpeur.
Pour cela, le président doit exercer son privilège conféré par la constitution. En effet, seul le Président de la République peut saisir le conseil pour avis consultatif en vertu de l’article 93, alinéa 2. Il lui suffit d’une simple question pour que la réponse lui parvienne.
Si la réponse du conseil est que les textes permettent au président de se représenter en cas de réélection en 2019, alors nous saurons que le texte constitutionnel est déficient et ne répond pas aux intentions du constituant.
Dans ce cas, l’assemblée nationale fera un amendement constitutionnel pour corriger cette faille. Si le conseil dit que ce n’est pas possible, alors tout le monde sera édifié et de débat sera clos.
Trop simple ? Et pourtant, c’est la solution qui apaisera tout le monde, incluant le président.
Amadou Gueye,
Initiateur de Terminus 2012, campagne contre le troisième mandat de Wade.