L'opposition guinéenne souhaite que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) et l'Union africaine (UA) imitent l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Alors que le climat sociopolitique ne cesse de se dégrader et que de nouvelles violences sont redoutées, la Cédéao et l'Union africaine sont restées muettes sur la tenue du double scrutin de dimanche (01.03.20).
Le dernier communiqué de la Cédéao sur la situation en Guinée remonte à novembre 2019. L'institution appelait alors à une préparation sereine des prochaines échéances électorales. Il y a deux semaines, lors de son 33e sommet à Addis-Abeba, en Ethiopie, l'UA aurait, pour sa part, demandé au président Alpha Condé d'éviter toute démarche pour demeurer au pouvoir.
Mais pour le député Ousmane Gaoual Diallo, du parti d'opposition UFDG, l'UA et la Cédéao sont trop prudentes sur la crise politique qui secoue la Guinée : "Nous espérons qu'ils iront plus loin. Les sorties du chef de l'Etat ces derniers jours donnent aussi plus de relief à ces organisations qui, nous ne désespérons pas, suivront peut-être l'Organisation internationale de la Francophonie."
Le dernier communiqué de la Cédéao sur la situation en Guinée remonte à novembre 2019. L'institution appelait alors à une préparation sereine des prochaines échéances électorales. Il y a deux semaines, lors de son 33e sommet à Addis-Abeba, en Ethiopie, l'UA aurait, pour sa part, demandé au président Alpha Condé d'éviter toute démarche pour demeurer au pouvoir.
Mais pour le député Ousmane Gaoual Diallo, du parti d'opposition UFDG, l'UA et la Cédéao sont trop prudentes sur la crise politique qui secoue la Guinée : "Nous espérons qu'ils iront plus loin. Les sorties du chef de l'Etat ces derniers jours donnent aussi plus de relief à ces organisations qui, nous ne désespérons pas, suivront peut-être l'Organisation internationale de la Francophonie."