La pression diplomatique en Somalie vient de prendre un nouveau tournant. Les États-Unis ont annoncé mardi des restrictions de visas à l’encontre d’actuels ou d’anciens responsables somaliens qui compromettent le processus électoral. Cette annonce intervient alors que le même jour, le 8 février, marquait les un an de l’expiration du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit « Farmajo ».
Depuis, le processus pour élire son successeur enchaîne les retards. Extrêmement complexe, il est miné par des rivalités politiques et claniques ainsi que des accusations d’irrégularités. Selon le dernier calendrier électoral, les votes pour les parlementaires doivent s’achever le 25 février prochain. Alors qu’il semble encore loin d’être finalisé, les États-Unis durcissent leur diplomatie. …
Dans son communiqué, Antony Blinken n’a pas précisé les noms des personnes visées. Mais sont concernés « les individus qui ont joué un rôle dans les irrégularités de procédures qui sapent le processus électoral », « ceux qui ont failli à leurs obligations d’organiser des élections transparentes et dans les temps ». Et enfin, ceux qui ont « visé des journalistes ou des membres de l’opposition à travers du harcèlement, de l’intimidation, des arrestations ou de la violence ». Les membres des familles proches de ces individus pourront également faire l’objet de restrictions. (RFI)
Depuis, le processus pour élire son successeur enchaîne les retards. Extrêmement complexe, il est miné par des rivalités politiques et claniques ainsi que des accusations d’irrégularités. Selon le dernier calendrier électoral, les votes pour les parlementaires doivent s’achever le 25 février prochain. Alors qu’il semble encore loin d’être finalisé, les États-Unis durcissent leur diplomatie. …
Dans son communiqué, Antony Blinken n’a pas précisé les noms des personnes visées. Mais sont concernés « les individus qui ont joué un rôle dans les irrégularités de procédures qui sapent le processus électoral », « ceux qui ont failli à leurs obligations d’organiser des élections transparentes et dans les temps ». Et enfin, ceux qui ont « visé des journalistes ou des membres de l’opposition à travers du harcèlement, de l’intimidation, des arrestations ou de la violence ». Les membres des familles proches de ces individus pourront également faire l’objet de restrictions. (RFI)