Strasbourg - Un "gilet jaune" a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Strasbourg à quatre mois de prison ferme pour mise en danger de la vie d'autrui et entrave à la circulation.
Ce soudeur de 32 ans était poursuivi pour avoir formé samedi une chaîne humaine sur l'autoroute A35 à Strasbourg et traversé le terre-plein central avec quatre autres "gilets jaunes".
A l'audience, le substitut du procureur, Vincent Tridon, a requis six mois de prison ferme contre ce père de deux enfants et son maintien en détention, qui n'a pas été ordonné par le tribunal.
L'homme qui avait 12 condamnations inscrites sur son casier judiciaire, dont la moitié pour des faits de violence, était le seul à faire l'objet d'une procédure de comparution immédiate.
Les quatre autres "gilets jaunes" impliqués dans cet incident n'avaient pas d'antécédents judiciaires et se sont vu délivrer une convocation en vue de leur comparution en février devant le tribunal correctionnel.
"Il y a un moment où quand on est dangereux, il faut répondre de ses actes", a lancé le substitut, soulignant que si "on a le droit de manifester, d'être en colère et de trouver qu'on paie trop d'impôts", la "violence" doit être sanctionnée.
L'avocat du prévenu, Me Najib Smaïli, a contesté pour sa part la procédure de comparution immédiate , y voyant la volonté de "faire un exemple".
Selon lui, le message du ministère public est le suivant: "Les gilets jaunes ça suffit, et si vous continuez vos manifestations, vous vous retrouverez devant le tribunal très rapidement et serez punis très sévèrement".
Ce soudeur de 32 ans était poursuivi pour avoir formé samedi une chaîne humaine sur l'autoroute A35 à Strasbourg et traversé le terre-plein central avec quatre autres "gilets jaunes".
A l'audience, le substitut du procureur, Vincent Tridon, a requis six mois de prison ferme contre ce père de deux enfants et son maintien en détention, qui n'a pas été ordonné par le tribunal.
L'homme qui avait 12 condamnations inscrites sur son casier judiciaire, dont la moitié pour des faits de violence, était le seul à faire l'objet d'une procédure de comparution immédiate.
Les quatre autres "gilets jaunes" impliqués dans cet incident n'avaient pas d'antécédents judiciaires et se sont vu délivrer une convocation en vue de leur comparution en février devant le tribunal correctionnel.
"Il y a un moment où quand on est dangereux, il faut répondre de ses actes", a lancé le substitut, soulignant que si "on a le droit de manifester, d'être en colère et de trouver qu'on paie trop d'impôts", la "violence" doit être sanctionnée.
L'avocat du prévenu, Me Najib Smaïli, a contesté pour sa part la procédure de comparution immédiate , y voyant la volonté de "faire un exemple".
Selon lui, le message du ministère public est le suivant: "Les gilets jaunes ça suffit, et si vous continuez vos manifestations, vous vous retrouverez devant le tribunal très rapidement et serez punis très sévèrement".