«Le virus se répand encore plus rapidement que dans le scénario du pire établi par nos conseillers scientifiques. (...) Il est temps d’agir comme il n’y a pas le choix», a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson samedi lors d’une conférence de presse. Cette mesure ne concerne pas l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, le confinement relevant des autorités de chaque province britannique.
Jusqu’au 2 décembre, les cafés, pubs et restaurants resteront portes closes sauf s’ils proposent de la vente à emporter ou des livraisons. Les habitants sont appelés à travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l’exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires essentielles. Ils ne peuvent rencontrer qu’une personne extérieure à leur foyer, et à l’extérieur.
Les personnes âgées et vulnérables sont priées de redoubler de prudence. Il ne sera possible de voyager à l’étranger que pour des raisons professionnelles. Les députés se prononceront sur ces nouvelles restrictions en début de semaine, avant leur entrée en vigueur prévue jeudi.
Revirement
C’est un revirement pour Boris Johnson, qui avait jusque-là résisté aux appels à reconfiner toute l’Angleterre, même pour une courte durée de deux à trois semaines comme le suggérait le parti d’opposition travailliste. Mais la situation s’est dégradée ces dernières semaines au Royaume-Uni.
Comme les dirigeants de plusieurs pays européens dont l’Irlande, la France et la Belgique, qui ont annoncé des reconfinements complets ou partiels pour freiner la propagation du virus, il a dû se résoudre à passer à la vitesse supérieure.
Il espère que ces mesures suffiront pour freiner la propagation du virus et permettre de célébrer Noël en famille. «C’est mon espoir et ma conviction sincère qu’en agissant maintenant, nous pourrons permettre aux familles d’être ensemble», a déclaré Boris Johnson.
Chômage partiel prolongé
Pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec 46’555 décès de personnes testées positives au Covid-19, et désormais plus d'un million de cas recensés, le Royaume-Uni est confronté à une résurgence qui risque de submerger ses hôpitaux.
Environ 50'000 nouveaux cas de nouveau coronavirus sont enregistrés chaque jour en Angleterre et ce chiffre augmente, a déclaré le conseiller scientifique du gouvernement Patrick Vallance, expliquant que le nombre de morts cet hiver pourrait être «deux fois pire que celui de la première vague».
Les conséquences économiques et sociales d’un nouveau confinement sont particulièrement redoutées. Le FMI prévoit déjà une contraction du PIB du Royaume-Uni de 10,4% en 2020. Pour l’hôtellerie-restauration, un reconfinement aurait des conséquences «désastreuses», a réagi sur Twitter Kate Nicholls, directrice générale de UK hospitality, appelant à un soutien financier pour surmonter cette nouvelle épreuve.
Boris Johnson a annoncé un prolongement du mécanisme de chômage partiel mis en place en catastrophe au printemps et qui était censé expirer samedi soir, remplacé par des aides moins avantageuses.
A chaque province sa stratégie
Chaque province britannique décide de sa propre stratégie contre la pandémie. Les plus de trois millions d’habitants du Pays de Galles sont les premiers Britanniques à être retournés en confinement, au moins jusqu’au 9 novembre.
Mi-octobre, l’Irlande du Nord a fermé pour un mois pubs et restaurants et décidé de prolonger les vacances scolaires. Selon le Premier ministre gallois, Mark Drakeford, le gouvernement britannique doit discuter avec les responsables des gouvernements locaux sur une «approche commune d’ici Noël» à travers le Royaume-Uni. (ATS/NXP)
Jusqu’au 2 décembre, les cafés, pubs et restaurants resteront portes closes sauf s’ils proposent de la vente à emporter ou des livraisons. Les habitants sont appelés à travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l’exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires essentielles. Ils ne peuvent rencontrer qu’une personne extérieure à leur foyer, et à l’extérieur.
Les personnes âgées et vulnérables sont priées de redoubler de prudence. Il ne sera possible de voyager à l’étranger que pour des raisons professionnelles. Les députés se prononceront sur ces nouvelles restrictions en début de semaine, avant leur entrée en vigueur prévue jeudi.
Revirement
C’est un revirement pour Boris Johnson, qui avait jusque-là résisté aux appels à reconfiner toute l’Angleterre, même pour une courte durée de deux à trois semaines comme le suggérait le parti d’opposition travailliste. Mais la situation s’est dégradée ces dernières semaines au Royaume-Uni.
Comme les dirigeants de plusieurs pays européens dont l’Irlande, la France et la Belgique, qui ont annoncé des reconfinements complets ou partiels pour freiner la propagation du virus, il a dû se résoudre à passer à la vitesse supérieure.
Il espère que ces mesures suffiront pour freiner la propagation du virus et permettre de célébrer Noël en famille. «C’est mon espoir et ma conviction sincère qu’en agissant maintenant, nous pourrons permettre aux familles d’être ensemble», a déclaré Boris Johnson.
Chômage partiel prolongé
Pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec 46’555 décès de personnes testées positives au Covid-19, et désormais plus d'un million de cas recensés, le Royaume-Uni est confronté à une résurgence qui risque de submerger ses hôpitaux.
Environ 50'000 nouveaux cas de nouveau coronavirus sont enregistrés chaque jour en Angleterre et ce chiffre augmente, a déclaré le conseiller scientifique du gouvernement Patrick Vallance, expliquant que le nombre de morts cet hiver pourrait être «deux fois pire que celui de la première vague».
Les conséquences économiques et sociales d’un nouveau confinement sont particulièrement redoutées. Le FMI prévoit déjà une contraction du PIB du Royaume-Uni de 10,4% en 2020. Pour l’hôtellerie-restauration, un reconfinement aurait des conséquences «désastreuses», a réagi sur Twitter Kate Nicholls, directrice générale de UK hospitality, appelant à un soutien financier pour surmonter cette nouvelle épreuve.
Boris Johnson a annoncé un prolongement du mécanisme de chômage partiel mis en place en catastrophe au printemps et qui était censé expirer samedi soir, remplacé par des aides moins avantageuses.
A chaque province sa stratégie
Chaque province britannique décide de sa propre stratégie contre la pandémie. Les plus de trois millions d’habitants du Pays de Galles sont les premiers Britanniques à être retournés en confinement, au moins jusqu’au 9 novembre.
Mi-octobre, l’Irlande du Nord a fermé pour un mois pubs et restaurants et décidé de prolonger les vacances scolaires. Selon le Premier ministre gallois, Mark Drakeford, le gouvernement britannique doit discuter avec les responsables des gouvernements locaux sur une «approche commune d’ici Noël» à travers le Royaume-Uni. (ATS/NXP)