Washington - Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson "aime son travail" et à l'intention de rester à la tête du département d'Etat, a déclaré la porte-parole Heather Nauert jeudi après des rumeurs selon lesquelles le président Donald Trump envisageait de le remplacer.
Le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, a appelé le département d'Etat jeudi matin pour assurer à ses responsables que "les rumeurs" sur un tel remaniement "n'étaient pas vraies", a expliqué Mme Nauert. "La Maison Blanche a affirmé aujourd'hui n'avoir aucune annonce à faire sur des changements de personne", a-t-elle ajouté.
Rex "Tillerson aime son travail. Il a beaucoup de pain sur la planche", a assuré la porte-parole, confirmant que le secrétaire d'Etat avait plusieurs réunions prévues la semaine prochaine lors d'un voyage en Europe.
Il est attendu lundi à Bruxelles où il participera mardi et mercredi à une réunion ministérielle de l'Otan et rencontrera des responsables belges ainsi que la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini et les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Union européenne. Il participera ensuite le 7 décembre à une réunion ministérielle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Vienne.
Enfin, le chef de la diplomatie américaine passera le 8 décembre par Paris pour évoquer avec de hauts responsables français les dossiers syrien, iranien, libanais, libyen, nord-coréen et du Sahel, selon un communiqué du département d'Etat.
"Il a un agenda bien rempli" et "il continue avec ce programme", a insisté Heather Nauert.
Pour autant, a-t-elle ajouté à plusieurs reprises, "le secrétaire d'Etat est à la disposition du président".
Durant la conférence de presse de sa porte-parole, M. Tillerson se trouvait à la Maison Blanche pour une réunion sur la crise en Syrie avec les hauts responsables de la sécurité nationale.
Le New York Times avait rapporté plus tôt que la Maison Blanche travaillait sur un remaniement qui pourrait intervenir "dans les semaines à venir" et qui verrait l'actuel directeur de la CIA Mike Pompeo prendre les rênes du département d'Etat.
La porte-parole de la diplomatie américaine n'a pas nié des divergences de vues entre son ministre et Donald Trump, évoquant notamment le cas du réchauffement climatique.
"Ils ont eu des sujets de désaccord au sujet de certains choix politiques", a-t-elle reconnu. "Le secrétaire d'Etat l'a dit lui-même et a ajouté que c'est unes des raisons pour lesquelles le président l'a embauché, afin d'avoir des opinions différentes au moment de prendre ses décisions."
"Je sais que le président respecte le secrétaire Tillerson, je sais qu'ils ont eu une relation cordiale", a-t-elle ajouté. "Où en est cette relation aujourd'hui, je ne peux vous le dire."
Le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, a appelé le département d'Etat jeudi matin pour assurer à ses responsables que "les rumeurs" sur un tel remaniement "n'étaient pas vraies", a expliqué Mme Nauert. "La Maison Blanche a affirmé aujourd'hui n'avoir aucune annonce à faire sur des changements de personne", a-t-elle ajouté.
Rex "Tillerson aime son travail. Il a beaucoup de pain sur la planche", a assuré la porte-parole, confirmant que le secrétaire d'Etat avait plusieurs réunions prévues la semaine prochaine lors d'un voyage en Europe.
Il est attendu lundi à Bruxelles où il participera mardi et mercredi à une réunion ministérielle de l'Otan et rencontrera des responsables belges ainsi que la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini et les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Union européenne. Il participera ensuite le 7 décembre à une réunion ministérielle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Vienne.
Enfin, le chef de la diplomatie américaine passera le 8 décembre par Paris pour évoquer avec de hauts responsables français les dossiers syrien, iranien, libanais, libyen, nord-coréen et du Sahel, selon un communiqué du département d'Etat.
"Il a un agenda bien rempli" et "il continue avec ce programme", a insisté Heather Nauert.
Pour autant, a-t-elle ajouté à plusieurs reprises, "le secrétaire d'Etat est à la disposition du président".
Durant la conférence de presse de sa porte-parole, M. Tillerson se trouvait à la Maison Blanche pour une réunion sur la crise en Syrie avec les hauts responsables de la sécurité nationale.
Le New York Times avait rapporté plus tôt que la Maison Blanche travaillait sur un remaniement qui pourrait intervenir "dans les semaines à venir" et qui verrait l'actuel directeur de la CIA Mike Pompeo prendre les rênes du département d'Etat.
La porte-parole de la diplomatie américaine n'a pas nié des divergences de vues entre son ministre et Donald Trump, évoquant notamment le cas du réchauffement climatique.
"Ils ont eu des sujets de désaccord au sujet de certains choix politiques", a-t-elle reconnu. "Le secrétaire d'Etat l'a dit lui-même et a ajouté que c'est unes des raisons pour lesquelles le président l'a embauché, afin d'avoir des opinions différentes au moment de prendre ses décisions."
"Je sais que le président respecte le secrétaire Tillerson, je sais qu'ils ont eu une relation cordiale", a-t-elle ajouté. "Où en est cette relation aujourd'hui, je ne peux vous le dire."