Paris - Le groupe français Total et le saoudien Saudi Aramco ont annoncé mardi avoir signé un protocole d'accord en vue de construire un site pétrochimique en Arabie saoudite, un projet représentant un investissement d'environ 5 milliards de dollars.
Ce complexe "s'intègrera en aval de la raffinerie SATORP", détenue à 62,5% par Saudi Aramco et 37,5% par Total, précise un communiqué du groupe français, publié en marge d'une visite officielle du prince héritier Mohammed ben Salmane en France. Située à Jubail dans l'est de l'Arabie saoudite, c'est la plus grosse raffinerie de Total dans le monde.
"Ce projet illustre notre stratégie qui consiste à maximiser l'intégration de nos grandes plateformes raffinage-pétrochimie", a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total, cité dans le communiqué.
Il sera conçu "de façon à maximiser les synergies opérationnelles entre les sites", précise le document.
Le complexe comprendra un vapocraqueur sur charges mixtes et des unités pétrochimiques à haute valeur ajoutée associées.
Ce vapocraqueur alimentera également d'autres usines pétrochimiques et de chimie de spécialités, qui seront construites à proximité. Ces projets représentent "pour les investisseurs tiers" un investissement de 4 milliards de dollars.
"Au total, ce sont 9 milliards de dollars qui seront investis, permettant de créer 8.000 emplois locaux directs et indirects", souligne Total.
Les deux partenaires ont prévu de commencer les études d'ingénierie au troisième trimestre 2018.
Mise en service en 2014, la raffinerie SATORP a une capacité de production de 440.000 barils par jour.
Le groupe français n'avait jamais fait mystère de son intention de développer l'activité pétrochimique en aval de cette énorme raffinerie saoudienne.
Sa stratégie est en effet de s'appuyer sur les grandes plateformes qui intègrent le raffinage (qui transforme le pétrole brut en carburant) et la pétrochimie (qui permet de produire des matières utilisées pour la fabrication des plastiques, cosmétiques, etc.).
Ce complexe "s'intègrera en aval de la raffinerie SATORP", détenue à 62,5% par Saudi Aramco et 37,5% par Total, précise un communiqué du groupe français, publié en marge d'une visite officielle du prince héritier Mohammed ben Salmane en France. Située à Jubail dans l'est de l'Arabie saoudite, c'est la plus grosse raffinerie de Total dans le monde.
"Ce projet illustre notre stratégie qui consiste à maximiser l'intégration de nos grandes plateformes raffinage-pétrochimie", a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total, cité dans le communiqué.
Il sera conçu "de façon à maximiser les synergies opérationnelles entre les sites", précise le document.
Le complexe comprendra un vapocraqueur sur charges mixtes et des unités pétrochimiques à haute valeur ajoutée associées.
Ce vapocraqueur alimentera également d'autres usines pétrochimiques et de chimie de spécialités, qui seront construites à proximité. Ces projets représentent "pour les investisseurs tiers" un investissement de 4 milliards de dollars.
"Au total, ce sont 9 milliards de dollars qui seront investis, permettant de créer 8.000 emplois locaux directs et indirects", souligne Total.
Les deux partenaires ont prévu de commencer les études d'ingénierie au troisième trimestre 2018.
Mise en service en 2014, la raffinerie SATORP a une capacité de production de 440.000 barils par jour.
Le groupe français n'avait jamais fait mystère de son intention de développer l'activité pétrochimique en aval de cette énorme raffinerie saoudienne.
Sa stratégie est en effet de s'appuyer sur les grandes plateformes qui intègrent le raffinage (qui transforme le pétrole brut en carburant) et la pétrochimie (qui permet de produire des matières utilisées pour la fabrication des plastiques, cosmétiques, etc.).