Plusieurs entreprises françaises ont fourni des outils de surveillance numérique massive au régime égyptien, selon une enquête du média en ligne Disclose et du magazine Télérama. Selon les deux médias, Nexa Technologies, Ercom-Suneris et Dassault Systèmes ont contracté des accords avec l’Egypte à la fin de l’année 2014.
Des ventes qui posent question, alors que le régime égyptien est accusé de violations des droits de l’homme : l’Egypte compterait quelque 60 000 prisonniers politiques, selon des ONG, depuis l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi en 2013. Nexa Technologies et son entreprise sœur – elles ont les mêmes dirigeants – Advanced Middle East Systems, basée à Dubaï, ont fourni un système de surveillance du trafic Internet appelé Cerebro, dans le cadre d’un contrat baptisé Toblerone et signé le 24 mars 2014 pour un montant de plus de 11 millions d’euros.
Dans sa demande de licence d’exportation, transmise en mai 2014 au ministère de l’économie français et que Disclose et Télérama se sont procurée, Nexa mentionne un « système d’interception légale IP dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité». L’implication de ces entreprises dans la vente à l’Egypte de matériels et de solutions de surveillance était déjà connue : leurs dirigeants ont d’ailleurs été mis en examen, en juin, pour complicité d’actes de torture et de disparitions forcées. (Le Monde)
Des ventes qui posent question, alors que le régime égyptien est accusé de violations des droits de l’homme : l’Egypte compterait quelque 60 000 prisonniers politiques, selon des ONG, depuis l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi en 2013. Nexa Technologies et son entreprise sœur – elles ont les mêmes dirigeants – Advanced Middle East Systems, basée à Dubaï, ont fourni un système de surveillance du trafic Internet appelé Cerebro, dans le cadre d’un contrat baptisé Toblerone et signé le 24 mars 2014 pour un montant de plus de 11 millions d’euros.
Dans sa demande de licence d’exportation, transmise en mai 2014 au ministère de l’économie français et que Disclose et Télérama se sont procurée, Nexa mentionne un « système d’interception légale IP dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité». L’implication de ces entreprises dans la vente à l’Egypte de matériels et de solutions de surveillance était déjà connue : leurs dirigeants ont d’ailleurs été mis en examen, en juin, pour complicité d’actes de torture et de disparitions forcées. (Le Monde)