INNSBRUCK, Autriche (Reuters) - Les ministres de l'Intérieur allemand, italien et autrichien ont affiché leur unité jeudi sur la politique migratoire, soulignant la nécessité de fermer le plus possible les frontières extérieures de l'Union européenne.
Horst Seehofer, Matteo Salvini et Herbert Kickl se sont rencontrés avant une réunion avec leurs collègues de l'UE dans la ville autrichienne d'Innsbruck. L'Autriche, dirigée par une coalition entre les conservateurs et l'extrême droite, occupe depuis le début du mois la présidence tournante de l'Union européenne.
Horst Seehofer, président de l'Union chrétienne-sociale (CSU), l'alliée bavaroise de la CDU d'Angela Merkel, s'est dit optimiste sur la conclusion d'accords bilatéraux avec Rome et Vienne, afin que l'Autriche et l'Italie acceptent de reprendre les demandeurs d'asile actuellement en Allemagne mais déjà enregistrés dans un de ces deux pays.
Il n'a cependant annoncé aucun engagement concret.
Son collègue italien Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, mouvement souverainiste et anti-immigration, a souligné que les trois pays avaient pour objectif de renforcer la protection des frontières de l'Union.
"Si les arrivées en Europe baissent, alors il n'y aura pas de problème avec les frontières intérieures au sein de l'UE", a-t-il dit.
Le ministre autrichien, Herbert Kickl, a déclaré qu'une de ses priorités pendant la présidence autrichienne de l'UE, jusqu'à décembre, sera la mise en place des "plates-formes régionales de débarquement" prévues hors du territoire européen, une décision prise lors du sommet de la fin juin à Bruxelles.
"Une telle idée aurait été inimaginable il y a encore quelques mois", a-t-il dit.
A son arrivée à Innsbruck, le ministre luxembourgeois de l'Immigration, Jean Asselborn, a affirmé son opposition à l'idée autrichienne de refuser à l'avenir toute demande d'asile dans l'UE, estimant que celle-ci était contraire à la Convention de Genève.
Horst Seehofer, Matteo Salvini et Herbert Kickl se sont rencontrés avant une réunion avec leurs collègues de l'UE dans la ville autrichienne d'Innsbruck. L'Autriche, dirigée par une coalition entre les conservateurs et l'extrême droite, occupe depuis le début du mois la présidence tournante de l'Union européenne.
Horst Seehofer, président de l'Union chrétienne-sociale (CSU), l'alliée bavaroise de la CDU d'Angela Merkel, s'est dit optimiste sur la conclusion d'accords bilatéraux avec Rome et Vienne, afin que l'Autriche et l'Italie acceptent de reprendre les demandeurs d'asile actuellement en Allemagne mais déjà enregistrés dans un de ces deux pays.
Il n'a cependant annoncé aucun engagement concret.
Son collègue italien Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, mouvement souverainiste et anti-immigration, a souligné que les trois pays avaient pour objectif de renforcer la protection des frontières de l'Union.
"Si les arrivées en Europe baissent, alors il n'y aura pas de problème avec les frontières intérieures au sein de l'UE", a-t-il dit.
Le ministre autrichien, Herbert Kickl, a déclaré qu'une de ses priorités pendant la présidence autrichienne de l'UE, jusqu'à décembre, sera la mise en place des "plates-formes régionales de débarquement" prévues hors du territoire européen, une décision prise lors du sommet de la fin juin à Bruxelles.
"Une telle idée aurait été inimaginable il y a encore quelques mois", a-t-il dit.
A son arrivée à Innsbruck, le ministre luxembourgeois de l'Immigration, Jean Asselborn, a affirmé son opposition à l'idée autrichienne de refuser à l'avenir toute demande d'asile dans l'UE, estimant que celle-ci était contraire à la Convention de Genève.