L’armée russe va « essayer de s’emparer » de Kiev dans la nuit de vendredi à samedi, à la suite de l’offensive massive lancée 48 heures plus tôt contre l’Ukraine sur ordre de Vladimir Poutine, a alerté le président Volodymyr Zelensky.
« Nous ne pouvons pas perdre la capitale. Je m’adresse à nos défenseurs, hommes et femmes de tous les fronts : cette nuit, l’ennemi va utiliser toutes ses forces pour briser nos défenses de la façon la plus vile, dure et inhumaine. Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, a-t-il affirmé dans une allocution vidéo diffusée sur le site internet de la présidence.
« Notre principal objectif est de mettre fin à ce massacre. Les pertes de l’ennemi sont très sérieuses », a-t-il ajouté.
De premières unités militaires russes étaient entrées vendredi dans le nord de la capitale ukrainienne, y faisant des morts.
Conséquence de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté l’Ukraine, a signalé l’ONU, où la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité à une résolution déplorant son « agression ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé vendredi l’Union européenne à renforcer les sanctions contre la Russie pour la punir de son invasion de l’Ukraine.
« Toutes les possibilités de sanctions n’ont pas encore été épuisées. La pression sur la Russie doit augmenter. C’est ce que j’ai dit » à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a déclaré M. Zelensky sur Twitter.
Jeudi soir, les dirigeants des 27 pays de l’UE ont durci les sanctions contre la Russie, dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des transports, sans aller toutefois jusqu’à l’exclure du système d’échanges bancaires internationaux Swift.
Kiev avait exhorté les pays occidentaux à prendre cette dernière mesure, présentée par les experts comme une « arme atomique » financière, mais aussi susceptible de nuire à des acteurs économiques européens.
La Russie a lancé jeudi une offensive militaire d’envergure contre l’Ukraine après plusieurs semaines d’escalade des tensions. Vendredi, des combats avaient notamment lieu dans la capitale Kiev. (AFP)
« Nous ne pouvons pas perdre la capitale. Je m’adresse à nos défenseurs, hommes et femmes de tous les fronts : cette nuit, l’ennemi va utiliser toutes ses forces pour briser nos défenses de la façon la plus vile, dure et inhumaine. Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, a-t-il affirmé dans une allocution vidéo diffusée sur le site internet de la présidence.
« Notre principal objectif est de mettre fin à ce massacre. Les pertes de l’ennemi sont très sérieuses », a-t-il ajouté.
De premières unités militaires russes étaient entrées vendredi dans le nord de la capitale ukrainienne, y faisant des morts.
Conséquence de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté l’Ukraine, a signalé l’ONU, où la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité à une résolution déplorant son « agression ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé vendredi l’Union européenne à renforcer les sanctions contre la Russie pour la punir de son invasion de l’Ukraine.
« Toutes les possibilités de sanctions n’ont pas encore été épuisées. La pression sur la Russie doit augmenter. C’est ce que j’ai dit » à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a déclaré M. Zelensky sur Twitter.
Jeudi soir, les dirigeants des 27 pays de l’UE ont durci les sanctions contre la Russie, dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des transports, sans aller toutefois jusqu’à l’exclure du système d’échanges bancaires internationaux Swift.
Kiev avait exhorté les pays occidentaux à prendre cette dernière mesure, présentée par les experts comme une « arme atomique » financière, mais aussi susceptible de nuire à des acteurs économiques européens.
La Russie a lancé jeudi une offensive militaire d’envergure contre l’Ukraine après plusieurs semaines d’escalade des tensions. Vendredi, des combats avaient notamment lieu dans la capitale Kiev. (AFP)