Le président russe Vladimir Poutine a effectué une visite surprise dans deux zones d'Ukraine occupées par Moscou, a annoncé mardi le Kremlin, au moment où les forces de Kiev préparent une grande offensive de printemps.
Lors de ce déplacement dont la date n'a pas été précisée, M. Poutine s'est notamment entretenu avec des commandants militaires dans la région de Kherson (sud) et dans celle de Lougansk (est).
Moscou revendique l'annexion de ces deux régions que ses forces ne contrôlent que partiellement. L'armée russe a même essuyé un revers majeur l'an dernier à Kherson, étant forcée d'abandonner la capitale régionale du même nom.
La présidence ukrainienne a dénoncé le déplacement du président russe, l'accusant de se rendre sur les lieux de ses "crimes".
Ce voyage "est une +tournée spéciale+ de l'auteur de meurtres de masse dans les territoires occupés", a lancé sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un conseiller à la présidence ukrainienne.
Peu après l'annonce de la visite de M. Poutine, Kiev a rapporté qu'un bombardement russe avait fait six blessés dans la ville de Kherson.
Il s'agit de la deuxième visite en l'espace d'un mois de M. Poutine en zone occupée par Moscou en Ukraine, pays où l'armée russe mène depuis plus d'un an une vaste offensive militaire.
"Le commandant suprême des forces armées de la Fédération de Russie s'est rendu à l'état-major du groupement militaire +Dniepr+" dans la région de Kherson, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
M. Poutine s'y est entretenu avec le commandant des forces aéroportées russes, le général Mikhaïl Teplinski, et d'autres hauts responsables militaires pour évoquer la situation dans les régions de Kherson et de Zaporijjia.
Cette zone est régulièrement évoquée par les analystes comme le possible théâtre d'une prochaine offensive de printemps des forces ukrainiennes, qui cherchent à reprendre leur territoire conquis par les Russes.
La zone est particulièrement stratégique, car les territoires pris par Moscou dans les régions de Zaporijjia et de Kherson forment une continuité terrestre entre la Russie et la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. La rupture de ce pont terrestre serait un revers majeur pour Moscou.
Selon le Kremlin, M. Poutine a aussi présenté ses voeux à des soldats à l'occasion de la fête de Pâque orthodoxe, qui a été célébrée dimanche, et leur a offert des "copies d'icônes".
"C'est important pour moi d'entendre votre opinion sur la situation, vous écouter, échanger des informations", a déclaré le président russe, selon une vidéo diffusée par le Kremlin.
L'armée russe avait abandonné la ville de Kherson, chef-lieu de la région éponyme, en novembre 2022 pour se replier de l'autre côté du Dniepr, un puissant fleuve qui se dresse aujourd'hui entre les armées russe et ukrainienne.
A Lougansk, M. Poutine s'est entretenu avec des membres de l'état-major de la garde nationale russe qui y est déployée, selon le Kremlin.
En mars, il avait effectué des visites surprises en Crimée (sud), péninsule annexée par la Russie en 2014, et à Marioupol (sud-est), cité portuaire ukrainienne prise par les Russes en mai 2022 après un siège dévastateur.
La Russie a subi d'importants revers militaires l'année dernière, échouant notamment près de Kiev. Elle a été forcée de se retirer non seulement de la ville de Kherson, mais aussi de la région de Kharkiv (nord-est).
Des combats féroces opposent actuellement les forces russes à l'armée ukrainienne à Bakhmout (est), épicentre du conflit et théâtre de la bataille la plus longue et la plus sanglante depuis le début de l'offensive russe.
Après environ neuf mois de bataille, les deux tiers de cette cité sont aux mains des Russes.
Pour leur part, les militaires ukrainiens, qui ont reçu ces dernières semaines des chars lourds et des canons à longue portée de leurs alliés occidentaux, promettent depuis des semaines de lancer une nouvelle contre-offensive dès que la météo le permettra.
L'Ukraine assure avoir formé des brigades d'assaut et stocké des munitions en prévision.
Kiev n'a pas divulgué de chiffres, mais le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, en première ligne dans l'Est, a averti que Moscou devait se préparer à repousser une force ukrainienne de 200.000 à 400.000 hommes. (AFP)
Lors de ce déplacement dont la date n'a pas été précisée, M. Poutine s'est notamment entretenu avec des commandants militaires dans la région de Kherson (sud) et dans celle de Lougansk (est).
Moscou revendique l'annexion de ces deux régions que ses forces ne contrôlent que partiellement. L'armée russe a même essuyé un revers majeur l'an dernier à Kherson, étant forcée d'abandonner la capitale régionale du même nom.
La présidence ukrainienne a dénoncé le déplacement du président russe, l'accusant de se rendre sur les lieux de ses "crimes".
Ce voyage "est une +tournée spéciale+ de l'auteur de meurtres de masse dans les territoires occupés", a lancé sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un conseiller à la présidence ukrainienne.
Peu après l'annonce de la visite de M. Poutine, Kiev a rapporté qu'un bombardement russe avait fait six blessés dans la ville de Kherson.
Il s'agit de la deuxième visite en l'espace d'un mois de M. Poutine en zone occupée par Moscou en Ukraine, pays où l'armée russe mène depuis plus d'un an une vaste offensive militaire.
"Le commandant suprême des forces armées de la Fédération de Russie s'est rendu à l'état-major du groupement militaire +Dniepr+" dans la région de Kherson, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
M. Poutine s'y est entretenu avec le commandant des forces aéroportées russes, le général Mikhaïl Teplinski, et d'autres hauts responsables militaires pour évoquer la situation dans les régions de Kherson et de Zaporijjia.
Cette zone est régulièrement évoquée par les analystes comme le possible théâtre d'une prochaine offensive de printemps des forces ukrainiennes, qui cherchent à reprendre leur territoire conquis par les Russes.
La zone est particulièrement stratégique, car les territoires pris par Moscou dans les régions de Zaporijjia et de Kherson forment une continuité terrestre entre la Russie et la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. La rupture de ce pont terrestre serait un revers majeur pour Moscou.
Selon le Kremlin, M. Poutine a aussi présenté ses voeux à des soldats à l'occasion de la fête de Pâque orthodoxe, qui a été célébrée dimanche, et leur a offert des "copies d'icônes".
"C'est important pour moi d'entendre votre opinion sur la situation, vous écouter, échanger des informations", a déclaré le président russe, selon une vidéo diffusée par le Kremlin.
L'armée russe avait abandonné la ville de Kherson, chef-lieu de la région éponyme, en novembre 2022 pour se replier de l'autre côté du Dniepr, un puissant fleuve qui se dresse aujourd'hui entre les armées russe et ukrainienne.
A Lougansk, M. Poutine s'est entretenu avec des membres de l'état-major de la garde nationale russe qui y est déployée, selon le Kremlin.
En mars, il avait effectué des visites surprises en Crimée (sud), péninsule annexée par la Russie en 2014, et à Marioupol (sud-est), cité portuaire ukrainienne prise par les Russes en mai 2022 après un siège dévastateur.
La Russie a subi d'importants revers militaires l'année dernière, échouant notamment près de Kiev. Elle a été forcée de se retirer non seulement de la ville de Kherson, mais aussi de la région de Kharkiv (nord-est).
Des combats féroces opposent actuellement les forces russes à l'armée ukrainienne à Bakhmout (est), épicentre du conflit et théâtre de la bataille la plus longue et la plus sanglante depuis le début de l'offensive russe.
Après environ neuf mois de bataille, les deux tiers de cette cité sont aux mains des Russes.
Pour leur part, les militaires ukrainiens, qui ont reçu ces dernières semaines des chars lourds et des canons à longue portée de leurs alliés occidentaux, promettent depuis des semaines de lancer une nouvelle contre-offensive dès que la météo le permettra.
L'Ukraine assure avoir formé des brigades d'assaut et stocké des munitions en prévision.
Kiev n'a pas divulgué de chiffres, mais le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, en première ligne dans l'Est, a averti que Moscou devait se préparer à repousser une force ukrainienne de 200.000 à 400.000 hommes. (AFP)