PARIS (Reuters) - Un adolescent de 16 ans a été interpellé pour la fausse alerte à l'attentat qui a entraîné samedi une énorme opération de police dans le centre de Paris, provoquant un bref mouvement de panique, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Durant plusieurs minutes, l'application du gouvernement Système d'alerte et d'information des populations (SAIP), destinée aux possesseurs de smartphones, a fait état d'un possible attentat et recommandé de s'abriter.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse".
La source judiciaire a précisé que l'interpellation avait eu lieu lundi en début d'après-midi dans la Marne.
"Ceux qui se livrent à ces mauvaises plaisanteries - à détourner l'attention des forces de l'ordre, à provoquer de la panique - méritent évidemment d'être lourdement sanctionnés", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls en réaction à cette interpellation, lors d'un déplacement à Montargis (Loiret).
L'Etat se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi, annonce pour sa part le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.
Bernard Cazeneuve a demandé une évaluation du préjudice financier lié à cette fausse alerte, estimant que "rien ne justifie que les contribuables soient redevables d'une dépense inutile des deniers publics."
La diffusion d'une fausse information "dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise" est punie de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende par le Code pénal français.
L'Obs a indiqué dimanche être parvenu à entrer avec contact avec les deux responsables présumés de la fausse alerte, qui ont fait écouter l'enregistrement de leur appel téléphonique à la police.
Ils se présentent sur les réseaux sociaux sous les pseudonymes de "Tylers Swatting" et "Zakhaev Yamaha" et disent avoir 16 ans et 17 ans.
"Le projet initial était de 'swatter' une mosquée mais après Saint-Etienne-du-Rouvray on s'est dit que ça marcherait mieux avec une église", expliquent-ils en référence à l'attaque au couteau d'une église dans laquelle un prêtre a été tué le 26 juillet dernier. L'Etat islamique avait revendiqué l'attentat.
La pratique du "swatting" consiste à faire déplacer les forces de sécurité sous un faux prétexte, comme une alerte à la bombe, une prise d'otages ou un meurtre.
"On a fait ça pour le buzz. Si les gens ont eu peur, c'est leur problème...", a dit l'un des deux jeunes gens à L'Obs.
Durant plusieurs minutes, l'application du gouvernement Système d'alerte et d'information des populations (SAIP), destinée aux possesseurs de smartphones, a fait état d'un possible attentat et recommandé de s'abriter.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse".
La source judiciaire a précisé que l'interpellation avait eu lieu lundi en début d'après-midi dans la Marne.
"Ceux qui se livrent à ces mauvaises plaisanteries - à détourner l'attention des forces de l'ordre, à provoquer de la panique - méritent évidemment d'être lourdement sanctionnés", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls en réaction à cette interpellation, lors d'un déplacement à Montargis (Loiret).
L'Etat se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi, annonce pour sa part le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.
Bernard Cazeneuve a demandé une évaluation du préjudice financier lié à cette fausse alerte, estimant que "rien ne justifie que les contribuables soient redevables d'une dépense inutile des deniers publics."
La diffusion d'une fausse information "dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise" est punie de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende par le Code pénal français.
L'Obs a indiqué dimanche être parvenu à entrer avec contact avec les deux responsables présumés de la fausse alerte, qui ont fait écouter l'enregistrement de leur appel téléphonique à la police.
Ils se présentent sur les réseaux sociaux sous les pseudonymes de "Tylers Swatting" et "Zakhaev Yamaha" et disent avoir 16 ans et 17 ans.
"Le projet initial était de 'swatter' une mosquée mais après Saint-Etienne-du-Rouvray on s'est dit que ça marcherait mieux avec une église", expliquent-ils en référence à l'attaque au couteau d'une église dans laquelle un prêtre a été tué le 26 juillet dernier. L'Etat islamique avait revendiqué l'attentat.
La pratique du "swatting" consiste à faire déplacer les forces de sécurité sous un faux prétexte, comme une alerte à la bombe, une prise d'otages ou un meurtre.
"On a fait ça pour le buzz. Si les gens ont eu peur, c'est leur problème...", a dit l'un des deux jeunes gens à L'Obs.