Il avait appris à piloter un aéronef, en tant que soldat volontaire de l'armée de l'air en 1940.
Jadis, professeur en Mauritanie mais aussi, à ses heures chauffeur-livreur de poulets rôtis à la natte bénie d'El Hadj Falilou Mbacké, déjà Ministre du premier gouvernement sénégalais en 1957, avant la République, il a su porter haut la contradiction constructive au Président Senghor et un demi-siècle plus tard au Président Wade.
Il nous a légué des collèges d'enseignement général qu'il avait pensés. Il a dirigé avec brio l'Unesco, il restera - à jamais - le seul Africain a avoir piloté cette institution.
Psychoformaté depuis sa terre natale du Djambour, il est le précurseur du nouvel ordre mondial de la communication.
Nous resterons, toutes générations confondues, admiratifs devant l'immensité de ce grand Africain.
Ina lilahi wa ina ileyhi radjihûn.
Amiin au paradis
Alioune DIOH