Le député insoumis Thomas Portes a publié ce jeudi 9 février une photo avec un pied posé sur un ballon de football à l'effigie d'Olivier Dussopt, ministre du Travail, fait savoir BFMTV. Pour la majorité, “cette mise en scène est inacceptable”.
La photo fait polémique dans les rangs du Palais Bourbon mais pas que.
Ce jeudi 9 février, le député LFI Thomas Portes s’est mis en scène sur Twitter, sur un cliché le représentant un pied posé sur un ballon de football à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt, porteur du projet de réforme des retraites, actuellement examiné à l’Assemblée nationale. La majorité a vivement réagi, fait savoir BFMTV.
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Que veut dire ce tweet d’un député Nupes qui se met en scène avec un ballon 'orné' d’un portrait de ministre mimant jouer au foot avec sa tête ?", a réagi le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau sur le même réseau social. "C’est simple : une mise en scène inacceptable, dégradante et un appel explicite à la haine et à la violence. Grave irresponsabilité", a-t-il ajouté.
“Dangereux pour notre démocratie”
Et il n’est pas le seul à avoir dénoncé le comportement du député LFI. "Vous êtes sérieux ? C'est ça votre vision du débat démocratique ? Se mettre fièrement en scène en marchant sur la tête d’un ministre, écharpe à l’épaule"", s'est questionnée la députée Renaissance des Hauts-de-Seine Maud Bregeon.
"Être fier de jouer au ballon avec la tête d'un ministre", a également commenté la députée des Hauts-de-Seine Prisca Thevenot, porte-parole de Renaissance. Sur Twitter, le sénateur des Hauts-de-Seine Xavier Iacovelli a interpellé le parti de Jean-Luc Mélenchon : "la France Insoumise, vous êtes dangereux pour notre démocratie. Cela s’appelle de l’incitation à la haine".
Peu avant, aux alentours de 18 heures, Aurore Bergé s'est emportée au micro de l'Assemblée nationale : “Des faits graves ont eu lieu. (…) La tête du ministre Olivier Dussopt a été écrasée par un de nos députés portant l’écharpe tricolore. Je crois que ce n’est pas comme ça que l’on doit traiter la démocratie”.
A gauche comme à droite, d'autres voix se sont élevés contre ce cliché de la discorde. "Un député ne peut pas faire ça", a affirmé le député socialiste Guillaume Garot appelant à mettre fin à "toute violence, même symbolique. D'où qu'elle vienne, contre qui que ce soit". La présidente du groupe RN à l'Assemblée Marine Le Pen a dénoncé un "comportement indigne", un "appel à la haine et à la violence qui n'a pas sa place dans notre République".
A l'inverse, Jean-Luc Mélenchon a défendu Thomas Portes, qualifiant le sujet de "grotesque", sur le plateau de BFMTV. L’ancien candidat La France insoumise à la présidentielle, a relativisé l'histoire : "Il a donné un coup de pied dans un ballon, ce n'est pas un crime." Avant de s'énerver contre le journaliste qui l'interrogeait : "Vous êtes en train de relayer la propagande de Madame Bergé pour faire croire que ceci est un acte de violence.
La photo fait polémique dans les rangs du Palais Bourbon mais pas que.
Ce jeudi 9 février, le député LFI Thomas Portes s’est mis en scène sur Twitter, sur un cliché le représentant un pied posé sur un ballon de football à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt, porteur du projet de réforme des retraites, actuellement examiné à l’Assemblée nationale. La majorité a vivement réagi, fait savoir BFMTV.
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Que veut dire ce tweet d’un député Nupes qui se met en scène avec un ballon 'orné' d’un portrait de ministre mimant jouer au foot avec sa tête ?", a réagi le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau sur le même réseau social. "C’est simple : une mise en scène inacceptable, dégradante et un appel explicite à la haine et à la violence. Grave irresponsabilité", a-t-il ajouté.
“Dangereux pour notre démocratie”
Et il n’est pas le seul à avoir dénoncé le comportement du député LFI. "Vous êtes sérieux ? C'est ça votre vision du débat démocratique ? Se mettre fièrement en scène en marchant sur la tête d’un ministre, écharpe à l’épaule"", s'est questionnée la députée Renaissance des Hauts-de-Seine Maud Bregeon.
"Être fier de jouer au ballon avec la tête d'un ministre", a également commenté la députée des Hauts-de-Seine Prisca Thevenot, porte-parole de Renaissance. Sur Twitter, le sénateur des Hauts-de-Seine Xavier Iacovelli a interpellé le parti de Jean-Luc Mélenchon : "la France Insoumise, vous êtes dangereux pour notre démocratie. Cela s’appelle de l’incitation à la haine".
Peu avant, aux alentours de 18 heures, Aurore Bergé s'est emportée au micro de l'Assemblée nationale : “Des faits graves ont eu lieu. (…) La tête du ministre Olivier Dussopt a été écrasée par un de nos députés portant l’écharpe tricolore. Je crois que ce n’est pas comme ça que l’on doit traiter la démocratie”.
A gauche comme à droite, d'autres voix se sont élevés contre ce cliché de la discorde. "Un député ne peut pas faire ça", a affirmé le député socialiste Guillaume Garot appelant à mettre fin à "toute violence, même symbolique. D'où qu'elle vienne, contre qui que ce soit". La présidente du groupe RN à l'Assemblée Marine Le Pen a dénoncé un "comportement indigne", un "appel à la haine et à la violence qui n'a pas sa place dans notre République".
A l'inverse, Jean-Luc Mélenchon a défendu Thomas Portes, qualifiant le sujet de "grotesque", sur le plateau de BFMTV. L’ancien candidat La France insoumise à la présidentielle, a relativisé l'histoire : "Il a donné un coup de pied dans un ballon, ce n'est pas un crime." Avant de s'énerver contre le journaliste qui l'interrogeait : "Vous êtes en train de relayer la propagande de Madame Bergé pour faire croire que ceci est un acte de violence.