Les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping s’entretiendront vendredi par visioconférence, a annoncé le Kremlin, dans un contexte de rapprochement accéléré entre Moscou et Pékin depuis l’offensive russe en Ukraine.
« L’échange de points de vue sur les problèmes régionaux les plus aigus sera très important, certains (problèmes) nous sont plus proches, la Russie, et d’autres sont plus proches de la Chine », a indiqué jeudi à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
« Nos dirigeants aborderont ces problèmes dans l’esprit de notre véritable partenariat stratégique », a ajouté M. Peskov, précisant que l’entretien aura lieu « en première partie de journée » à l’heure de Moscou (GMT+3).
Selon Dmitri Peskov, l’échange concernera aussi « les relations bilatérales » et « la forte hausse du volume des échanges » entre les économies des deux pays.
La Russie cherche ces derniers mois à renforcer ses liens avec l’Asie, en particulier avec la Chine, face aux sanctions occidentales prises à son encontre après son offensive contre l’Ukraine.
Moscou et Pékin se présentent comme un contre-poids géopolitique face aux États-Unis et leurs alliés, et ont mené plusieurs exercices militaires conjoints ces derniers mois, notamment des manœuvres navales cette semaine en mer de Chine orientale.
La Russie s’efforce aussi d’augmenter ses livraisons de gaz à l’économie chinoise, grosse consommatrice d’énergie, et a accéléré ce mouvement.
En effet, depuis le lancement de son attaque militaire contre l’Ukraine, Moscou est visé par des sanctions économiques occidentales et a fortement réduit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Europe, se tournant vers l’Asie pour compenser.
La semaine dernière, Vladimir Poutine a officiellement lancé l’exploitation d’un vaste gisement situé en Sibérie qui doit permettre d’augmenter les exportations vers la Chine.
La Russie prévoit également la construction dès 2024 du gazoduc Force de Sibérie 2 pour alimenter Pékin via la Mongolie, autre signe que la stratégie énergétique russe a bel et bien pris un tournant vers l’Est.
« L’échange de points de vue sur les problèmes régionaux les plus aigus sera très important, certains (problèmes) nous sont plus proches, la Russie, et d’autres sont plus proches de la Chine », a indiqué jeudi à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
« Nos dirigeants aborderont ces problèmes dans l’esprit de notre véritable partenariat stratégique », a ajouté M. Peskov, précisant que l’entretien aura lieu « en première partie de journée » à l’heure de Moscou (GMT+3).
Selon Dmitri Peskov, l’échange concernera aussi « les relations bilatérales » et « la forte hausse du volume des échanges » entre les économies des deux pays.
La Russie cherche ces derniers mois à renforcer ses liens avec l’Asie, en particulier avec la Chine, face aux sanctions occidentales prises à son encontre après son offensive contre l’Ukraine.
Moscou et Pékin se présentent comme un contre-poids géopolitique face aux États-Unis et leurs alliés, et ont mené plusieurs exercices militaires conjoints ces derniers mois, notamment des manœuvres navales cette semaine en mer de Chine orientale.
La Russie s’efforce aussi d’augmenter ses livraisons de gaz à l’économie chinoise, grosse consommatrice d’énergie, et a accéléré ce mouvement.
En effet, depuis le lancement de son attaque militaire contre l’Ukraine, Moscou est visé par des sanctions économiques occidentales et a fortement réduit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Europe, se tournant vers l’Asie pour compenser.
La semaine dernière, Vladimir Poutine a officiellement lancé l’exploitation d’un vaste gisement situé en Sibérie qui doit permettre d’augmenter les exportations vers la Chine.
La Russie prévoit également la construction dès 2024 du gazoduc Force de Sibérie 2 pour alimenter Pékin via la Mongolie, autre signe que la stratégie énergétique russe a bel et bien pris un tournant vers l’Est.