Condamné mercredi à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour l’assassinat de Julie Douib, son ex-conjoint Bruno Garcia-Cruciani a interjeté appel de sa condamnation, a indiqué à l’AFP le procureur général près de la cour d’appel de Bastia.
Condamné mercredi à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour l’assassinat de Julie Douib, son ex-conjoint Bruno Garcia-Cruciani a interjeté appel de sa condamnation, a indiqué à l’AFP le procureur général près de la cour d’appel de Bastia.
« M. Garcia-Cruciani a formé un appel contre toutes les dispositions de l’arrêt, à la fois l’arrêt pénal qui le condamne à la perpétuité avec 22 ans de sûreté, mais aussi contre les dispositions annexes comme la perte de l’autorité parentale », a déclaré M. Fagni, confirmant une information de la chaîne de télévision France 3 Corse.
Julie Douib, mère de deux enfants, avait été tuée en mars 2019 à Ile-Rousse, en Haute-Corse.
La cour d’assises de Bastia a reconnu M. Garcia-Cruciani coupable de ce féminicide qui avait provoqué une vague d’indignation dans tout le pays. Le quadragénaire s’est également vu retirer son autorité parentale des deux fils du couple, aujourd’hui âgés de 11 et 13 ans.
Informée hier de la décision d’interjeter appel de M. Garcia-Crucinai, la famille de Julie Douib n’a pas été surprise. « Au regard des décisions rendues aussi bien au plan pénal que civil, les avocats des parties civiles et la famille s’attendaient à ce qu’un acte d’appel soit formalisé par M. Garcia-Cruciani », a expliqué à l’AFP Me Jean-Sébastien De Casalta, avocat de la famille.
Reconnaissant que cette peine de perpétuité est « inhabituelle », mercredi la présidente de la cour d’assises avait détaillé les motivations des jurés, précisant que « la violence ultime » de l’assassinat a été « suffisante » pour aboutir à cette condamnation, indépendamment des violences conjugales.
« Le risque de réitération des faits en raison de votre personnalité impulsive et vindicative » a également pesé, avait-elle également dit à M. Garcia-Cruciani, ajoutant l’absence de regret et le fait qu’il ait « revendiqué » son geste en prison.
Ce féminicide, qui était le 30e sur 149 enregistrés en 2019 en France, avait suscité une vague d’indignation en France, entraînant l’organisation par le gouvernement d’un sommet sur les violences faites aux femmes et la mise en place de mesures pour faire reculer la violence conjugale. (AFP)
Condamné mercredi à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour l’assassinat de Julie Douib, son ex-conjoint Bruno Garcia-Cruciani a interjeté appel de sa condamnation, a indiqué à l’AFP le procureur général près de la cour d’appel de Bastia.
« M. Garcia-Cruciani a formé un appel contre toutes les dispositions de l’arrêt, à la fois l’arrêt pénal qui le condamne à la perpétuité avec 22 ans de sûreté, mais aussi contre les dispositions annexes comme la perte de l’autorité parentale », a déclaré M. Fagni, confirmant une information de la chaîne de télévision France 3 Corse.
Julie Douib, mère de deux enfants, avait été tuée en mars 2019 à Ile-Rousse, en Haute-Corse.
La cour d’assises de Bastia a reconnu M. Garcia-Cruciani coupable de ce féminicide qui avait provoqué une vague d’indignation dans tout le pays. Le quadragénaire s’est également vu retirer son autorité parentale des deux fils du couple, aujourd’hui âgés de 11 et 13 ans.
Informée hier de la décision d’interjeter appel de M. Garcia-Crucinai, la famille de Julie Douib n’a pas été surprise. « Au regard des décisions rendues aussi bien au plan pénal que civil, les avocats des parties civiles et la famille s’attendaient à ce qu’un acte d’appel soit formalisé par M. Garcia-Cruciani », a expliqué à l’AFP Me Jean-Sébastien De Casalta, avocat de la famille.
Reconnaissant que cette peine de perpétuité est « inhabituelle », mercredi la présidente de la cour d’assises avait détaillé les motivations des jurés, précisant que « la violence ultime » de l’assassinat a été « suffisante » pour aboutir à cette condamnation, indépendamment des violences conjugales.
« Le risque de réitération des faits en raison de votre personnalité impulsive et vindicative » a également pesé, avait-elle également dit à M. Garcia-Cruciani, ajoutant l’absence de regret et le fait qu’il ait « revendiqué » son geste en prison.
Ce féminicide, qui était le 30e sur 149 enregistrés en 2019 en France, avait suscité une vague d’indignation en France, entraînant l’organisation par le gouvernement d’un sommet sur les violences faites aux femmes et la mise en place de mesures pour faire reculer la violence conjugale. (AFP)