Une personne non identifiée a pénétré en Corée du Nord par voie terrestre depuis le Sud le jour du Nouvel an, a rapporté dimanche l’armée sud-coréenne, un franchissement rarissime de cette frontière ultra-fortifiée qui sépare les deux pays depuis 1953.
L’individu a été détecté samedi par des équipements de surveillance dans la «zone démilitarisée» (DMZ) qui divise la péninsule coréenne à 21h20 heure locale, a indiqué le Comité des chefs d’état-major interarmées de la Corée du Sud. «Il a été confirmé que la personne a franchi la ligne de démarcation militaire vers le Nord», ajoute le communiqué.
La personne n’a pas encore été identifiée, a déclaré un responsable du Comité, ajoutant que les autorités sud-coréennes ont envoyé un message au Nord concernant l’incident. Une opération de recherche a été lancée par les militaires, sans résultat. Et aucune activité inhabituelle de la part de l’armée nord-coréenne n’a été repérée, poursuit le communiqué.
Des années de répression et de pauvreté en Corée du Nord ont conduit plus de 30’000 personnes à fuir vers le Sud au cours des décennies qui ont suivi la guerre de Corée (1950-1953), mais les passages dans l’autre sens sont extrêmement rares.
En 2020, des troupes nord-coréennes ont abattu et brûlé le corps d’un responsable sud-coréen de la pêche qui, selon Pyongyang, avait franchi illégalement la frontière maritime. La grande majorité des Nord-Coréens qui s’échappent se rendent d’abord en Chine avant de se diriger vers le Sud, généralement en passant par un autre pays. Seuls quelques-uns ont osé franchir la DMZ, truffée de mines et de barbelés, et où la présence militaire est massive des deux côtés. (AFP)
L’individu a été détecté samedi par des équipements de surveillance dans la «zone démilitarisée» (DMZ) qui divise la péninsule coréenne à 21h20 heure locale, a indiqué le Comité des chefs d’état-major interarmées de la Corée du Sud. «Il a été confirmé que la personne a franchi la ligne de démarcation militaire vers le Nord», ajoute le communiqué.
La personne n’a pas encore été identifiée, a déclaré un responsable du Comité, ajoutant que les autorités sud-coréennes ont envoyé un message au Nord concernant l’incident. Une opération de recherche a été lancée par les militaires, sans résultat. Et aucune activité inhabituelle de la part de l’armée nord-coréenne n’a été repérée, poursuit le communiqué.
Des années de répression et de pauvreté en Corée du Nord ont conduit plus de 30’000 personnes à fuir vers le Sud au cours des décennies qui ont suivi la guerre de Corée (1950-1953), mais les passages dans l’autre sens sont extrêmement rares.
En 2020, des troupes nord-coréennes ont abattu et brûlé le corps d’un responsable sud-coréen de la pêche qui, selon Pyongyang, avait franchi illégalement la frontière maritime. La grande majorité des Nord-Coréens qui s’échappent se rendent d’abord en Chine avant de se diriger vers le Sud, généralement en passant par un autre pays. Seuls quelques-uns ont osé franchir la DMZ, truffée de mines et de barbelés, et où la présence militaire est massive des deux côtés. (AFP)