Caracas - Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé mardi qu'il partait pour la Chine afin de signer des accords commerciaux avec son principal allié, alors que son pays est secoué par une profonde crise économique.
"Je suis en partance pour la République populaire de Chine pour une visite d'Etat qui s'avère très nécessaire, très opportune et pleine d'attentes (...) pour avancer sur les nouveaux accords dans les domaines économique, commercial, énergétique, financier et technologique", a déclaré Nicolas Maduro sur la télévision d'Etat depuis l'aéroport international de Caracas.
"Nous y allons dans des conditions bien meilleures, le programme de redressement économique a été réactivé, pour retrouver la croissance et la prospérité. Nous allons améliorer, amplifier et approfondir les relations avec cette grande puissance mondiale", a-t-il ajouté à propos des récentes réformes lancées par le gouvernement.
Caracas a lancé le 20 août une série de réformes économiques. Elles comprennent notamment l'entrée en vigueur de nouveaux billets qui comptent cinq zéros en moins que les précédents bolivars.
Le plan gouvernemental prévoit aussi une multiplication par 34 du salaire minimum, indexé à la valeur du petro, la cryptomonnaie vénézuélienne avec laquelle le gouvernement entend contourner le manque de liquidités et les sanctions financières des Etats-Unis.
Cette réforme prévoit également une augmentation du prix de l'essence, qui était jusqu'ici la moins chère du monde. Le carburant restera subventionné pour les seuls détenteurs d'un carnet de la patrie.
Nicolas Maduro, qui n'a pas quitté le pays depuis l'attaque présumée avec des drones chargés d'explosifs le 4 août, n'a pas précisé la durée de son voyage.
"On se revoit dans quelques jours avec de grands résultats", a-t-il simplement indiqué.
La dernière visite du président vénézuélien en Chine remonte à mars 2017. Le géant asiatique est un des principaux alliés de Caracas.
Fuyant la pauvreté, l'hyperinflation, la faillite des services publics et les pénuries dans leur pays, des centaines de milliers de Vénézuéliens émigrent dans les Etats voisins comme le Brésil, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et le Chili, mettant cette région sous pression.
Selon les Nations unies, sur les 2,3 millions de Vénézuéliens vivant à l'étranger pour une population totale de 30,6 millions de personnes, plus de 1,6 million sont partis depuis 2015. Quelque 90% d'entre eux se sont réfugiés dans les pays de la région. (AFP)
"Je suis en partance pour la République populaire de Chine pour une visite d'Etat qui s'avère très nécessaire, très opportune et pleine d'attentes (...) pour avancer sur les nouveaux accords dans les domaines économique, commercial, énergétique, financier et technologique", a déclaré Nicolas Maduro sur la télévision d'Etat depuis l'aéroport international de Caracas.
Le chef de l'Etat a ajouté que son voyage avait également pour but d'approfondir les "extraordinaires relations politiques" entre les deux pays.
"Nous y allons dans des conditions bien meilleures, le programme de redressement économique a été réactivé, pour retrouver la croissance et la prospérité. Nous allons améliorer, amplifier et approfondir les relations avec cette grande puissance mondiale", a-t-il ajouté à propos des récentes réformes lancées par le gouvernement.
Caracas a lancé le 20 août une série de réformes économiques. Elles comprennent notamment l'entrée en vigueur de nouveaux billets qui comptent cinq zéros en moins que les précédents bolivars.
Le plan gouvernemental prévoit aussi une multiplication par 34 du salaire minimum, indexé à la valeur du petro, la cryptomonnaie vénézuélienne avec laquelle le gouvernement entend contourner le manque de liquidités et les sanctions financières des Etats-Unis.
Cette réforme prévoit également une augmentation du prix de l'essence, qui était jusqu'ici la moins chère du monde. Le carburant restera subventionné pour les seuls détenteurs d'un carnet de la patrie.
Nicolas Maduro, qui n'a pas quitté le pays depuis l'attaque présumée avec des drones chargés d'explosifs le 4 août, n'a pas précisé la durée de son voyage.
"On se revoit dans quelques jours avec de grands résultats", a-t-il simplement indiqué.
La dernière visite du président vénézuélien en Chine remonte à mars 2017. Le géant asiatique est un des principaux alliés de Caracas.
Fuyant la pauvreté, l'hyperinflation, la faillite des services publics et les pénuries dans leur pays, des centaines de milliers de Vénézuéliens émigrent dans les Etats voisins comme le Brésil, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et le Chili, mettant cette région sous pression.
Selon les Nations unies, sur les 2,3 millions de Vénézuéliens vivant à l'étranger pour une population totale de 30,6 millions de personnes, plus de 1,6 million sont partis depuis 2015. Quelque 90% d'entre eux se sont réfugiés dans les pays de la région. (AFP)