« Un total de 10 087 Ivoiriens ont fui et les chiffres continuent à grandir », déclare dans un communiqué le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).
Le précédent bilan était de plus 8000 le 10 novembre.
Le début de la semaine a été marqué par de nouvelles violences dans le Centre, faisant 15 morts.
Au moins 85 personnes sont mortes dans des violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre, depuis l’annonce en août de la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé.
Le Liberia (frontière Ouest) concentre environ 9500 des réfugiés alors que les violences ont surtout eu lieu dans la moitié Est du pays. L’Ouest ivoirien avait toutefois été un des épicentres de la crise de 2010-2011 qui avait fait 3000 morts.
Le Conseil constitutionnel a validé définitivement lundi la réélection de M. Ouattara sur un score écrasant (94,27 %) alors que l’opposition qui ne reconnaît pas le résultat et avait boycotté le scrutin.
M. Ouattara a rencontré mercredi le chef de file de l’opposition et ancien président Henri Konan Bédié pour tenter d’apaiser les tensions.
L’opposition a notamment annoncé la création d’un régime de « transition ». Plusieurs de ses leaders ont été emprisonnés, ou sont bloqués chez eux par les forces de l’ordre, comme M. Bédié.
Samedi, les avocats du porte-parole de l’opposition Pascal Affi N’Guessan arrêté le 9 novembre ont annoncé ne toujours pas avoir vu leur client, alors que la libération de tous les « prisonniers politiques » est un des préalables au « dialogue politique » demandés par l’opposition pour accepter le dialogue proposé par l’opposition.
« Les Conseils de Pascal Affi N’Guessan », député et ancien premier ministre, affirment être dans « l’incapacité d’avoir le moindre contact avec leur client, ni même connaissance du lieu dans lequel celui-ci est incarcéré », écrivent-il dans un communiqué parvenu à l’AFP samedi, dénonçant une « violation flagrante » de ses droits.
La justice ivoirienne a lancé des poursuites pour « complot contre la sécurité de l’État » contre plusieurs leaders de l’opposition, les accusant d’être responsables de violences meurtrières dans le cadre de leur campagne de « désobéissance civile » et d’avoir voulu installer un régime de « transition » présidé par M. Bédié.
Les deux principaux partis de l’opposition le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire ivoirien (FPI) ont exigé vendredi dans une déclaration commune des « actes d’apaisement » du pouvoir avant tout dialogue politique.
Ils demandent « la fin de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition et de la société civile », « la levée du blocus autour des résidences de tous les leaders des partis politiques de l’opposition », « la libération de tous les prisonniers politiques » ainsi que « le retour des exilés », selon cette déclaration.
Parmi les exilés, sont cités Laurent Gbagbo, l’ex-chef de la rébellion et ex-premier ministre Guillaume Soro, et l’ex-chef des Jeunes patriotes (mouvement pro-Gbagbo) Charles Blé Goudé. (AFP)
Le précédent bilan était de plus 8000 le 10 novembre.
Le début de la semaine a été marqué par de nouvelles violences dans le Centre, faisant 15 morts.
Au moins 85 personnes sont mortes dans des violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre, depuis l’annonce en août de la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé.
Le Liberia (frontière Ouest) concentre environ 9500 des réfugiés alors que les violences ont surtout eu lieu dans la moitié Est du pays. L’Ouest ivoirien avait toutefois été un des épicentres de la crise de 2010-2011 qui avait fait 3000 morts.
Le Conseil constitutionnel a validé définitivement lundi la réélection de M. Ouattara sur un score écrasant (94,27 %) alors que l’opposition qui ne reconnaît pas le résultat et avait boycotté le scrutin.
M. Ouattara a rencontré mercredi le chef de file de l’opposition et ancien président Henri Konan Bédié pour tenter d’apaiser les tensions.
L’opposition a notamment annoncé la création d’un régime de « transition ». Plusieurs de ses leaders ont été emprisonnés, ou sont bloqués chez eux par les forces de l’ordre, comme M. Bédié.
Samedi, les avocats du porte-parole de l’opposition Pascal Affi N’Guessan arrêté le 9 novembre ont annoncé ne toujours pas avoir vu leur client, alors que la libération de tous les « prisonniers politiques » est un des préalables au « dialogue politique » demandés par l’opposition pour accepter le dialogue proposé par l’opposition.
« Les Conseils de Pascal Affi N’Guessan », député et ancien premier ministre, affirment être dans « l’incapacité d’avoir le moindre contact avec leur client, ni même connaissance du lieu dans lequel celui-ci est incarcéré », écrivent-il dans un communiqué parvenu à l’AFP samedi, dénonçant une « violation flagrante » de ses droits.
La justice ivoirienne a lancé des poursuites pour « complot contre la sécurité de l’État » contre plusieurs leaders de l’opposition, les accusant d’être responsables de violences meurtrières dans le cadre de leur campagne de « désobéissance civile » et d’avoir voulu installer un régime de « transition » présidé par M. Bédié.
Les deux principaux partis de l’opposition le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire ivoirien (FPI) ont exigé vendredi dans une déclaration commune des « actes d’apaisement » du pouvoir avant tout dialogue politique.
Ils demandent « la fin de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition et de la société civile », « la levée du blocus autour des résidences de tous les leaders des partis politiques de l’opposition », « la libération de tous les prisonniers politiques » ainsi que « le retour des exilés », selon cette déclaration.
Parmi les exilés, sont cités Laurent Gbagbo, l’ex-chef de la rébellion et ex-premier ministre Guillaume Soro, et l’ex-chef des Jeunes patriotes (mouvement pro-Gbagbo) Charles Blé Goudé. (AFP)