Par Momar DIENG
La liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à venir aux Etats-Unis sur demande d’employeurs et chefs d’entreprises américains a été publiée ce jeudi 18 janvier par la US Citizenship and Immigration Services (USCIS).
Pour l’année 2018, ces pays sont au nombre de 83 dont seulement trois pays africains : Madagascar, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie ; contre 33 pour L’Europe, par exemple. Ces choix sont déterminés par le Département d’Etat (Affaires étrangères) et le ministère de la Sécurité intérieur (Homeland Security).
Ces travailleurs étrangers sont accueillis aux Etats-Unis sous deux catégories de visa : le visa H-2A et le visa H-2B. Le premier est un programme pour non-immigrants qualifiés pour des emplois temporaires ou saisonniers dans l’agriculture. Le second concerne les emplois dans tous les secteurs en dehors de l’agriculture. Mais dans les deux cas, le principe de la préférence nationale est de rigueur: seuls les emplois pour lesquels les citoyens américains ne se manifestent pas sont laissés aux ressortissants étrangers.
La publication, très attendue chaque année, de cette liste des possibilités de travail offertes aux étrangers intervient dans un contexte particulier : la fin de la première année de pouvoir de Donald Trump à la Maison Blanche, d’une part ; mais surtout quelques jours seulement après les propos du président américain contre Haïti et les nations africains qu’il a traités de «pays de merde» lors d’une réunion tenue à la Maison Blanche et consacrée aux questions d’immigration.
Si le fait que seuls trois pays africains aient été choisis sur 54 Etats ne semble pas avoir de lien direct avec la sortie de Trump, il reste que ce nombre limité obéisse malgré tout aux nouvelles orientations de la politique d’immigration de l’Administration US en la matière. Avec son slogan «America First», le milliardaire polémiste et accroc des tweets matinaux tente de donner du contenu à ses engagements électoraux, en musclant une politique d’immigration pour laquelle il accuse Barak Obama d’avoir été laxiste.
La détermination qu’il affiche sur cette question menace même l’emblématique loterie du «Green card» qui a donné à la destination «USA» une renommée mondiale vieille de plusieurs décennies.
La liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à venir aux Etats-Unis sur demande d’employeurs et chefs d’entreprises américains a été publiée ce jeudi 18 janvier par la US Citizenship and Immigration Services (USCIS).
Pour l’année 2018, ces pays sont au nombre de 83 dont seulement trois pays africains : Madagascar, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie ; contre 33 pour L’Europe, par exemple. Ces choix sont déterminés par le Département d’Etat (Affaires étrangères) et le ministère de la Sécurité intérieur (Homeland Security).
Ces travailleurs étrangers sont accueillis aux Etats-Unis sous deux catégories de visa : le visa H-2A et le visa H-2B. Le premier est un programme pour non-immigrants qualifiés pour des emplois temporaires ou saisonniers dans l’agriculture. Le second concerne les emplois dans tous les secteurs en dehors de l’agriculture. Mais dans les deux cas, le principe de la préférence nationale est de rigueur: seuls les emplois pour lesquels les citoyens américains ne se manifestent pas sont laissés aux ressortissants étrangers.
La publication, très attendue chaque année, de cette liste des possibilités de travail offertes aux étrangers intervient dans un contexte particulier : la fin de la première année de pouvoir de Donald Trump à la Maison Blanche, d’une part ; mais surtout quelques jours seulement après les propos du président américain contre Haïti et les nations africains qu’il a traités de «pays de merde» lors d’une réunion tenue à la Maison Blanche et consacrée aux questions d’immigration.
Si le fait que seuls trois pays africains aient été choisis sur 54 Etats ne semble pas avoir de lien direct avec la sortie de Trump, il reste que ce nombre limité obéisse malgré tout aux nouvelles orientations de la politique d’immigration de l’Administration US en la matière. Avec son slogan «America First», le milliardaire polémiste et accroc des tweets matinaux tente de donner du contenu à ses engagements électoraux, en musclant une politique d’immigration pour laquelle il accuse Barak Obama d’avoir été laxiste.
La détermination qu’il affiche sur cette question menace même l’emblématique loterie du «Green card» qui a donné à la destination «USA» une renommée mondiale vieille de plusieurs décennies.