Les tweets matinaux dont il raffole permettent souvent à Donald Trump de donner le ton de la journée à Washington. Parfois, pourtant, le président américain va trop vite et s'emmêle les pinceaux.
Jeudi, le président américain a effectué une spectaculaire volte-face sur son réseau social préféré.
Au coeur du couac présidentiel ? Le vote par la Chambre des représentants du renouvellement de la "section 702" du Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa), la loi ayant autorisé le programme Prism, révélé par Edward Snowden en 2013, visant à intercepter les communications internet de personnes étrangères à l'étranger.
D'un tweet, le président américain a décrié cette loi, laissant entendre qu'elle aurait pu être utilisée par ses adversaires démocrates pour l'espionner durant la campagne.
Le hic est que le président s'est placé en contradiction frontale avec...la Maison Blanche.
Mercredi soir, sa porte-parole avait, dans un communiqué explicite, appelé la Chambre, qui doit voter jeudi dans la matinée, à adopter la célèbre "section 702" soulignant son "utilité" pour "protéger des vies américaines".
Face à la perplexité suscitée dans son propre camp, le locataire de la Maison Blanche a fait machine arrière, sans pour autant corriger ou supprimer son premier message.
"Ceci étant dit (...) le vote d'aujourd'hui concerne la surveillance extérieure d'étrangers dangereux sur le sol étranger. Nous en avons besoin!", a-t-il lancé.
Ce deux messages ont suscité une avalanche de réactions d'élus stigmatisant le manque de connaissances du président sur une loi aussi importante.
"C'est irresponsable, faux et cela met en danger notre sécurité nationale", a lancé le sénateur démocrate Mark Warner, après le premier tweet présidentiel.
"Fisa est un dossier que le président aurait du connaître bien avant de se brancher sur Fox News ce matin", a-t-il déploré.
Jeudi, le président américain a effectué une spectaculaire volte-face sur son réseau social préféré.
Au coeur du couac présidentiel ? Le vote par la Chambre des représentants du renouvellement de la "section 702" du Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa), la loi ayant autorisé le programme Prism, révélé par Edward Snowden en 2013, visant à intercepter les communications internet de personnes étrangères à l'étranger.
D'un tweet, le président américain a décrié cette loi, laissant entendre qu'elle aurait pu être utilisée par ses adversaires démocrates pour l'espionner durant la campagne.
Le hic est que le président s'est placé en contradiction frontale avec...la Maison Blanche.
Mercredi soir, sa porte-parole avait, dans un communiqué explicite, appelé la Chambre, qui doit voter jeudi dans la matinée, à adopter la célèbre "section 702" soulignant son "utilité" pour "protéger des vies américaines".
Face à la perplexité suscitée dans son propre camp, le locataire de la Maison Blanche a fait machine arrière, sans pour autant corriger ou supprimer son premier message.
"Ceci étant dit (...) le vote d'aujourd'hui concerne la surveillance extérieure d'étrangers dangereux sur le sol étranger. Nous en avons besoin!", a-t-il lancé.
Ce deux messages ont suscité une avalanche de réactions d'élus stigmatisant le manque de connaissances du président sur une loi aussi importante.
"C'est irresponsable, faux et cela met en danger notre sécurité nationale", a lancé le sénateur démocrate Mark Warner, après le premier tweet présidentiel.
"Fisa est un dossier que le président aurait du connaître bien avant de se brancher sur Fox News ce matin", a-t-il déploré.