La Bourse de New York se repliait légèrement à la mi-séance mercredi, ralentie par la fébrilité des investisseurs face à la hausse des taux d'intérêt à long terme aux Etats-Unis: le Dow Jones cédait 0,08% et le Nasdaq 0,36%.
Vers 17H05 GMT, le Dow Jones Industrial Average, l'indice vedette de Wall Street, reculait de 21,04 points, à 25.364,76 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, concédait 25,90 points, à 7.137,67 points.
L'indice élargi S&P 500 perdait 0,15%, ou 4,08 points, à 2.747,21 points.
Les indices de Wall Street, profitant d'indicateurs au beau fixe, de la bonne santé des entreprises américaines et de l'anticipation des effets positifs de la réforme fiscale sur leurs bénéfices, ont engagé l'année sur les chapeaux de roue, le Nasdaq et le S&P 500 enregistrant notamment six records d'affilée.
Le marché obligataire est plus à la peine. Signe d'un moindre intérêt, le rendement des bons du Trésor à 10 ans évoluait mercredi à 2,580% après être monté à 2,590%, son niveau le plus élevé depuis mars 2017, contre 2,553% mardi soir. Celui des bons à 30 ans montait, lui, à 2,924%, contre 2,895% mardi soir.
Cette progression des taux a été alimentée mercredi par des informations de l'agence de presse Bloomberg selon lesquelles des responsables chinois ont recommandé de ralentir ou d'arrêter les achats d'obligations américaines.
"Si ces informations se confirment et que la Chine ne considère plus les bons du Trésor comme une option attractive, les répercussions pourraient être importantes dans la mesure où ce pays est un des plus grands détenteurs de dette américaine", a souligné Craig Erlam, d'Oanda.
Le marché obligataire avait déjà pâti mardi de l'annonce d'une légère diminution par la Banque du Japon de ses achats mensuels d'obligations nipponnes à long terme, une décision alimentant les spéculations sur un éventuel resserrement de la politique monétaire du pays dans les mois à venir.
Or la forte progression de Wall Street ces dernières années a largement été alimentée par les politiques très accommodantes des banques centrales à travers le monde, qui ont permis aux investisseurs d'emprunter massivement à des taux très bas pour ensuite injecter cet argent sur les marchés financiers.
- Rattrapage de l'inflation -
La vive réaction des investisseurs mercredi est toutefois "un peu surprenante", selon Kate Warne, d'Edward Jones.
"L'inflation s'est un peu accélérée l'an dernier aux Etats-Unis or le niveau des taux à 10 ans (qui reflète en général les anticipations sur l'inflation, NDLR) n'avait pas bougé. Il fait actuellement juste un peu de rattrapage", a-t-elle estimé.
De plus, "la Chine, qui possède énormément de dette américaine, n'a aucun intérêt à ébranler ce marché", a remarqué Mme Warne. "Il est normal que le pays procède régulièrement à quelques ajustements dans ses investissements".
Sur le front des valeurs, Eastman Kodak poursuivait sa flambée (+60,29% à 10,90 dollars). Le groupe a déjà plus que doublé sa valeur en Bourse mardi après avoir annoncé le lancement d'une monnaie virtuelle, la KodakCoin, adossée à une plate-forme destinée aux photographes basée sur la technologie de la chaîne de blocs.
L'action de Berkshire Hathaway, la holding de Warren Buffett, montait de 0,89% à 307.230,00 dollars. Le milliardaire, âgé de 87 ans, a annoncé avoir nommé Gregory Abel et Ajit Jain aux postes de vice-présidents, alimentant les spéculations sur sa succession.
Les compagnies aériennes American Airlines (+2,80% à 53,54 dollars) et United Continental (+6,07% à 72,64 dollars) profitaient de la révision à la hausse de leur prévision de revenus par passager pour le quatrième trimestre.
Microsoft cédait 0,75% à 87,55 dollars. Un responsable du groupe a expliqué mardi soir dans un post de blog que les correctifs logiciels déployés pour remédier aux failles de sécurité liées à des micro-processeurs pouvaient ralentir la performance de certains ordinateurs. (AFP)
Vers 17H05 GMT, le Dow Jones Industrial Average, l'indice vedette de Wall Street, reculait de 21,04 points, à 25.364,76 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, concédait 25,90 points, à 7.137,67 points.
L'indice élargi S&P 500 perdait 0,15%, ou 4,08 points, à 2.747,21 points.
Les indices de Wall Street, profitant d'indicateurs au beau fixe, de la bonne santé des entreprises américaines et de l'anticipation des effets positifs de la réforme fiscale sur leurs bénéfices, ont engagé l'année sur les chapeaux de roue, le Nasdaq et le S&P 500 enregistrant notamment six records d'affilée.
Le marché obligataire est plus à la peine. Signe d'un moindre intérêt, le rendement des bons du Trésor à 10 ans évoluait mercredi à 2,580% après être monté à 2,590%, son niveau le plus élevé depuis mars 2017, contre 2,553% mardi soir. Celui des bons à 30 ans montait, lui, à 2,924%, contre 2,895% mardi soir.
Cette progression des taux a été alimentée mercredi par des informations de l'agence de presse Bloomberg selon lesquelles des responsables chinois ont recommandé de ralentir ou d'arrêter les achats d'obligations américaines.
"Si ces informations se confirment et que la Chine ne considère plus les bons du Trésor comme une option attractive, les répercussions pourraient être importantes dans la mesure où ce pays est un des plus grands détenteurs de dette américaine", a souligné Craig Erlam, d'Oanda.
Le marché obligataire avait déjà pâti mardi de l'annonce d'une légère diminution par la Banque du Japon de ses achats mensuels d'obligations nipponnes à long terme, une décision alimentant les spéculations sur un éventuel resserrement de la politique monétaire du pays dans les mois à venir.
Or la forte progression de Wall Street ces dernières années a largement été alimentée par les politiques très accommodantes des banques centrales à travers le monde, qui ont permis aux investisseurs d'emprunter massivement à des taux très bas pour ensuite injecter cet argent sur les marchés financiers.
- Rattrapage de l'inflation -
La vive réaction des investisseurs mercredi est toutefois "un peu surprenante", selon Kate Warne, d'Edward Jones.
"L'inflation s'est un peu accélérée l'an dernier aux Etats-Unis or le niveau des taux à 10 ans (qui reflète en général les anticipations sur l'inflation, NDLR) n'avait pas bougé. Il fait actuellement juste un peu de rattrapage", a-t-elle estimé.
De plus, "la Chine, qui possède énormément de dette américaine, n'a aucun intérêt à ébranler ce marché", a remarqué Mme Warne. "Il est normal que le pays procède régulièrement à quelques ajustements dans ses investissements".
Sur le front des valeurs, Eastman Kodak poursuivait sa flambée (+60,29% à 10,90 dollars). Le groupe a déjà plus que doublé sa valeur en Bourse mardi après avoir annoncé le lancement d'une monnaie virtuelle, la KodakCoin, adossée à une plate-forme destinée aux photographes basée sur la technologie de la chaîne de blocs.
L'action de Berkshire Hathaway, la holding de Warren Buffett, montait de 0,89% à 307.230,00 dollars. Le milliardaire, âgé de 87 ans, a annoncé avoir nommé Gregory Abel et Ajit Jain aux postes de vice-présidents, alimentant les spéculations sur sa succession.
Les compagnies aériennes American Airlines (+2,80% à 53,54 dollars) et United Continental (+6,07% à 72,64 dollars) profitaient de la révision à la hausse de leur prévision de revenus par passager pour le quatrième trimestre.
Microsoft cédait 0,75% à 87,55 dollars. Un responsable du groupe a expliqué mardi soir dans un post de blog que les correctifs logiciels déployés pour remédier aux failles de sécurité liées à des micro-processeurs pouvaient ralentir la performance de certains ordinateurs. (AFP)