Washington - Les Etats-Unis vont incorporer leur consulat général, qui fait office de représentation diplomatique auprès des Palestiniens, à leur ambassade auprès d'Israël nouvellement installée à Jérusalem, a annoncé jeudi le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.
Les Palestiniens ont immédiatement dénoncé une décision "idéologique". "Après l'ouverture le 14 mai de l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem, nous prévoyons d'avoir un rendement significatif et d'augmenter notre efficacité" grâce à cette fusion, a indiqué M. Pompeo dans un communiqué, annonçant la création d'une "nouvelle unité pour les Affaires palestiniennes au sein de l'ambassade".
Cette décision s'inscrit dans le contexte d'une dégradation continue des relations entre le gouvernement de Donald Trump et les Palestiniens, depuis la décision très controversée du président américain de déplacer l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.
Cette décision "n'est pas le signal d'un changement de la politique américaine concernant Jerusalem, la Cisjordanie ou la bande de Gaza", a souligné le chef de la diplomatie américaine.
Il a affirmé que les Etats-Unis continuaient "à ne pas prendre position sur les questions du statut final (de Jérusalem), y compris les frontières".
"Les frontières spécifiques de la souveraineté israélienne sur Jérusalem font l'objet de négociations sur le statut final entre les parties" israéliennes et palestiniennes, a rappelé M. Pompeo.
Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Autorité palestinienne sont gelées depuis la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, fin 2017, et sa décision de transférer l'ambassade américaine.
Le gouvernement américain a annoncé en septembre la fermeture de la mission diplomatique palestinienne à Washington, accusant les dirigeants palestiniens de refuser de parler avec l'administration Trump et d'engager des négociations de paix avec Israël sous l'égide des Etats-Unis.
Washington a également annoncé la fin de son aide financière bilatérale ainsi que ses contributions à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Les Palestiniens ont immédiatement dénoncé une décision "idéologique".
Cette décision s'inscrit dans le contexte d'une dégradation continue des relations entre le gouvernement de Donald Trump et les Palestiniens, depuis la décision très controversée du président américain de déplacer l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.
Cette décision "n'est pas le signal d'un changement de la politique américaine concernant Jerusalem, la Cisjordanie ou la bande de Gaza", a souligné le chef de la diplomatie américaine.
Il a affirmé que les Etats-Unis continuaient "à ne pas prendre position sur les questions du statut final (de Jérusalem), y compris les frontières".
"Les frontières spécifiques de la souveraineté israélienne sur Jérusalem font l'objet de négociations sur le statut final entre les parties" israéliennes et palestiniennes, a rappelé M. Pompeo.
Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Autorité palestinienne sont gelées depuis la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, fin 2017, et sa décision de transférer l'ambassade américaine.
Le gouvernement américain a annoncé en septembre la fermeture de la mission diplomatique palestinienne à Washington, accusant les dirigeants palestiniens de refuser de parler avec l'administration Trump et d'engager des négociations de paix avec Israël sous l'égide des Etats-Unis.
Washington a également annoncé la fin de son aide financière bilatérale ainsi que ses contributions à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).