L’assaut, qui a fait au moins six morts, dont cinq rangers et un soldat béninois, n’a pas été revendiquée. La piste terroriste est à craindre, dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire dans cette région frontalière avec le Niger et le Burkina Faso. Une équipe de rangers béninois a été prise en embuscade, mardi 8 février, alors qu’elle était en patrouille dans le parc national du W, qui se situe à proximité de la frontière avec le Burkina Faso et le Niger.
Le bilan provisoire fait état de six morts, dont cinq rangers et un soldat béninois, et d’une dizaine de blessés, a fait savoir African Parks, l’ONG à laquelle le gouvernement béninois a confié la gestion – et une partie de la sécurisation – du parc de la Pendjari et du parc du W, en mai 2017. « Nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement pour intensifier la sécurité dans la région », a insisté l’organisation.
Le gouvernement n’a, pour l’heure, pas communiqué sur cette attaque. Cette dernière n’a pas été revendiquée, mais elle intervient alors que la crainte d’une propagation vers le sud du risque jihadiste qui sévit dans le Sahel se fait sans cesse plus prégnante. Entre le 30 novembre 2021 et le 6 janvier, le Bénin a essuyé pas moins de trois attaques jihadistes meurtrières ciblant l’armée dans cette région du nord du pays.
Depuis 2019, après le meurtre d’un guide béninois et l’enlèvement de deux touristes français – libérés quelques mois plus tard lors d’une opération militaire au Burkina Faso – la situation sécuritaire dans cette région frontalière s’est fortement dégradée. (Jeune Afrique)
Le braconnage des rhinocéros a repris en Afrique du Sud, avec un total de 451 animaux tués recensés en 2021, même si ce chiffre reste 24% plus bas qu'en 2019, avant la pandémie, fait valoir mardi le ministère sud-africain de l'Environnement. Sur ce total, 327 animaux ont été tués dans des parcs nationaux et réserves gouvernementales, pour 124 dans des réserves animalières privées, précise le communiqué.
Le pays abrite près de 80% des rhinocéros de la planète. Ils sont chassés pour répondre à la forte demande de leurs cornes en Asie, où elles sont utilisées en médecine traditionnelle ou pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques. L'an dernier, le braconnage a baissé dans les parcs nationaux et notamment l'immense et emblématique parc Kruger (nord-est), avec 209 animaux tués contre 247 l'année précédente, mais a fortement augmenté dans les réserves privées. (AFP)
Le cyclone tropical Batsirai a quitté Madagascar, lundi 7 février, en laissant dans son sillage des dizaines de milliers de sinistrés, vingt-et-un morts et le « grenier à riz » du centre du pays ravagé, faisant craindre à l’ONU une aggravation de la crise humanitaire qui touche le pays.
La grande île de l’océan Indien, qui compte près de 28 millions d’habitants, était déjà sous le choc d’une tempête tropicale, Ana, qui avait fait 55 morts fin janvier, et de sécheresses. Selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, vingt-et-une personnes ont été tuées. Près de 70 000 personnes ont dû quitter leurs foyers abîmés ou détruits par la pluie et les rafales de vent, qui ont atteint 165 km/h.
L’agence des Nations unies pour l’enfance (Unicef) craint notamment que de nombreuses victimes soient des mineurs, dans un pays, l’un des plus pauvres au monde, où ils représentent plus de la moitié de la population. Le cyclone, qui avait précédemment survolé l’île française de La Réunion, a frappé Madagascar dans la nuit de samedi à dimanche sur la côte orientale, dans une zone de 150 km de long, peu densément peuplée et agricole. A Mananjary, son épicentre, les riverains accablés contemplaient leur ville en lambeaux. (Le Monde avec AFP)
Le projet gazolier reliant les deux pays surmontera-t-il un jour les obstacles logistiques, financiers et diplomatiques ? Rabat semble davantage investi qu’Abuja, qui paraît avoir d’autres priorités, notamment l’expansion de son complexe de gaz naturel liquéfié. Lorsque le roi Mohammed VI a rendu visite au président Muhammadu Buhari en décembre 2016, les deux hommes ont convenu d’un projet grandiose visant à acheminer le gaz nigérian vers le nord.
Les responsables marocains ont tenu à évoquer les perspectives de cette « autoroute » gazière reliant 11 pays, qui s’alimenteraient et s’approvisionneraient en gaz en cours de route. En dépit d’un scepticisme considérable, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) a bien progressé.
La Banque islamique de développement (BIsD) a apporté son appui à deux nouveaux contrats autour de ce projet. L’institution, dont le siège est en Arabie saoudite, avait déjà engagé 15,5 millions de dollars pour des études de conception technique préliminaires, à la mi-2021. Selon certaines estimations initiales publiées dans les médias, le projet pourrait coûter 25 milliards de dollars. (Jeune Afrique)
Les cours de l’or n’ont jamais été aussi élevés depuis une décennie. En Afrique, cela se traduit par une (nouvelle) ruée vers le précieux métal. Qui en profite le plus ? Quelle est l’ampleur des trafics ? Décryptage en infographies. Valeur refuge par excellence, l’or a vu son cours flamber du fait de la pandémie de Covid-19. Après un pic à 66 000 dollars en août 2020, le kilo de métal jaune trônait encore à 58 000 dollars le 1er février dernier.
Cette envolée record, inédite depuis plus d’une décennie, a entraîné une ruée à l’échelle mondiale. L’Afrique est au cœur de ce mouvement. En 2017, le continent est devenu le principal pourvoyeur de métal jaune du monde. Mais, loin de constituer une manne pour les États dont le sol recèle le fameux métal, cette nouvelle quête a surtout bénéficié à la contrebande et au crime organisé, selon les derniers rapports d’Interpol.
Si cette ruée vers l’or africain a ouvert la voie au développement de mines industrielles exploitant les filons principaux actuellement identifiés, l’exploitation à petite échelle continue de dominer dans de nombreuses régions. Avec toutes les dérives que cela implique, en premier lieu pour les orpailleurs – parfois des enfants -, qui risquent leur vie à chaque descente au fond de la mine ou ruinent leur santé au contact du mercure ou du cyanure utilisés pour amalgamer les pépites.
Cette prédominance de l’informel a aussi de lourdes conséquences sécuritaires. Nombre de ces mines artisanales sont en effet contrôlées par des consortiums criminels ou des groupes armés, qui en font l’une des sources de financement des conflits en cours dans l’est de la RDC comme dans le Sahel. (Jeune Afrique)
Au moins onze personnes, dont quatre civils, ont été tuées lors de la tentative de coup d'État avortée contre le président Umaro Sissoco Embalo mardi en Guinée-Bissau, a indiqué mercredi 2 février le porte-parole du gouvernement. … L'état-major a mis sur pied une commission pour enquêter, a indiqué un responsable militaire.
L'armée de Guinée-Bissau a lancé mercredi une vaste opération, y compris au siège du gouvernement, selon ce responsable militaire, pour retrouver les commanditaires et les protagonistes de la tentative de coup d'État. Pendant ce temps, la vie a prudemment repris son cours dans la capitale Bissau, ont constaté des correspondants de l'AFP.
Les commerces et les banques ont rouvert, mais les militaires patrouillaient dans les environs du palais du gouvernement et en interdisaient l'accès, au lendemain de l'attaque du complexe par des hommes armés aux motivations toujours obscures. Le président Embalo, ancien général au pouvoir depuis 2020, avait lié mardi soir devant la presse le coup de force à l'action qu'il dit avoir engagée contre le trafic de drogue et la corruption.
Apparaissant serein, il a parlé d'"acte très bien préparé et organisé", mais aussi d'acte "isolé". Le dirigeant a estimé que ces violences avaient pour visée de "tuer le président de la République et tout le cabinet". (France24 avec AFP)
Les cours de l’or n’ont jamais été aussi élevés depuis une décennie. En Afrique, cela se traduit par une (nouvelle) ruée vers le précieux métal. Qui en profite le plus ? Quelle est l’ampleur des trafics ? Décryptage en infographies. Valeur refuge par excellence, l’or a vu son cours flamber du fait de la pandémie de Covid-19. Après un pic à 66 000 dollars en août 2020, le kilo de métal jaune trônait encore à 58 000 dollars le 1er février dernier.
Cette envolée record, inédite depuis plus d’une décennie, a entraîné une ruée à l’échelle mondiale. L’Afrique est au cœur de ce mouvement. En 2017, le continent est devenu le principal pourvoyeur de métal jaune du monde. Mais, loin de constituer une manne pour les États dont le sol recèle le fameux métal, cette nouvelle quête a surtout bénéficié à la contrebande et au crime organisé, selon les derniers rapports d’Interpol.
Si cette ruée vers l’or africain a ouvert la voie au développement de mines industrielles exploitant les filons principaux actuellement identifiés, l’exploitation à petite échelle continue de dominer dans de nombreuses régions. Avec toutes les dérives que cela implique, en premier lieu pour les orpailleurs – parfois des enfants -, qui risquent leur vie à chaque descente au fond de la mine ou ruinent leur santé au contact du mercure ou du cyanure utilisés pour amalgamer les pépites.
Cette prédominance de l’informel a aussi de lourdes conséquences sécuritaires. Nombre de ces mines artisanales sont en effet contrôlées par des consortiums criminels ou des groupes armés, qui en font l’une des sources de financement des conflits en cours dans l’est de la RDC comme dans le Sahel. (Jeune Afrique)
Alerte verte cyclonique d’après la direction de la météorologie de Madagascar. Moins de 48 heures avant l’impact prévu, la menace du cyclone est encore vague et imprécise. Mais les populations doivent se tenir informées de l’évolution de la situation, renforcer les portes et les fenêtres, avoir un stock suffisant de bougies et de piles, et garder les médicaments et les papiers dans un endroit sec, précise-t-on encore.
Le gouvernement a annoncé mercredi les mesures à prendre : vendredi, les cours ont été suspendus dans tout Madagascar et les fonctionnaires ne travaillent pas. Pour le secteur privé, ce sera à l’appréciation de l’employeur. Les personnes vivant dans des habitations à risque – éboulements, zones basses -, doivent se préparer à quitter leur domicile.
Le cyclone tropical intense Batsirai va traverser Madagascar d’est en ouest, de samedi à dimanche. Il est prévu d’atteindre la ville de Farafangana, sur la côte Est, avec des rafales de 175 km/h pour ressortir vers le Menabe en passant par la capitale. D’après Sonia Ray, chef de la communication au sein du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 540 000 personnes pourraient se retrouver sinistrées et 160 000 personnes déplacées après le passage du cyclone tropical. (RFI)
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une résolution prolongeant de seulement trois mois sa mission politique en Libye, rédigée par le Royaume-Uni après plusieurs jours de bras de fer entre les Etats-Unis et la Russie, qui a obtenu gain de cause sur plusieurs points. Le texte ultra-court, adopté à l’unanimité, prévoit une poursuite de la mission jusqu’au 30 avril. Une précédente version du texte ayant circulé la semaine dernière prévoyait une extension de la mission Manul jusqu’au 15 septembre.
Après des années de conflits armés et de divisions régionales entre l’Est et l’Ouest du pays, un gouvernement intérimaire a été mis sur pied il y a un an, sous l’égide de l’ONU, pour mener la transition d’ici une double élection présidentielle et parlementaire initialement prévue le 24 décembre, mais reportée sine die. Le texte voté lundi ne comporte aucune mention relative à l’espoir de voir se tenir bientôt ces élections. (Belga)
Le parlement libyen, réuni lundi 31 janvier, à Tobrouk, dans l'est du pays, a annoncé l'ouverture des candidatures au poste de Premier ministre, pour remplacer Abdelhamid Dbeibah à la tête du gouvernement intérimaire. Le mandat de Dbeibah s'est théoriquement achevé le 25 décembre dernier et le Parlement avait déjà précisé les conditions pour postuler au poste de Premier ministre. Il s'agit surtout de signer un engagement à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle.
Cette démarche divise les députés et est susceptible d'exacerber les luttes de pouvoir. Les candidats retenus seront auditionnés le 7 février. Un nouveau Premier ministre sera alors nommé rapidement. Selon nos informations, huit candidats ont déjà déposé leurs dossiers auprès du président du Parlement. Parmi eux, figurent des responsables de l'ouest libyen et, à leur tête, l'ancien ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha. (RFI)
Plongés depuis près d’un an dans l’attente incertaine d’un retour au calme après une attaque djihadiste d’envergure, les géants mondiaux de l’énergie dans la course aux riches réserves en gaz naturel du Mozambique tentent de relancer des projets pesant des milliards. Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a rencontré lundi 31 janvier le président mozambicain, Filipe Nyusi, à Maputo.
Les deux hommes ont refait le même constat que depuis des mois : le contexte sécuritaire ne permet pas de relancer le projet de 16,5 milliards d’euros sur l’océan Indien. Chez le géant français, le sujet est décrit comme « sensible », la communication est étroitement contrôlée. Une source sécuritaire a toutefois confirmé à l’AFP de récents mouvements sur le site encore inachevé d’Afungi, où la maintenance a repris.
La découverte en 2010 des plus grandes réserves de gaz naturel d’Afrique subsaharienne avait fait miroiter au Mozambique une place parmi les dix premiers exportateurs mondiaux. (Le Monde avec AFP)
Ce lundi 31 janvier 2022, l’un des plus célèbres militants actifs sur les réseaux sociaux a été condamné à six mois de prison avec sursis, 6,9 millions d’ariary d’amende (environ 1 550 euros) et cinq ans de mise à l’épreuve pour diffamation, outrage à l’État et diffusion de fausses nouvelles. Le commentateur de l’actualité politique, et opposant, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique où ministre, député et ex-présidents n’hésitent pas à prendre la parole pour l’accabler ou le soutenir. (RFI)
Douze personnes détenues depuis quatre ans dans le cadre d'une enquête sur le massacre de 14 hommes en Casamance, dans le sud du Sénégal, ont été "blanchies et libérées" et 13 autres renvoyées devant une chambre criminelle, a-t-on appris lundi auprès de leur avocat. Les 12 personnes qui étaient depuis janvier 2018 en détention à la prison de Ziguinchor, principale ville de Casamance, ont été libérées vendredi, a affirmé à l'AFP Me Ciré Clédor Ly.
Treize autres détenus dont un journaliste, Réné Capain Bassène, et un membre de l'aile politique de la rébellion casamançaise, Omar Ampoi Bodian, "ont été renvoyés devant la chambre criminelle" du tribunal de grande instance de Ziguinchor pour un procès dont la date n'a pas encore été fixée, a indiqué Me Ly. (VOA)
Six personnes ont trouvé la mort; trois autres grièvement blessées à la machette et le centre de santé de Dhengo, dans la Zone de santé de Bambou, pillé samedi 29 janvier par des hommes en armes identifiés aux assaillants de la CODECO qui ont attaqué la localité Alagi, dans la chefferie de Mambasa (Ituri).
Des sources sur place rapportent que ces assaillants ont emporté une bonne partie des médicaments ainsi que des matelas de ce centre de santé dont des portes et des fenêtres ont été défoncées. Les panneaux solaires qui servaient à alimenter le générateur où étaient placés les vaccins n’ont pas été épargnés. Les fiches des malades ainsi que leurs lits ont été vandalisés. 21 motos appartenant à la population ont été également ravis par ces rebelles. (Radio Okapi)
Une nouvelle attaque attribuée au « Mouvement du 23 mars », qui se fait également appeler Armée révolutionnaire du Congo, a visé mardi une position de l'armée congolaise dans le territoire de Rutshuru, à plusieurs dizaines de kilomètres au nord de la ville de Goma. Le bilan fait état d’une vingtaine de soldats tués lors des combats, selon des sources locales et la société civile.
Les forces armées congolaises confirment les affrontements mais pas les lourdes pertes. Elles confirment néanmoins qu’un colonel fait partie des victimes. L'attaque a visé une position de l'armée près du parc des Virunga, à Nyesisi. Des pertes ont également été enregistrées du côté des rebelles, mais aucune source encore moins l’armée ne précise leur nombre. Ce n’est qu’hier que le gouverneur militaire de cette province s’est rendu dans la région pour une visite de « réconfort des troupes ».
C'est le résultat de dix jours d'enquête conjointe menée par les polices nigérienne, française et espagnole. Une vingtaine de personnes ont été interpellées à Niamey et Maradi, selon la police nigérienne. Des objets et faux documents ont également été saisis. Des photos, publiées par des médias nigériens, montrent par exemple des plaques d'immatriculation et des documents d'identité.
Sur les réseaux sociaux, la délégation de l'Union européenne au Niger évoque le démantèlement d'un réseau dédié à la fraude documentaire et indique que l'atelier de ce groupe a été identifié. … Selon les résultats de cette enquête conjointe,les trafiquants opèrent entre la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Nigeria, le Togo, le Niger et l'Europe.
La filière démantelée était structurée par catégorie d'activité : organisation du trafic de migrants à destination de l'Europe par avion, avec faux documents d'identité et/ou de voyage, confection de faux documents administratifs ou privés. (RFI)
Près de 40% de la population souffre d'une "pénurie extrême de nourriture" dans la région éthiopienne du Tigré, ravagée par la guerre depuis bientôt 15 mois, a annoncé vendredi le Programme alimentaire mondial (PAM). Cette situation dramatique est aggravée par la réduction des activités humanitaires dans la région en raison des pénuries de carburant et d'un regain des combats qui limitent les possibilités d'acheminement de l'aide.
Plus tôt vendredi, le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé que les ONG humanitaires internationales avaient épuisé leur stock de carburant, se voyant contraintes de "délivrer à pied le peu de fournitures et de services humanitaires restants, dans la mesure du possible". (RTBF)
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a estimé, vendredi, que la France et ses partenaires européens vont devoir "adapter" leur dispositif antijihadiste au Sahel, en raison de "la rupture du cadre politique et du cadre militaire" au Mali.
La France et ses partenaires européens ne peuvent "pas rester comme cela" au Mali, du fait des tensions croissantes avec la junte, a averti, vendredi 28 janvier, le ministre français des Affaires étrangères. Leur dispositif antijihadiste au Sahel vont devoir être adaptés, a ajouté Jean-Yves Le Drian. "Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l'état", a-t-il déclaré sur la radio RTL.
"Il est clair que la situation en l'état ne peut pas perdurer", a insisté le chef de la diplomatie française, sans toutefois dire s'il envisageait un retrait de la force française Barkhane du Mali. (France24)
La CEDEAO est "déterminée" à faire en sorte que les coups d'Etat militaires soient un échec, a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Niger Hassoumi Massoudou à Paris, jeudi. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian accueille son homologue nigérien, Hassoumi Massoudou, à Paris après le report d'une réunion entre l'UE et les pays du G5 Sahel en raison du coup d'État au Burkina Faso.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que la junte militaire au Mali était "illégitime et prenait des mesures irresponsables" après que le gouvernement de transition du pays d'Afrique de l'Ouest a déclaré qu'aucune autorisation n'avait été donnée à la force militaire danoise de s'y déployer. …
Sur le Burkina Faso, Le Drian a exprimé sa "préoccupation et sa condamnation du renversement des autorités légales" après qu'une junte militaire a pris le contrôle du pays il y a quelques jours et détient le président démocratiquement élu après une journée de fusillades dans la capitale du pays d'Afrique de l'Ouest. (AfricaNews/AFP)
La conseillère du secrétaire général des Nations Unies pour la Libye, Stephanie Williams, a appelé dimanche les membres de la Chambre des représentants (le Parlement libyen) à définir un nouveau calendrier pour les élections générales dans le pays. Mme Williams a tenu ces propos au cours de sa rencontre avec Aguila Saleh, le président du Parlement, dans la ville orientale d'Al-Gubba.
"J'ai appelé tous les parlementaires à prendre part à la session en cours, à assumer leur responsabilité envers le peuple libyen et à fixer une nouvelle date et une voie claire vers les élections (...) dans les délais impartis par le Forum de dialogue politique libyen parrainé par l'ONU", a indiqué Mme Williams sur Twitter. La solution à la crise de légitimité des institutions nationales ne pourra être trouvée que dans les urnes, a noté Mme Williams.