Au Mali, six chefs du JNIM et de la rébellion touareg visés par des sanctions financières 16/03/2024
Un arrêté du ministère de l'Economie daté du 8 mars gèle pour six mois renouvelables "les biens et ressources économiques" d'Iyad Ag Ghaly, à la tête du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM suivant l'acronyme arabe), et Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina, dans la même alliance.
Quatre autres hommes sont visés: Alghabass Ag Intalla, Bilal Ag Acherif, Fahad Ag Almahmoud et Achafagui Ag Bouhada, des chefs de la rébellion touareg qui a repris les armes contre l'Etat malien en 2023. Le décret présente ces derniers comme membres ou alliés du JNIM. Les incidences concrètes du gel de leurs avoirs ne sont pas claires...
Les six hommes, qui ont une longue histoire d'engagement armé contre l'Etat central, figuraient déjà sur une liste de personnes visées par l'ouverture d'une enquête judiciaire annoncée le 28 novembre par la justice malienne pour les mêmes motifs. [AFP]
Sénégal: réunion du parti présidentiel pour renouveler le soutien à la candidature d'Amadou Ba 14/03/2024
Au Sénégal, il n’y a plus que 10 jours avant la présidentielle du 24 mars. Alors que les médias sénégalais évoquaient un candidat, Amadou Ba, peu soutenu par la coalition au pouvoir qui l’a désigné, avec une campagne qui peinait à démarrer, une réunion des cadres du parti du président, l’Alliance pour la République (APR) a servi ce mercredi 13 mars à renouveler la confiance au candidat de la majorité...
Car ces derniers jours, les déclarations de certains ministres permettaient de douter de leur soutien au candidat de la majorité. Certaines sources ont même fait état de budget et de matériel de campagne qui tardait à être débloqué, voire de la possibilité de changer de candidat en cours route.
Voilà qui devrait donc apporter un peu de clarté pour les 10 jours qui restent avant la présidentielle, et permettre de relancer une campagne électorale qui peinait à démarrer du côté de la coalition au pouvoir. [RFI]
Des dizaines de personnes enlevées dans le nord-ouest du Nigeria 13/03/2024
Des hommes armés ont enlevé mardi des dizaines de personnes dans l'Etat nigérian de Kaduna (nord-ouest), quelques jours après le rapt de plus de 250 élèves d'une école de la même région, ont rapporté deux représentants locaux et une source aux Nations unies.
Selon le conseiller local Abubakar Buda interrogé par la chaîne de télévision nigériane Channels TV, des hommes armés ont pris d'assaut un village du district de Kajuru mardi matin et sont passés de maison en maison pour enlever des habitants, ouvrant le feu de façon sporadique...
Une source onusienne, non autorisée à s'exprimer dans la presse, a confirmé auprès de l'AFP que des hommes en armes avaient attaqué le village tôt mardi...
Ces enlèvements sont survenus au moment où les forces de sécurité recherchent plus de 250 élèves kidnappés le 7 mars dans leur école, située à Kuriga, dans le même Etat, à quelque 150 kilomètres de ce village. [AFP]
Niger : une délégation américaine a rencontré le premier ministre du régime militaire 13/03/2024
Une délégation de hauts responsables américains a rencontré, mardi 12 mars à Niamey, plusieurs membres du régime militaire issu d’un coup d’Etat au Niger, dont le premier ministre, selon la télévision nationale...
En début d’après midi, le département d’Etat américain avait annoncé la venue de Molly Phee, d’une haute responsable du Pentagone, Celeste Wallander, et du commandant en chef du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), Michael Langley...
Selon une source diplomatique, la délégation rencontrera mercredi le chef du régime militaire, le général Abdourahamane Tiani. Washington a suspendu sa coopération avec le Niger après le coup de force du 26 juillet qui a renversé le président élu, Mohamed Bazoum. Mais les Etats-Unis ont encore un millier de soldats au Niger, stationnés dans une base située dans le désert et engagés dans la lutte antidjihadiste, bien que les mouvements aient été limités depuis la prise du pouvoir par les militaires. [Le Monde avec AFP]
Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo candidat du PPA-CI pour la présidentielle de 2025 12/03/2024
L'ancien président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a accepté samedi 9 mars d'être le candidat du Parti du peuple africain - Côte d'Ivoire (PPA-CI) à l'élection présidentielle de 2025, a déclaré son porte-parole, Katinan Koné, à l'issue d'une réunion du comité central du parti.
L'élection devrait se tenir en octobre 2025. Le président Alassane Ouattara, qui a été réélu en 2020, n'a pas encore précisé s'il se représenterait. M. Gbagbo, président de la Côte d'Ivoire de 2000 à 2011, a lancé le Parti du peuple africain - Côte d'Ivoire en 2021, à la suite de son acquittement pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI). [Reuters]
Déclaration conjointe non contraignante de la Mauritanie et l'UE sur les migrations 09/03/2024
La Mauritanie et l’Union européenne (UE) ont signé et rendu publique, jeudi 7 mars à Nouakchott, une déclaration conjointe (non contraignante juridiquement) établissant le renforcement d’un partenariat sur les migrations. Les points concernant notamment la gestion et la lutte contre la migration irrégulière étaient très attendus par l’opinion publique, après avoir fait l’objet de spéculations sur les réseaux sociaux...
D’après la feuille de route annexée à la déclaration, cinq thématiques autour de la migration feront l'objet d'une concertation : un chapitre pour faciliter la cohésion sociale des jeunes à travers des opportunités socio-économiques, un autre pour accompagner la Mauritanie à répondre à l’afflux de réfugiés et soutenir les communautés qui les accueillent, ou encore un pour soutenir la mobilité des étudiants en améliorant par exemple les procédures de délivrance de visas.
Mais il y a aussi des chapitres très attendus, comme ceux concernant la lutte contre l’immigration irrégulière et le trafic de migrants, ou celui concernant la gestion, la surveillance et le contrôle des frontières. [RFI]
Présidentielle 2024 en Tunisie : le grand flou 09/03/2024
La présidentielle tunisienne doit en principe se tenir en octobre prochain. Mais beaucoup d’incertitudes planent encore sur son organisation du fait de contradictions entre la Constitution de 2022 et la loi électorale...
Selon la Constitution de 2022, fondement du système politique imaginé par Kaïs Saïed, dispose – dans sa section première relative au président de la République figurant au chapitre V – tout Tunisien, non binational, né de parents et grands-parents uniquement tunisiens, âgé de 40 ans au moins et jouissant de ses droits civiques et politiques, peut se présenter aux élections...
Pour sortir de cette ambiguïté, le président candidat Kaïs Saïed a pris la peine de rappeler que le texte constitutionnel prévaut sur tout autre...
Autre problème de taille : l’absence de Cour constitutionnelle. En cas de contradiction ou de nécessité d’une interprétation de la Constitution et de mise en application de la loi électorale, il revient normalement à la Cour constitutionnelle, instituée par la loi fondamentale adoptée en 2022, de trancher. Or cette institution, dont les membres sont essentiellement des magistrats et des juristes désignés directement par le président de la République, n’a toujours pas été mise en place. [Jeune Afrique]
Sénégal: l'Assemblée nationale adopte une loi d'amnistie en pleine crise politique 07/03/2024
L'Assemblée nationale a adopté une loi d'amnistie pour les crimes commis entre février 2021 et 2024, en lien avec des manifestations ou des accusations politiques. Après une très longue journée de débat, cette loi d'amnistie a finalement été adoptée à une assez courte majorité, 94 voix pour et 49 voix contre.
Les députés de la majorité ont bénéficié du soutien des parlementaires du parti de Karim Wade, le Parti démocratique sénégalais (PDS). L'objectif de cette loi est de réconcilier le pays après trois ans d'un climat politique extrêmement tendu. Mais le texte est loin de faire l'unanimité dans la société sénégalaise, qui craint que cette loi ne permette l'impunité de ceux qui ont commis des crimes durant cette période.
Soixante personnes sont mortes dans les manifestations ces trois dernières années, selon Amnesty International. Aucun responsable n'a encore été poursuivi et ne pourra l'être désormais après cette amnistie. (RFI)
Plus de 110.000 déplacés après des attaques jihadistes au Mozambique 07/03/2024
Les récentes attaques jihadistes dans le nord du Mozambique ont provoqué le déplacement de déjà plus de 110.000 personnes, dont plus de 60.000 enfants, a souligné mardi l'ONG Save the children.
"Plus de 61.000 enfants ont fui une nouvelle vague de violences" dans la province de Cabo Delgado ces deux derniers mois, a déclaré l'organisation caritative dans un communiqué. De nouveaux troubles ont éclaté dans cette province avant Noël, et se poursuivent de manière sporadique mais soutenue, selon des sources locales et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L'agence onusienne a précisé lundi que le nombre de personnes déplacées atteignait 112.894 pour la période allant du 22 décembre au 3 mars. Des milliers de familles ont fui en bus, en pirogue ou à pied...
Depuis octobre 2017, la province riche en gaz dans le nord de l'ancienne colonie portugaise est le théâtre d'une insurrection menée par des jihadistes liés au groupe Etat islamique (EI).
Sénégal: liberté provisoire pour un opposant accusé d'"offense au chef de l'Etat" 07/03/2024
Un opposant sénégalais a été "remis en liberté provisoire" mardi après plus de deux mois de détention pour "offense au chef de l'Etat", a appris l'AFP auprès de son avocat et de son parti. L'avocat Moussa Diop, un ancien responsable du parti présidentiel passé ensuite à l'opposition, est chef d'une coalition politique. Il "a bénéficié d'une liberté provisoire assortie d'un contrôle judiciaire" mardi, a affirmé à l'AFP son avocat Moussa Sarr. Il est sorti dans l'après-midi de prison à Dakar, a indiqué à l'AFP son entourage.
Moussa Diop avait annoncé sa candidature à la présidentielle mais ne figure pas parmi les 19 prétendants retenus pour ce scrutin initialement prévu le 25 février et reporté sine die le 3 février avant d’être fixé au 24 mars prochain.
Me Diop avait été écroué le 10 décembre après avoir porté des allégations, démenties par les autorités, sur une exploration de diamants impliquant selon lui le président Macky Sall. Il avait évoqué la délivrance d'une autorisation d'exploration de diamants dans le nord du pays à un célèbre industriel et mis en cause un ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la présidentielle. Tous deux avaient aussi démenti ces propos. (AFP)
Burkina Faso : au moins cinq morts dans le crash d'un aéronef dans l’Est 06/03/2024
Au moins cinq personnes ont trouvé la mort et deux autres blessées mercredi, dans le crash d'un aéronef civil dans la ville de Diapaga (région de l'Est du Burkina Faso), a appris Anadolu de sources concordantes.
"Cinq (05) personnes ont malheureusement perdu la vie et deux (02) autres sont blessées, selon un bilan provisoire", a indiqué dans un communiqué le ministère burkinabè des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière qui a expliqué que l’accident a eu lieu mercredi aux environs de 12H45.
"Selon les témoignages recueillis, l'avion a raté son décollage ", a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB/officielle) ajoutant que l’appareil appartient à la compagnie privée Lead Air qui rallie Ouagadougou à Diapaga depuis près de trois mois.
La ville de Diapaga, située à environ 430 km à l’Est du Burkina Faso, est difficile d’accès à cause des attaques terroristes. En plus des liaisons aériennes, les forces de défense et de sécurité burkinabè organisent régulièrement des convois de ravitaillement de cette localité. [AA]
Kaïs Said à Alger pour renforcer les liens avec son puissant voisin 04/03/2024
Invité à participer aux travaux du 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz, qui se tenait à Alger du 29 février au 2 mars, le président tunisien Kaïs Saïed s’y est rendu en compagnie de son ministre conseiller, le médecin militaire Mustapha Ferjani, qui a assisté à sa rencontre avec Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d’Iran. Un moment très attendu par le président tunisien, qui a une certaine admiration pour l’Iran, et n’est pas insensible à la question de la gouvernance islamique.
Son hôte, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, lui a aussi permis de rencontrer l’émir du Qatar, aidant ainsi la Tunisie à relancer ses partenariats, même si ce ne sont que des promesses très générales qui ont été formulées à l’occasion de ces entretiens.
Le sommet a surtout été l’occasion pour le président algérien de s’assurer de la solidité de ses liens avec Kaïs Saïed, auquel il a tenu la main depuis sa descente d’avion et tout le long de la remontée du tapis rouge. Une image assez insolite destinée à marquer les esprits. [Jeune Afrique]
Au Soudan, la frontière entre le Tchad et le Darfour toujours fermée à l’aide humanitaire 04/03/2024
Vendredi dernier, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk avait exhorté les deux généraux ennemis, Hemetti et Al-Burhan, à laisser passer l’aide humanitaire. Le gouvernement soudanais a de nouveau refusé samedi 2 mars la demande de l’agence des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, de laisser passer des convois humanitaires.
Pour le gouvernement soudanais, basé à Port Soudan, il en va de la sécurité du pays. Le gouvernement du général Al-Burhan accuse les paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Hemetti d’être ravitaillés en armes via cette frontière avec le Tchad.
Selon les Nations unies, 25 millions de Soudanais nécessitent une assistance alimentaire. Vendredi dernier, le haut-commissaire des Nations Unis aux droits de l’homme, Volker Turk a à nouveau exhorté les deux belligérants à laisser passer l’aide humanitaire. [RFI]
Tchad: le chef de la transition Mahamat Déby annonce sa candidature à la présidentielle 04/03/2024
Le chef de la junte au pouvoir depuis 2021 au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 6 mai, trois jours après que l'armée a tué son principal rival, un "assassinat" selon l'opposition...
Mahamat Déby promettait aussitôt de rendre le pouvoir aux civils par des élections après une transition de 18 mois mais, ce terme échu, il l'avait prolongée de deux ans. L'opposition dénonçait une "succession dynastique" des Déby dans ce vaste Etat sahélien d'Afrique centrale, deuxième pays le moins développé au monde selon l'ONU.
La date du premier tour de la présidentielle, le 6 mai, a été annoncée mardi seulement, un peu plus de deux mois avant le scrutin, qui s'annonce prometteur pour le général Déby, bientôt 40 ans, en l'absence de rival sérieux dans une opposition muselée ou violemment réprimée. [AFP]
Sénégal: La journaliste Maimouna Ndour Faye victime d’une agression 01/03/2024
La journaliste et directrice de la télévision privée 7 tv, Maimouna Ndour Faye, a été victime d’une agression, jeudi soir, devant son domicile, a-t-on appris de sources médiatiques. Maimouna Ndour Faye a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait de travail. Elle a été admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.
Selon son collègue Mamadou Awa Ndiaye, interrogé par la TFM, les médecins ont assuré que sa vie est hors de danger, mais qu’elle souffre “atrocement”.
‘’Après son émission, elle est rentrée chez elle. Dès qu’elle est descendue de son véhicule, un individu l’a assommée, traînée et poignardée à trois reprises. Puisqu’elle parlait au téléphone, la personne avec qui elle communiquait, a eu l’intelligence d’appeler ses proches qui sont vite venus à son secours”, a expliqué le journaliste sur les circonstances de l’agression. (Agence de Presse Sénégalaise)
Sénégal: Le gouvernement a adopté le projet de loi d’amnistie des faits de violence survenus entre 2021 et 2024 29/02/2024
Le Conseil des ministres a examiné et adopté, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024.
L’adoption du projet de loi par le gouvernement survient à la suite de la promesse faite par Macky Sall, lundi dernier, à l’ouverture du dialogue national, de proposer une "loi d’amnistie générale des faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024". Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale "dans les meilleurs délais", selon le communiqué du Conseil des ministres.
"Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale, après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024", a déclaré Macky Sall à l’ouverture du dialogue national. Il faisait allusion aux violences politiques survenues notamment en 2021 et 2024, au cours desquelles de nombreuses personnes ont été tuées, blessées ou emprisonnées. [Agence de Presse Sénégalaise]
Tchad: L'opposant tchadien Yaya Dillo tué dans les événements à N'Djamena 29/02/2024
L'opposant tchadien a été tué dans les événements survenus mercredi à N'Djamena, la capitale tchadienne. Selon le procureur Oumar Mahamat Kedelaye, cité par AFP, Yaya Dillo a été tué lors d'un échange de tirs avec les forces de sécurité. Mercredi à N'Djamena, les habitants ont confirmé avoir entendus des coups de feu nourris près du siège de sa formation politique, Parti socialiste sans frontière (PSF).
Quelques heures plus tôt, une attaque a ciblé le bâtiment de l'agence de sécurité de l'agence de sécurité intérieure. Cette attaque a été attribuée aux éléments de l'opposant.
Dans un message publié sur Facebook mercredi matin, Yaya Dillo a déclaré que les militaires étaient venus le chercher au siège de son parti. Le gouvernement a également déclaré que le PSF était impliqué dans une récente "tentative d'assassinat" du président de la Cour suprême.
M. Dillo a nié tout lien avec cette attaque, qu'il a qualifiée de "mise en scène" selon l'AFP. M. Dillo est un opposant virulent au président Mahamat Déby, dont il est également le cousin. [BBC]
Assassinat du présentateur camerounais Martinez Zogo: requalification des chefs d'accusation contre cinq personnes 27/02/2024
Au Cameroun, nouvelle étape dans l’enquête sur l'assassinat du présentateur Martinez Zogo ce 26 février 2024 avec la requalification des chefs d'accusation contre certaines des personnes mises en cause.
Le tribunal militaire, en charge de l'information judiciaire, a notifié le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations du service de contre-espionnage camerounais (DGRE), et Martin Stéphane Savom, maire de la commune de Bibey, deux des accusés dans cette affaire, qu'ils seront désormais poursuivis pour « complicité d'assassinat ».
Trois autres protagonistes devront, quant à eux, répondre de l'accusation « d'assassinat ». [RFI]
Au Sénégal, le président Macky Sall annonce un projet de loi d’amnistie générale 27/02/2024
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a annoncé lundi 26 février, au cœur d’une grave crise autour du report de la présidentielle, un projet de loi d’amnistie générale pour les faits liés aux troubles connus par son pays depuis 2021. ...
Un certain nombre des concurrents de M. Sall se sont ainsi rendus lundi à la Cour constitutionnelle pour demander à ses membres de constater formellement le manquement du chef de l’Etat à son devoir d’organiser la présidentielle. L’un d’eux, Cheikh Tidiane Dieye, voit en ce « dialogue national » un « théâtre » que le chef de l’Etat « aurait pu organiser au Grand Théâtre » de Dakar.
Depuis 2021, des centaines de personnes ont été arrêtées et poursuivies sous différents chefs. Parmi elles figurent des personnalités politiques de premier plan, dont l’opposant antisystème Ousmane Sonko, au cœur de l’agitation, et son second, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle. Des centaines d’opposants ont déjà été libérés depuis dix jours. [Le Monde]
En Tunisie, des familles d’opposants détenus demandent leur libération 23/02/2024
Les familles d’opposants détenus depuis un an en Tunisie pour « complot contre la sécurité de l’État » et dont certains sont en grève de la faim, ont appelé mercredi les autorités à les libérer.
Depuis février 2023, plus de vingt opposants, hommes d’affaires et autres personnalités, ont été arrêtés en Tunisie, dont certains sont qualifiés de « terroristes » par le président tunisien Kaïs Saïed, qui détient les plein pouvoirs. Ils sont soupçonnés de « complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État ».
« Depuis un an, ils sont en prison sans aucun crime ou accusation, il s’agit d’une détention arbitraire et d’un crime contre l’humanité », a déclaré lors d’une conférence de presse à Tunis Ezzedine Hazgui, père de l’opposant incarcéré Jawhar Ben Mbarek...«
La grève de la faim commence a avoir des effets sur leur santé, mais ils insistent pour continuer », a affirmé lors de la conférence de presse l’avocate Dalila Msaddek, qui fait partie de leur comité de défense. [Jeune Afrique avec AFP]
Les ouragans Milton et Hélène provoquent une tornade de désinformation aux Etats-Unis
Présidentielle américaine - Les électeurs surtout inquiets de la désinformation émanant des politiciens
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré (RSF)
RESSOURCES...MARCHES...MONNAIES... - 22/11/2024
La Bourse de Paris termine dans le vert, les investisseurs anticipent des baisses de taux
La Bourse de Paris atone, freinée par des tensions géopolitiques
Mali: le PDG de la société minière australienne Resolute arrêté et placé en garde à vue à Bamako
Les Bourses européennes chutent en clôture
En Ouganda, l’opposant Kizza Besigye accusé d’atteinte à la sécurité nationale
Révision de la Constitution en RDC: des opposants signent une déclaration commune à Kinshasa
22/11/2024
Visite d'Etat du président du Nigeria en France, une première depuis 24 ans
22/11/2024
RDC: Les ADF attaquent une position de l’armée au nord de Beni
19/11/2024
Le bilan des morts au Soudan est bien plus élevé, selon une étude
19/11/2024
La Bourse de Paris termine dans le vert, les investisseurs anticipent des baisses de taux
France : les descendants d’immigrés se sentent tout autant discriminés que les immigrés (Insee)
La CPI condamne un chef djihadiste malien à dix ans d’emprisonnement pour crimes de guerre
Révision de la Constitution en RDC: des opposants signent une déclaration commune à Kinshasa
Notre Charte Éthique - 29/01/2024
NOS LIGNES DIRECTRICES ÉDITORIALES
Nota : les commentaires suscités par les articles sont modérés avant leur publication éventuelle.
Responsable des publications : Momar DIENG