Le chef de l'opposition de gauche radicale Julius Malema a lancé dimanche sa campagne pour les élections de 2019 et affiché ses ambitions présidentielles en prenant avec virulence ses distances avec l'Alliance démocratique, ex-partenaire de coalition de son parti à la tête de grandes villes d'Afrique du Sud.
Le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale), a lors d'un rassemblement à Johannesburg, confirmé qu'il tenterait d'évincer le maire de Port Elizabeth dont l'administration a été soutenue par EFF depuis les élections de 2016.
Le maire de cette ville de la côte sud, Athol Trollip, est membre de l'Alliance démocratique (DA), principal parti d'opposition qui a gouverné Port Elizabeth ainsi que Johannesburg et Pretoria avec le soutien du parti EFF de M. Malema.
Mais depuis la démission en février du président Jacob Zuma, qui a été longtemps la cible des critiques belliqueuses de M. Malema, le parti EFF s'en prend à l'Alliance démocratique, l'accusant d'être un parti raciste qui défend les interêts des blancs.
"Tous les blancs qui votent pour DA, qui sont furieux à propos de ce que nous allons réaliser à Port Elizabeth ... Vous tous, vous pouvez aller en enfer, vous êtes le cadet de nos soucis. Nous ne nous soucions pas des sentiments des blancs", a-t-il lancé, sous les applaudissements de la foule.
"Nous ne haïssons pas les blancs, nous aimons simplement les noirs", a-t-il ajouté.
M. Malema a tenté de renouer avec le Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis l'accession au pouvoir du nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a succédé à Jacob Zuma.
"Ramaphosa doit faire ce qu'il convient de faire. Cela nous est égal qu'il soit un milliardaire, nous voulons qu'il fasse ce qu'il faut faire", a poursuivi M. Malema.
Le parti des Combattants pour la Liberté économique, fondé en 2013 par M. Malema lorqu'il a été expulsé de l'ANC en même temps que plusieurs alliés, est le troisième parti pour ce qui concerne le nombre de députés à l'Assemblée nationale.
Dans son discours, M. Malema a salué la résolution de l'ANC pour une réforme de la Constitution afin d'autoriser la redistribution des terres agricoles, détenues principalement par des blancs, au profit de la majorité noire.
"Nous n'écouterons aucun Britannique, nous n'écouterons pas le parlement européen, nous n'écouterons pas l'ONU, nous écouterons le peuple d'Afrique du Sud", a lancé M. Malema, qui a défendu cette motion adoptée à une large majorité fin février par le parlement.
Il faisait allusion à une lettre envoyée mardi par la députée du parti britannique populiste UKIP Janice Atkinson au ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson appelant le gouvernement à se saisir de ce sujet de la redistribution des terres agricoles en Afrique du Sud.
M. Malema a également exhorté les sympathisants des EFF à s'inscrire sur les listes électorales, affirmant que s'ils ne le faisaient pas, ils sont des "criminels". (AFP)
Le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale), a lors d'un rassemblement à Johannesburg, confirmé qu'il tenterait d'évincer le maire de Port Elizabeth dont l'administration a été soutenue par EFF depuis les élections de 2016.
Le maire de cette ville de la côte sud, Athol Trollip, est membre de l'Alliance démocratique (DA), principal parti d'opposition qui a gouverné Port Elizabeth ainsi que Johannesburg et Pretoria avec le soutien du parti EFF de M. Malema.
Mais depuis la démission en février du président Jacob Zuma, qui a été longtemps la cible des critiques belliqueuses de M. Malema, le parti EFF s'en prend à l'Alliance démocratique, l'accusant d'être un parti raciste qui défend les interêts des blancs.
"Tous les blancs qui votent pour DA, qui sont furieux à propos de ce que nous allons réaliser à Port Elizabeth ... Vous tous, vous pouvez aller en enfer, vous êtes le cadet de nos soucis. Nous ne nous soucions pas des sentiments des blancs", a-t-il lancé, sous les applaudissements de la foule.
"Nous ne haïssons pas les blancs, nous aimons simplement les noirs", a-t-il ajouté.
M. Malema a tenté de renouer avec le Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis l'accession au pouvoir du nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a succédé à Jacob Zuma.
"Ramaphosa doit faire ce qu'il convient de faire. Cela nous est égal qu'il soit un milliardaire, nous voulons qu'il fasse ce qu'il faut faire", a poursuivi M. Malema.
Le parti des Combattants pour la Liberté économique, fondé en 2013 par M. Malema lorqu'il a été expulsé de l'ANC en même temps que plusieurs alliés, est le troisième parti pour ce qui concerne le nombre de députés à l'Assemblée nationale.
Dans son discours, M. Malema a salué la résolution de l'ANC pour une réforme de la Constitution afin d'autoriser la redistribution des terres agricoles, détenues principalement par des blancs, au profit de la majorité noire.
"Nous n'écouterons aucun Britannique, nous n'écouterons pas le parlement européen, nous n'écouterons pas l'ONU, nous écouterons le peuple d'Afrique du Sud", a lancé M. Malema, qui a défendu cette motion adoptée à une large majorité fin février par le parlement.
Il faisait allusion à une lettre envoyée mardi par la députée du parti britannique populiste UKIP Janice Atkinson au ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson appelant le gouvernement à se saisir de ce sujet de la redistribution des terres agricoles en Afrique du Sud.
M. Malema a également exhorté les sympathisants des EFF à s'inscrire sur les listes électorales, affirmant que s'ils ne le faisaient pas, ils sont des "criminels". (AFP)