Elle était considérée comme une des pièces capitales de l’affaire dite « Forces spéciales », un des cerveaux d’un projet annoncé et présenté comme un gigantesque plan de déstabilisation terroriste contre le pays. Mais après plus de sept mois de détention, Amy Dia, responsable du parti Pastef, a recouvré la liberté ce 4 mars puis aussitôt placée sous contrôle judiciaire, indique Me Moussa Sarr, son avocat cité par plusieurs médias.
Outre l’interdiction de sortie du territoire national qui lui a été notifiée Amy Dia devra remettre son passeport aux autorités judiciaires sous quinzaine et se déplacer pour émarger au niveau de l’autorité judiciaire qui lui aura été désignée.
Ces derniers jours, les pressions ont été fortes au niveau des femmes de Pastef pour réclamer sa libération. Une de ses filles est même montée au créneau pour exiger que sa maman leur revienne saine et sauve. A ce propos, quelques médias ont rapporté les soucis de santé de la militante de Pastef dus à une longue détention. [IMPACT.SN]
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