Au Burundi, les évêques dénoncent la tentation du "monopartisme", les exécutions extrajudiciaires, la "corruption" et "l'impunité" dans le pays, à un an des élections législatives. C'était dans un message lu dimanche, 14 avril dans les milliers d'églises de ce pays d'Afrique de l'Est...
Ces propos interviennent quelques semaines après l'éviction de l'opposant historique Agathon Rwasa de la présidence du principal parti d'opposition, le CNL, dans ce qui a été dénoncé par ses partisans et des ONG de défense des droits humains comme une manoeuvre du gouvernement...
Pratiquée par plus des deux-tiers de la population, la religion catholique est la principale confession au Burundi, dirigé depuis 2020 par Evariste Ndayishimiye, un fervent catholique, après le décès du président Pierre Nkurunziza, un évangélique qui a tenu le pays d'une main de fer durant 15 ans. [AFP]