"Les décès dus à d'autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté", indique l'Insee, qui mentionne "les deux épidémies de grippe" en mars-avril et en décembre 2022, et aussi les fortes chaleurs pendant l'été 2022.
675.000 personnes sont mortes en France en 2022. L'Insee a constaté la persistance d'une nette surmortalité par rapport à une année "normale" (hors épidémie ou évènement inhabituel), que le Covid-19 ne suffit pas à expliquer, selon les chiffres publiés ce mardi 6 juin par l'Institut de la statistique.
L'Insee compte en effet 53.800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l'âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédentes.
L'écart à la prévision (+8,7%) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9%) et en 2020 (+7,8%) - l'année ou l'épidémie de Covid-19 avait explosé. Pourtant le virus a nettement moins tué en 2022, avec 38.300 morts contre 59.100 en 2021, selon les chiffres de Santé Publique France.
"Les décès dus à d'autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté", indique l'Insee, qui mentionne "les deux épidémies de grippe" en mars-avril et en décembre 2022, et aussi les fortes chaleurs pendant l'été 2022.
"Enfin, l'épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d'effets indirects, comme des reports d'opérations ou des baisses de dépistage d'autres maladies", indique l'Insee.
La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d'espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l'Insee. "Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause" dans la tendance à la baisse de la mortalité "mais sans qu'il soit encore possible de l'identifier", indique l'institut.
675.000 personnes sont mortes en France en 2022. L'Insee a constaté la persistance d'une nette surmortalité par rapport à une année "normale" (hors épidémie ou évènement inhabituel), que le Covid-19 ne suffit pas à expliquer, selon les chiffres publiés ce mardi 6 juin par l'Institut de la statistique.
L'Insee compte en effet 53.800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l'âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédentes.
L'écart à la prévision (+8,7%) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9%) et en 2020 (+7,8%) - l'année ou l'épidémie de Covid-19 avait explosé. Pourtant le virus a nettement moins tué en 2022, avec 38.300 morts contre 59.100 en 2021, selon les chiffres de Santé Publique France.
"Les décès dus à d'autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté", indique l'Insee, qui mentionne "les deux épidémies de grippe" en mars-avril et en décembre 2022, et aussi les fortes chaleurs pendant l'été 2022.
"Enfin, l'épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d'effets indirects, comme des reports d'opérations ou des baisses de dépistage d'autres maladies", indique l'Insee.
La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d'espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l'Insee. "Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause" dans la tendance à la baisse de la mortalité "mais sans qu'il soit encore possible de l'identifier", indique l'institut.
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