PARIS (Reuters) - Alexandre Benalla s’est exprimé vendredi sur le plateau de TF1 pour “rétablir un peu de justice” dans l’affaire qui le concerne et disculper Emmanuel Macron de toute responsabilité dans un incident qu’il a qualifié de “banal”. Tout en reconnaissant, selon des termes déjà employés dans un entretien au Monde, “une grosse bêtise”, Alexandre Benalla a réitéré l’hypothèse d’une affaire sortie dans la presse pour l’atteindre et, par là, viser le président.
“En terme de déferlement médiatique politique, c’est complètement fou cette histoire, ça part d’agissements qui sont réels, j’ai essayé d’appréhender des gens qui avaient commis un délit pour moi, et on est parti sur une histoire où on essaie d’engager la responsabilité du président de la République”, a-t-il déclaré.
“Je ne considère pas avoir commis d’acte répréhensible par la loi”, a-t-il martelé, avant de souligner combien il avait “mal vécu” la suspension de quinze jours décidée par l’Elysée pour le sanctionner.
“Je la trouve appropriée (la sanction, NDLR), je l’ai même mal vécue cette sanction parce que je considère ne rien avoir fait de mal à ce moment-là”.
Il confirme en outre n’avoir pas subi de réduction de son salaire. “J’ai pas constaté que mon salaire à la fin du mois a été réduit de moitié (...) J’ai compris que ces 15 jours allaient être pris sur les jours de vacances que je n’avais pas pris et qui devaient m’être payés”, a-t-il dit.
Malgré son retrait par sa hiérarchie des tâches d’organisation des déplacements du président, il explique sa présence à des événements en dehors du Palais de l’Elysée après son retour au travail.
“Il y a un déplacement privé à Giverny que j’ai organisé et ensuite il y a trois événements, le 14 juillet que je préparais depuis janvier (...) l’hommage à Simone Veil qui était piloté par la présidence (...) c’est pas un déplacement du président de la République en soi. Et le retour des Bleus qui a demandé à ce qu’on mobilise l’ensemble des personnes qu’il y avait à la chefferie de cabinet”, a-t-il justifié.
Alexandre Benalla a justifié en outre la nécessité de l’arme pour laquelle il bénéficiait d’un permis dans le cadre de ses tâches à l’Elysée. “J’ai été armé sur des déplacements privés du président (...) Je considère que je devais avoir cette arme sur moi. J’avais l’autorisation et je considérais que c’était nécessaire”, a-t-il dit.
L’ancien collaborateur mis en examen dimanche pour, notamment, “violences en réunion” et “immixtion dans l’exercice d’une fonction publique” juge qu’il ne s’est au fond “rien passé” dans l’affaire qu’il a déclenchée.
“C’est une histoire de droit commun, c’est banal, il ne se passe rien. J’ai entendu mon avocat dire c’est une affaire d’été, je suis assez d’accord avec lui, il n’y a pas d’affaire d’Etat là-dedans”.
“En terme de déferlement médiatique politique, c’est complètement fou cette histoire, ça part d’agissements qui sont réels, j’ai essayé d’appréhender des gens qui avaient commis un délit pour moi, et on est parti sur une histoire où on essaie d’engager la responsabilité du président de la République”, a-t-il déclaré.
“Je ne considère pas avoir commis d’acte répréhensible par la loi”, a-t-il martelé, avant de souligner combien il avait “mal vécu” la suspension de quinze jours décidée par l’Elysée pour le sanctionner.
“Je la trouve appropriée (la sanction, NDLR), je l’ai même mal vécue cette sanction parce que je considère ne rien avoir fait de mal à ce moment-là”.
Il confirme en outre n’avoir pas subi de réduction de son salaire. “J’ai pas constaté que mon salaire à la fin du mois a été réduit de moitié (...) J’ai compris que ces 15 jours allaient être pris sur les jours de vacances que je n’avais pas pris et qui devaient m’être payés”, a-t-il dit.
Malgré son retrait par sa hiérarchie des tâches d’organisation des déplacements du président, il explique sa présence à des événements en dehors du Palais de l’Elysée après son retour au travail.
“Il y a un déplacement privé à Giverny que j’ai organisé et ensuite il y a trois événements, le 14 juillet que je préparais depuis janvier (...) l’hommage à Simone Veil qui était piloté par la présidence (...) c’est pas un déplacement du président de la République en soi. Et le retour des Bleus qui a demandé à ce qu’on mobilise l’ensemble des personnes qu’il y avait à la chefferie de cabinet”, a-t-il justifié.
Alexandre Benalla a justifié en outre la nécessité de l’arme pour laquelle il bénéficiait d’un permis dans le cadre de ses tâches à l’Elysée. “J’ai été armé sur des déplacements privés du président (...) Je considère que je devais avoir cette arme sur moi. J’avais l’autorisation et je considérais que c’était nécessaire”, a-t-il dit.
L’ancien collaborateur mis en examen dimanche pour, notamment, “violences en réunion” et “immixtion dans l’exercice d’une fonction publique” juge qu’il ne s’est au fond “rien passé” dans l’affaire qu’il a déclenchée.
“C’est une histoire de droit commun, c’est banal, il ne se passe rien. J’ai entendu mon avocat dire c’est une affaire d’été, je suis assez d’accord avec lui, il n’y a pas d’affaire d’Etat là-dedans”.