Le 14 mars, la Cour constitutionnelle a déclaré le code conforme à la loi fondamentale ; le lendemain, Patrice Talon la promulguait. Le jour de la promulgation, la plateforme des OSC exhortait le président de la République à solliciter une deuxième lecture du code, sources potentielles de processus électoraux non inclusifs, selon la société civile. Mais la doléance est restée sans suite.
Ce mardi, le parti Les Démocrates tenait sa réunion classique sur l’actualité nationale. Dans la déclaration finale, le code électoral était toujours dans le collimateur avec ce regret : « L’absence de consensus autour de ce texte fondamental. Elle exhorte le peuple béninois à rester mobilisé et engagé contre l’arbitraire et l’exclusion ».
Le clergé qui, à la veille de l’examen des recours, s’était associé à d’autres leaders religieux pour dire qu’il s'opposait à ce code, n’a pas réagi officiellement. Des recours de citoyens devant la même Cour constitutionnelle contre le code sont maintenant possibles. Avant cette promulgation, seuls le président de la République et les députés avaient la légitimité pour le faire. [RFI]