Lors du dernier Conseil des ministres du gouvernement démissionnaire, mercredi 11 décembre, Emmanuel Macron a ouvertement critiqué les socialistes et leur implication dans la censure, révèle Le Parisien. Sans le nommer directement, le chef de l'État visait son prédécesseur, François Hollande.
Une censure au goût amer pour Emmanuel Macron. Lors du dernier Conseil des ministres du gouvernement démissionnaire de Michel Barnier, mercredi 11 décembre à l'Élysée, le chef de l'État s'est attardé sur le "front antirépublicain", qu'il avait déjà évoqué lors de son allocution présidentielle du jeudi 5 décembre. Comme le révèle Le Parisien, le président de la République a exprimé une colère vive à l'égard du Parti socialiste (PS).
"Les élus socialistes, et d’aucuns avaient des responsabilités éminentes, vont avoir du mal à expliquer à leurs électeurs qu’ils ont mêlé leurs voix au RN et à LFI", a pointé du doigt Emmanuel Macron qui, sans le nommer, visait directement François Hollande. Avant d'insister auprès des ministres démissionnaires : "Il importe que les Français comprennent bien qu’il y a des conséquences à la censure".
Emmanuel Macron veut élargir le "socle commun"
En pleines tractations pour nommer un nouveau Premier ministre, le président de la République a également reconnu que le "socle commun" devait s'élargir pour éviter une nouvelle censure. "Le sens des discussions que l’on mène est de voir si un socle plus large ou si un accord de non-censure est possible", a déclaré Emmanuel Macron. [6Medias]