En réunion de groupe, mardi 23 mai, les deux députés LFI ont refusé de siéger dans le nouveau bureau du parti pour l’année à venir, révèle Le Parisien. Une décision loin d’être anecdotique pour ceux que l’on appelle les “frondeurs”.
Le divorce est-il consommé entre une partie des députés de La France insoumise ? Mardi 23 mai, Clémentine Autain et Alexis Corbière ont refusé en réunion du groupe parlementaire LFI à l’Assemblée nationale, de siéger dans le nouvel organigramme du bureau du groupe, comme le révèle Le Parisien.
Pourtant membres influents de ce bureau, l’élu de Seine-Saint-Denis en était même vice-président, ils auraient dû être chargés des relations avec l’intergroupes de la Nupes au Palais-Bourbon pour l’une et de la lutte parlementaire contre l’extrême droite, pour le second.
Et si ce refus révélait un plus grand mal-être au sein du parti depuis certains mois ? En effet, Clémentine Autain et Alexis Corbière font partie des “frondeurs”, comme aime les surnommer la direction de LFI, ce noyau d’élus insoumis mis sur la touche de la direction du mouvement en décembre dernier.
D’après le quotidien, ce nouveau “mélodrame” a fracturé le groupe en trois : la direction et les fidèles de Mélenchon d’un côté, les frondeurs de l’autre et, au milieu, les députés ne prenant pas parti. Selon un dirigeant insoumis, ils ont tous deux fait dans “l’ego-trip”, les taxant même du surnom de la “bande des melons”.
Un désir d’apaisement avant un nouveau départ ?
Lors de la réunion, Clémentine Autain et Alexis Corbière auraient regretté que les proches du candidat à la dernière présidentielle aient “voulu les virer du bureau”. “Tout le monde voulait les désigner et ils ont pris un peu à témoin le groupe. C’est dommage parce que c’était unanime qu’ils soient au bureau”, a dit au Parisien un député proche de Jean-Luc Mélenchon.
Au final, ils ont demandé à ne plus siéger dans le bureau, de même que François Ruffin, autre frondeur, mais qui l’a indiqué la veille de la tenue de la réunion.
Selon un député, Clémentine Autain et Alexis Corbière “ont quand même tous les deux dit : on verra dans quelques mois si ça va mieux”. Un désir d’apaisement dans le groupe ? C’est ce qu’a assuré le second au Parisien, mais certains voient ce retrait comme une éviction, alors qu’ils restent en froid avec le chef de file insoumis.
“Je ne nourrirai pas des prétextes à dire que je dénigre LFI”, a-t-il poursuivi. “Je ne souhaite pas exposer publiquement ce que j’ai dit en réunion puisque j’ai réservé cette parole au débat interne. Mais en effet, je n’ai pas souhaité siéger dans le bureau”, a quant à elle commenté Clémentine Autain.
Le divorce est-il consommé entre une partie des députés de La France insoumise ? Mardi 23 mai, Clémentine Autain et Alexis Corbière ont refusé en réunion du groupe parlementaire LFI à l’Assemblée nationale, de siéger dans le nouvel organigramme du bureau du groupe, comme le révèle Le Parisien.
Pourtant membres influents de ce bureau, l’élu de Seine-Saint-Denis en était même vice-président, ils auraient dû être chargés des relations avec l’intergroupes de la Nupes au Palais-Bourbon pour l’une et de la lutte parlementaire contre l’extrême droite, pour le second.
Et si ce refus révélait un plus grand mal-être au sein du parti depuis certains mois ? En effet, Clémentine Autain et Alexis Corbière font partie des “frondeurs”, comme aime les surnommer la direction de LFI, ce noyau d’élus insoumis mis sur la touche de la direction du mouvement en décembre dernier.
D’après le quotidien, ce nouveau “mélodrame” a fracturé le groupe en trois : la direction et les fidèles de Mélenchon d’un côté, les frondeurs de l’autre et, au milieu, les députés ne prenant pas parti. Selon un dirigeant insoumis, ils ont tous deux fait dans “l’ego-trip”, les taxant même du surnom de la “bande des melons”.
Un désir d’apaisement avant un nouveau départ ?
Lors de la réunion, Clémentine Autain et Alexis Corbière auraient regretté que les proches du candidat à la dernière présidentielle aient “voulu les virer du bureau”. “Tout le monde voulait les désigner et ils ont pris un peu à témoin le groupe. C’est dommage parce que c’était unanime qu’ils soient au bureau”, a dit au Parisien un député proche de Jean-Luc Mélenchon.
Au final, ils ont demandé à ne plus siéger dans le bureau, de même que François Ruffin, autre frondeur, mais qui l’a indiqué la veille de la tenue de la réunion.
Selon un député, Clémentine Autain et Alexis Corbière “ont quand même tous les deux dit : on verra dans quelques mois si ça va mieux”. Un désir d’apaisement dans le groupe ? C’est ce qu’a assuré le second au Parisien, mais certains voient ce retrait comme une éviction, alors qu’ils restent en froid avec le chef de file insoumis.
“Je ne nourrirai pas des prétextes à dire que je dénigre LFI”, a-t-il poursuivi. “Je ne souhaite pas exposer publiquement ce que j’ai dit en réunion puisque j’ai réservé cette parole au débat interne. Mais en effet, je n’ai pas souhaité siéger dans le bureau”, a quant à elle commenté Clémentine Autain.