Le premier président de la cour d'appel de Paris a regretté vendredi "la mise en cause personnelle" par l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy de la présidente de cour qui l'a condamné en appel dans l'affaire des écoutes.
Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi en appel dans cette affaire à la sanction inédite de trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence, une première pour un ancien président.
Dans un entretien jeudi au Figaro où il clamait à nouveau son "innocence", l'ancien président de la République, qui a formé un pourvoi en cassation, affirmait que "certains magistrats sont dans un combat politique".
"La présidente de la chambre qui m'a condamné s'en est prise à moi nominativement en 2009 dans un article du Monde. N'aurait-elle pas dû se déporter, plutôt que de juger un homme qu'elle avait publiquement mis en cause de manière aussi véhémente ?", disait-il notamment dans cet entretien à propos de Sophie Clément, la présidente de la cour qui l'a condamné, avant de s'en prendre ensuite à d'autres magistrats dans d'autres affaires le concernant.
Dans un communiqué transmis à la presse, le premier président de la cour d'appel de Paris, Jacques Boulard, "déplore la mise en cause personnelle d'une magistrate, par la reprise d'observations qu'elle a formulées, il y a près de 15 ans, sur un projet de réforme, pour discréditer une décision de justice rendue collégialement, après des débats contradictoires".
"Comme l'a récemment rappelé le Conseil supérieur de la magistrature", écrit-il aussi, "dans un Etat de droit démocratique, la critique d'une décision de justice ne doit en aucun cas s'exprimer par la mise en cause personnelle du magistrat auteur de la décision".
Le président du tribunal judiciaire de Bobigny, Peimane Ghaleh-Marzban, a de son côté déploré "la mise en cause publique, persistante et personnelle" d'une des juges d'instruction de l'affaire Bismuth, aujourd'hui en poste en Seine-Saint-Denis.
"Une requête en récusation dirigée contre elle a été rejetée en 2015 au motif que la partialité alléguée n'était aucunement établie", a rappelé M. Ghaleh-Marzban dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi en appel dans cette affaire à la sanction inédite de trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence, une première pour un ancien président.
Dans un entretien jeudi au Figaro où il clamait à nouveau son "innocence", l'ancien président de la République, qui a formé un pourvoi en cassation, affirmait que "certains magistrats sont dans un combat politique".
"La présidente de la chambre qui m'a condamné s'en est prise à moi nominativement en 2009 dans un article du Monde. N'aurait-elle pas dû se déporter, plutôt que de juger un homme qu'elle avait publiquement mis en cause de manière aussi véhémente ?", disait-il notamment dans cet entretien à propos de Sophie Clément, la présidente de la cour qui l'a condamné, avant de s'en prendre ensuite à d'autres magistrats dans d'autres affaires le concernant.
Dans un communiqué transmis à la presse, le premier président de la cour d'appel de Paris, Jacques Boulard, "déplore la mise en cause personnelle d'une magistrate, par la reprise d'observations qu'elle a formulées, il y a près de 15 ans, sur un projet de réforme, pour discréditer une décision de justice rendue collégialement, après des débats contradictoires".
"Comme l'a récemment rappelé le Conseil supérieur de la magistrature", écrit-il aussi, "dans un Etat de droit démocratique, la critique d'une décision de justice ne doit en aucun cas s'exprimer par la mise en cause personnelle du magistrat auteur de la décision".
Le président du tribunal judiciaire de Bobigny, Peimane Ghaleh-Marzban, a de son côté déploré "la mise en cause publique, persistante et personnelle" d'une des juges d'instruction de l'affaire Bismuth, aujourd'hui en poste en Seine-Saint-Denis.
"Une requête en récusation dirigée contre elle a été rejetée en 2015 au motif que la partialité alléguée n'était aucunement établie", a rappelé M. Ghaleh-Marzban dans un communiqué.