Abidjan - Le groupe allemand Siemens va établir un partenariat avec la Côte d'Ivoire dans le secteur de l'électricité, en vue d'aider ce pays leader en Afrique de l'ouest à résorber son déficit énergétique, a annoncé jeudi à Abidjan son responsable Afrique.
"Nous allons participer à la réalisation du plan stratégique de la Côte d'Ivoire en matière d'électricité, à travers le développement de technologies de pointe dans la production, le transport et la distribution de l'énergie" a déclaré André Bouffiou, directeur Siemens d'Afrique.
M. Bouffiou, qui n'a pas révélé les termes précis du partenariat, s'exprimait lors d'une cérémonie d'ouverture d'un bureau régional de Siemens à Abidjan, la cinquième plate-forme du groupe en Afrique.
Le groupe va allouer "un milliard d'euros en 2017 au développement de projets en Afrique" a également annoncé son responsable Afrique.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte d'Ivoire est engagée dans la reconstruction de son réseau électrique depuis la fin de la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011.
Les autorités projettent d'investir 18 milliards de dollars (environ 16 milliards d'euros) dans le secteur d'ici 2030, financés en grande partie par le privé. La Côte d'Ivoire, pays de 23 millions d'habitants qui connaît une forte croissance économique, ambitionne de doubler sa production actuelle (2.000 MW) d'ici 2020.
La Côte d'Ivoire a besoin d'augmenter ses tarifs en 2017 pour maintenir l'efficacité du secteur, avait estimé fin octobre un responsable de la Banque mondiale, dont l'institution finance la filière.
Mais l'augmentation des tarifs de près 40% en 2016 avait provoqué en juillet des manifestations qui avaient dégénéré en violences dans plusieurs villes. Le gouvernement ivoirien avait justifié cette hausse par le fait que l'Etat continuait de subventionner l'électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de francs CFA (91 à 122 millions d'euros) par an.
Détentrice d'un monopole de distribution, la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), privatisée en 1990 et propriété du groupe franco-africain Eranove, fournit le courant à 1,3 million d'abonnés ivoiriens - beaucoup de foyers étant raccordés au réseau frauduleusement.
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait annoncé en mai 2016 vouloir "mettre fin au monopole de la CIE et de la SODECI (société de distribution d'eau)" après la hausse récente des coûts de l'énergie. (AFP)
"Nous allons participer à la réalisation du plan stratégique de la Côte d'Ivoire en matière d'électricité, à travers le développement de technologies de pointe dans la production, le transport et la distribution de l'énergie" a déclaré André Bouffiou, directeur Siemens d'Afrique.
M. Bouffiou, qui n'a pas révélé les termes précis du partenariat, s'exprimait lors d'une cérémonie d'ouverture d'un bureau régional de Siemens à Abidjan, la cinquième plate-forme du groupe en Afrique.
Le groupe va allouer "un milliard d'euros en 2017 au développement de projets en Afrique" a également annoncé son responsable Afrique.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte d'Ivoire est engagée dans la reconstruction de son réseau électrique depuis la fin de la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011.
Les autorités projettent d'investir 18 milliards de dollars (environ 16 milliards d'euros) dans le secteur d'ici 2030, financés en grande partie par le privé. La Côte d'Ivoire, pays de 23 millions d'habitants qui connaît une forte croissance économique, ambitionne de doubler sa production actuelle (2.000 MW) d'ici 2020.
La Côte d'Ivoire a besoin d'augmenter ses tarifs en 2017 pour maintenir l'efficacité du secteur, avait estimé fin octobre un responsable de la Banque mondiale, dont l'institution finance la filière.
Mais l'augmentation des tarifs de près 40% en 2016 avait provoqué en juillet des manifestations qui avaient dégénéré en violences dans plusieurs villes. Le gouvernement ivoirien avait justifié cette hausse par le fait que l'Etat continuait de subventionner l'électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de francs CFA (91 à 122 millions d'euros) par an.
Détentrice d'un monopole de distribution, la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), privatisée en 1990 et propriété du groupe franco-africain Eranove, fournit le courant à 1,3 million d'abonnés ivoiriens - beaucoup de foyers étant raccordés au réseau frauduleusement.
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait annoncé en mai 2016 vouloir "mettre fin au monopole de la CIE et de la SODECI (société de distribution d'eau)" après la hausse récente des coûts de l'énergie. (AFP)