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Dix casques bleus sud-africains renvoyés de RDC pour fautes graves (ONU)

Dimanche 15 Octobre 2023

Les Nations Unies ont décidé de renvoyer dix casques bleus sud-africains pour des "fautes graves" commises dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi le service de presse du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

 

Il s'agit de neuf soldats de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC, connue sous le nom de MONUSCO, pour exploitation, abus et agression sexuels, et d'un officier supérieur qui aurait tenté d'entraver l'enquête et menacé le personnel de la mission onusienne, a-t-il précisé.

 

Par ailleurs, deux autres officiers supérieurs sud-africains n'auraient pas exercé leurs responsabilités dans le commandement de leur personnel et l'ONU a demandé leur remplacement.

 

Selon une évaluation préliminaire, neuf membres du contingent sud-africain ont été vus en train de fraterniser après les heures de couvre-feu dans des bars interdits connus pour être des lieux de prostitution, ce qui est strictement interdit par les normes de conduite de l'ONU, selon le service de presse de M. Guterres.

 

Ces casques bleus auraient par ailleurs agressé des membres du personnel de la MONUSCO et des membres de la police militaire qui tentaient de les arrêter au cours d'une patrouille. Ils ont été arrêtés et confinés en casernement par la police militaire, a-t-on ajouté.

 

L'ONU en a informé les autorités sud-africaines, qui ont indiqué qu'elles coopéraient pleinement, notamment en envoyant un enquêteur national.

 

"En raison de la très grande gravité des allégations et des graves manquements constatés dans l'exercice du commandement et du contrôle, l'ONU a décidé de rapatrier immédiatement les neuf membres du contingent et un officier supérieur de l'armée et a demandé le remplacement des deux autres officiers supérieurs de l'armée", a-t-on ajouté.

 

La MONUSCO reste fermement engagée à garantir le respect des normes de conduite de l'ONU et à appliquer fermement la politique de tolérance zéro du secrétaire général à l'égard de l'exploitation et des abus sexuels, a conclu le service de presse de M. Guterres. [Xinhua]

 
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