Des dizaines d’Etats des Etats-Unis ont intenté mercredi collectivement un procès à Google, l’accusant d’abuser de son pouvoir auprès des utilisateurs de téléphones Android cherchant à télécharger des applications.
Ces poursuites visant la boutique en ligne Play Store destinée à obtenir des applications ou autres contenus numériques sur son smartphone Android interviennent au moment où les grands groupes des technologies de l’information font face à des procès et critiques grandissantes.
« Nous intentons ce procès pour mettre fin au monopole illégal de Google et enfin donner voix au chapitre à des millions de consommateurs et d’entrepreneurs », a déclaré le procureur général de New York Letitia James, une des têtes de proue de cette démarche.
« Cette société a fait en sorte que des centaines de millions de consommateurs se tournent vers Google, et Google seul, pour l’accès aux millions d’applications qu’ils pourraient vouloir télécharger sur leurs téléphones et tablettes ».
L’action en justice soutenue par 37 procureurs généraux accuse Google d’employer des méthodes anticoncurrentielles pour décourager la distribution d’applications par d’autres voies que son Play Store, dont le système de paiement perçoit des commissions sur transactions.
« Android et Google Play assurent une ouverture et un choix que d’autres plateformes n’ont simplement pas », a déclaré le directeur des politiques publiques de Google, Wilson White.
Google est accusé de s’imposer comme « entremetteur » entre les développeurs d’applications et les consommateurs.
Dans le même temps, une décision est attendue dans le très médiatique procès intenté par Epic Games à Apple pour abus de position dominante avec son App Store.
App Store est la seule porte d’entrée des applications et autres contenus vers les iPhones et autres équipements fonctionnant sur le système d’exploitation iOS.
A l’inverse, les personnes utilisant du matériel mobile Android peuvent obtenir des applications par d’autres moyens que Play Store.
Ces actions en justice sont lancées dans un contexte de défiance grandissante à l’égard de la puissance des géants des technologies de l’information, qui dominent de plus en plus des secteurs clé de l’économie et ont connu une croissance pendant la pandémie.
Des parlementaires démocrates et républicains du Congrès américain ont présenté en juin cinq projets de loi ciblant directement les « monopoles » des géants des technologies Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa).
« Actuellement, les monopoles non régulés de la tech ont trop de pouvoir sur l’économie », avait écrit le démocrate David Cicilline, président d’une commission anti-monopole à la Chambre des représentants.
Et d’ajouter: « ils sont en position unique pour choisir les gagnants et les perdants, détruire les petites entreprises, augmenter les prix pour les consommateurs et mettre les gens au chômage. »
La Commission européenne multiplie les attaques depuis des années contre les Gafa, dont les comportements sont jugés anti-concurrentiels.
Mais la pression monte aussi aux Etats-Unis. Amazon, Facebook et Google font l’objet de poursuites lancées par des autorités fédérales, des coalitions d’Etats américains et le procureur de la capitale Washington. (AFP)
Ces poursuites visant la boutique en ligne Play Store destinée à obtenir des applications ou autres contenus numériques sur son smartphone Android interviennent au moment où les grands groupes des technologies de l’information font face à des procès et critiques grandissantes.
« Nous intentons ce procès pour mettre fin au monopole illégal de Google et enfin donner voix au chapitre à des millions de consommateurs et d’entrepreneurs », a déclaré le procureur général de New York Letitia James, une des têtes de proue de cette démarche.
« Cette société a fait en sorte que des centaines de millions de consommateurs se tournent vers Google, et Google seul, pour l’accès aux millions d’applications qu’ils pourraient vouloir télécharger sur leurs téléphones et tablettes ».
L’action en justice soutenue par 37 procureurs généraux accuse Google d’employer des méthodes anticoncurrentielles pour décourager la distribution d’applications par d’autres voies que son Play Store, dont le système de paiement perçoit des commissions sur transactions.
« Android et Google Play assurent une ouverture et un choix que d’autres plateformes n’ont simplement pas », a déclaré le directeur des politiques publiques de Google, Wilson White.
Google est accusé de s’imposer comme « entremetteur » entre les développeurs d’applications et les consommateurs.
Dans le même temps, une décision est attendue dans le très médiatique procès intenté par Epic Games à Apple pour abus de position dominante avec son App Store.
App Store est la seule porte d’entrée des applications et autres contenus vers les iPhones et autres équipements fonctionnant sur le système d’exploitation iOS.
A l’inverse, les personnes utilisant du matériel mobile Android peuvent obtenir des applications par d’autres moyens que Play Store.
Ces actions en justice sont lancées dans un contexte de défiance grandissante à l’égard de la puissance des géants des technologies de l’information, qui dominent de plus en plus des secteurs clé de l’économie et ont connu une croissance pendant la pandémie.
Des parlementaires démocrates et républicains du Congrès américain ont présenté en juin cinq projets de loi ciblant directement les « monopoles » des géants des technologies Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa).
« Actuellement, les monopoles non régulés de la tech ont trop de pouvoir sur l’économie », avait écrit le démocrate David Cicilline, président d’une commission anti-monopole à la Chambre des représentants.
Et d’ajouter: « ils sont en position unique pour choisir les gagnants et les perdants, détruire les petites entreprises, augmenter les prix pour les consommateurs et mettre les gens au chômage. »
La Commission européenne multiplie les attaques depuis des années contre les Gafa, dont les comportements sont jugés anti-concurrentiels.
Mais la pression monte aussi aux Etats-Unis. Amazon, Facebook et Google font l’objet de poursuites lancées par des autorités fédérales, des coalitions d’Etats américains et le procureur de la capitale Washington. (AFP)