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Fort du soutien de Paris, le Tchad résiste aux appels du pied de Moscou

Samedi 16 Mars 2024

Au Tchad, auquel la France vient de réitérer son soutien et sa volonté de maintenir ses soldats, la visite en janvier à Moscou du chef de la junte est désormais considérée comme un bluff plutôt qu'une menace de rapprochement avec la Russie.

D'autant que le général Mahamat Idriss Déby Itno, candidat à la présidentielle dans moins de deux mois après avoir durement réprimé toute opposition, n'a que peu d'intérêt à se passer du soutien militaire occidental pour l'heure, selon des experts. 

 

Car, dans un Sahel ex-sphère d'influence de Paris mais dont l'armée s'est fait expulser au profit de la Russie, le Tchad, encerclé par des pays faisant la part belle à Wagner (Centrafrique, Soudan, Libye, Niger), reste le dernier à abriter des soldats français. Environ un millier, même si la France a annoncé une baisse de l'effectif, comme partout où elle entretient encore des troupes en Afrique...

 

A N'Djamena, contrairement à Bangui, Bamako, Ouagadougou et Niamey, le drapeau russe ne fait pas florès et les posts anti-français des usines à trolls liées à Wagner sont quasi-absents des réseaux sociaux. Seul un minibus arpente la capitale, un elliptique "Wagneur Putine Afrique" (sic) collé à la lunette arrière...

 

Le Tchad "est aussi l'un des derniers régimes brutaux avec lequel la France a maintenu un partenariat militaire fort, sans doute le dernier avec lequel Paris maintient le vieux contrat post-colonial de protection de régime", assène Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri). [AFP]

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