L’Etat est assuré de retirer au moins 2,4 milliards d’euros de la vente de l’ensemble des fréquences 5G en France après les offres présentées mardi par les opérateurs télécoms, au premier jour des enchères organisées par l’Arcep.
La France a reporté à plusieurs reprises cette opération qui suscite une vive controverse dans l’Hexagone.
Elle a pris ainsi du retard par rapport à ses voisins italien, allemand et espagnol alors que la Commission européenne avait fixé à fin 2020 le déploiement de cette cinquième génération de téléphonie mobile, qui propose des débits beaucoup plus rapides que l’actuelle 4G.
Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice) ont chacun participé à ce long processus piloté par l’Arcep, l’autorité de tutelle des télécoms, et qui permettra à l’Etat de remplir un peu ses coffres au moment où ses dépenses explosent en raison de la crise du coronavirus.
L’Etat avait indiqué initialement qu’il entendait retirer au moins 2,17 milliards de la vente de l’ensemble du spectre des fréquences 5G, ce qui représentait le prix plancher pour la vente de 310 MHz au total.
Il a déjà accepté de vendre un bloc de 50 MHz à chaque opérateur télécom pour 350 millions d’euros, soit 1,4 milliard d’euros.
Les enchères qui ont débuté mardi portent pour leur part sur 110 MHz supplémentaires, proposés à un prix plancher de 70 millions d’euros par bloc de 10 MHz.
Le nouveau prix de 90 millions d’euros par bloc fixé par l’Arcep à l’issue de ce premier jour d’enchères représente ainsi 20 millions de plus que le prix initial.
L’Etat est ainsi désormais assuré d’obtenir au moins 2,4 milliards, soit 220 millions d’euros de plus que le prix minimal.
Orange a demandé cinq blocs, suivi par SFR (3 blocs), Bouygues Telecom (3 blocs) et Iliad (2 blocs), a précisé l’Arcep dans un communiqué. Les enchères se poursuivront les jours suivants tant que la demande des opérateurs excédera le nombre de blocs attribués.
Mi-septembre, des responsables d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ainsi que de formations de gauche avaient appelé à un moratoire sur ces enchères, le temps d’organiser un débat sur les effets potentiels de cette nouvelle technologie en matières sanitaire et environnementale.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, avait répliqué indirectement en ironisant sur ceux qui préféraient le “modèle Amish” et plaidaient pour le retour à la lampe à huile. (Reuters)
La France a reporté à plusieurs reprises cette opération qui suscite une vive controverse dans l’Hexagone.
Elle a pris ainsi du retard par rapport à ses voisins italien, allemand et espagnol alors que la Commission européenne avait fixé à fin 2020 le déploiement de cette cinquième génération de téléphonie mobile, qui propose des débits beaucoup plus rapides que l’actuelle 4G.
Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice) ont chacun participé à ce long processus piloté par l’Arcep, l’autorité de tutelle des télécoms, et qui permettra à l’Etat de remplir un peu ses coffres au moment où ses dépenses explosent en raison de la crise du coronavirus.
L’Etat avait indiqué initialement qu’il entendait retirer au moins 2,17 milliards de la vente de l’ensemble du spectre des fréquences 5G, ce qui représentait le prix plancher pour la vente de 310 MHz au total.
Il a déjà accepté de vendre un bloc de 50 MHz à chaque opérateur télécom pour 350 millions d’euros, soit 1,4 milliard d’euros.
Les enchères qui ont débuté mardi portent pour leur part sur 110 MHz supplémentaires, proposés à un prix plancher de 70 millions d’euros par bloc de 10 MHz.
Le nouveau prix de 90 millions d’euros par bloc fixé par l’Arcep à l’issue de ce premier jour d’enchères représente ainsi 20 millions de plus que le prix initial.
L’Etat est ainsi désormais assuré d’obtenir au moins 2,4 milliards, soit 220 millions d’euros de plus que le prix minimal.
Orange a demandé cinq blocs, suivi par SFR (3 blocs), Bouygues Telecom (3 blocs) et Iliad (2 blocs), a précisé l’Arcep dans un communiqué. Les enchères se poursuivront les jours suivants tant que la demande des opérateurs excédera le nombre de blocs attribués.
Mi-septembre, des responsables d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ainsi que de formations de gauche avaient appelé à un moratoire sur ces enchères, le temps d’organiser un débat sur les effets potentiels de cette nouvelle technologie en matières sanitaire et environnementale.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, avait répliqué indirectement en ironisant sur ceux qui préféraient le “modèle Amish” et plaidaient pour le retour à la lampe à huile. (Reuters)