PARIS (Reuters) - La France a demandé jeudi que les résultats de l'élection présidentielle gabonaise, contestés dans le pays, soient publiés bureau par bureau, reconnaissant qu'un "doute" s'était installé.
Dans une déclaration à Paris, le ministre des Affaires étrangères français a demandé l'arrêt des violences, qui auraient fait des morts. "Les résultats de ce vote doivent être parfaitement clairs et transparents", a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui a demandé que "les résultats des élections soient données bureau par bureau".
"Un doute s'est installé", a-t-il reconnu devant la presse. "Si des recours doivent être faits, ils doivent se faire par la voie juridictionnelle." "Nous appelons à l'arrêt des violences, quelles qu'elles soient", a-t-il également déclaré.
La France, qui dispose au Gabon de 450 hommes, n'entend toutefois pas intervenir dans le conflit. "C'est une affaire interne gabonaise", a déclaré jeudi le colonel Patrik Steiger, porte-parole du chef d'état major des armées françaises, lors d'un point presse à Paris. A la question de savoir si des instructions spécifiques avaient été données aux forces françaises au Gabon, il a répondu : "Les instructions sont très simples, c'est d'éviter de créer un malentendu, donc de limiter les déplacements."
Le principal rival du président sortant Ali Bongo, Jean Ping, conteste la victoire de son adversaire, au pouvoir depuis 2009 après avoir pris la succession de son père Omar Bongo. Il souhaite un nouveau décompte supervisé par la communauté internationale avec des résultats publiés bureau par bureau.
"Nous demandons l'intervention de toute la communauté internationale, de l'Union européenne, des Etats-Unis mais plus particulièrement de la France en raison des liens qui existent avec le pays", a déclaré Jean Ping à RMC. "Autrement, cela ressemblerait à une non-assistance à peuple en danger".
Dans une déclaration à Paris, le ministre des Affaires étrangères français a demandé l'arrêt des violences, qui auraient fait des morts. "Les résultats de ce vote doivent être parfaitement clairs et transparents", a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui a demandé que "les résultats des élections soient données bureau par bureau".
"Un doute s'est installé", a-t-il reconnu devant la presse. "Si des recours doivent être faits, ils doivent se faire par la voie juridictionnelle." "Nous appelons à l'arrêt des violences, quelles qu'elles soient", a-t-il également déclaré.
La France, qui dispose au Gabon de 450 hommes, n'entend toutefois pas intervenir dans le conflit. "C'est une affaire interne gabonaise", a déclaré jeudi le colonel Patrik Steiger, porte-parole du chef d'état major des armées françaises, lors d'un point presse à Paris. A la question de savoir si des instructions spécifiques avaient été données aux forces françaises au Gabon, il a répondu : "Les instructions sont très simples, c'est d'éviter de créer un malentendu, donc de limiter les déplacements."
Le principal rival du président sortant Ali Bongo, Jean Ping, conteste la victoire de son adversaire, au pouvoir depuis 2009 après avoir pris la succession de son père Omar Bongo. Il souhaite un nouveau décompte supervisé par la communauté internationale avec des résultats publiés bureau par bureau.
"Nous demandons l'intervention de toute la communauté internationale, de l'Union européenne, des Etats-Unis mais plus particulièrement de la France en raison des liens qui existent avec le pays", a déclaré Jean Ping à RMC. "Autrement, cela ressemblerait à une non-assistance à peuple en danger".