Le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde mercredi les "gilets jaunes", qui lancent une opération de blocages des routes à travers la France samedi, leur rappelant que "la loi s'applique" et que "l'entrave à la circulation, c'est sanctionné".
"Je le dis aux Français : vous avez le droit de manifester, bien sûr, mais il faut prendre ses responsabilités et respecter la loi", a averti Edouard Philippe sur RTL.
Tout en se disant "attentif aux inquiétudes, à l'angoisse, parfois la colère" des Français, il a rappelé que "la liberté de manifester passe par des déclarations (en préfecture, NDLR), par la prise de responsabilité de chacun". "On prend un risque si on ne respecte pas la loi", a insisté le Premier ministre.
"Si certains axes venaient à être bloqués et qu'on en a besoin pour faire passer les pompiers, les ambulances, ça mettrait en péril la sécurité des Français et bien entendu, on prendra les mesures qui s'imposent", a-t-il affirmé.
La veille, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait déjà indiqué que le gouvernement n'accepterait "aucun blocage total" le 17 novembre. "Partout où il y aura un blocage, et donc un risque pour les interventions de sécurité et aussi la libre-circulation, nous interviendrons", a-t-il prévenu.
Des collectifs de citoyens, baptisés "gilets jaunes", ont appelé à une journée de blocage des routes et de points stratégiques samedi pour protester notamment contre la hausse du prix des carburants.
Plusieurs centaines d'actions sont répertoriées sur les réseaux sociaux qui catalysent le mouvement.
Cette mobilisation, qui se veut apolitique, a reçu le soutien de plusieurs partis d'opposition, du Rassemblement national de Marine Le Pen à la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon en passant par Les Républicains de Laurent Wauquiez qui participera lui-même à une manifestation samedi dans son département de Haute-Loire.
"Je le dis aux Français : vous avez le droit de manifester, bien sûr, mais il faut prendre ses responsabilités et respecter la loi", a averti Edouard Philippe sur RTL.
Tout en se disant "attentif aux inquiétudes, à l'angoisse, parfois la colère" des Français, il a rappelé que "la liberté de manifester passe par des déclarations (en préfecture, NDLR), par la prise de responsabilité de chacun". "On prend un risque si on ne respecte pas la loi", a insisté le Premier ministre.
"Si certains axes venaient à être bloqués et qu'on en a besoin pour faire passer les pompiers, les ambulances, ça mettrait en péril la sécurité des Français et bien entendu, on prendra les mesures qui s'imposent", a-t-il affirmé.
La veille, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait déjà indiqué que le gouvernement n'accepterait "aucun blocage total" le 17 novembre. "Partout où il y aura un blocage, et donc un risque pour les interventions de sécurité et aussi la libre-circulation, nous interviendrons", a-t-il prévenu.
Des collectifs de citoyens, baptisés "gilets jaunes", ont appelé à une journée de blocage des routes et de points stratégiques samedi pour protester notamment contre la hausse du prix des carburants.
Plusieurs centaines d'actions sont répertoriées sur les réseaux sociaux qui catalysent le mouvement.
Cette mobilisation, qui se veut apolitique, a reçu le soutien de plusieurs partis d'opposition, du Rassemblement national de Marine Le Pen à la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon en passant par Les Républicains de Laurent Wauquiez qui participera lui-même à une manifestation samedi dans son département de Haute-Loire.