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Grève de la faim : le journaliste Pape Alé, symbole de l’arbitraire du régime de Macky SALL (par Seybani Sougou)

Dimanche 4 Décembre 2022

 
« Il ne faut jamais que nos moyens de vivre compromettent nos raisons de vivre. » (Hubert Beuve Mery, fondateur du journal « Le Monde »)
 
Aussi passionnante soit-elle et nous en convenons tous, la coupe du monde ne doit pas détourner les sénégalais de l’essentiel et des enjeux de l’heure. Depuis son enlèvement, le dimanche 06 novembre 2022 par des éléments de la police agissant sur ordre du régime criminel de Macky SALL, le journaliste d’investigation Pape Alé NIANG est détenu arbitrairement, torturé psychologiquement et maintenu à l’isolement à la MAC (maison d’arrêt et de correction) de SEBIKOTANE, à 40 km de Dakar.
 
Le vendredi 02 décembre 2022, Pape Alé a décidé d’observer une grève de la faim, pour protester énergiquement contre sa séquestration et une procédure judiciaire totalement abusive afin de mettre le régime moribond de Macky SALL face à ses propres responsabilités ; une décision qui le place dans une situation critique de vulnérabilité, mettant gravement en péril sa santé, et au-delà sa vie.
 
Les autorités sénégalaises ont l’obligation impérieuse de respecter les normes internationales relatives au traitement des prisonniers, et doivent immédiatement mettre un terme à la torture psychologique exercée à son encontre, par un abandon de toutes les charges « loufoques » retenues contre lui sans aucun fondement.
 
Elles doivent prendre les dispositions idoines pour que Pape Alé NIANG soit consulté, en toute urgence par son médecin personnel, afin qu’il bénéficie de soins appropriés, d’une suspension de sa détention provisoire et des conditions d’une mise en liberté immédiate. Sa femme et ses avocats doivent avoir accès à son dossier médical, dans les meilleurs délais.
 
En 2022, être un journaliste libre et indépendant au Sénégal, c’est avant tout s’exposer à des dangers considérables, et courir le risque d’être victime d’intimidations, de harcèlements, d’emprisonnement, d’actes de violence ou de menaces de mort. L’inculpation du journaliste Pape Alé Niang, pour des motifs totalement fallacieux fabriqués pour la circonstance, s’inscrit dans un contexte inédit de terreur d’Etat, de multiplication des actes liberticides, d’arrestations arbitraires de citoyens ordinaires, d’activistes, ou de journalistes.
 
Nous alertons l’opinion nationale et internationale et tenons le régime de Macky Sall, pour responsable de tout évènement portant atteinte à la santé ou à l’intégrité physique et morale du journaliste PAPE ALE NIANG et exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle.
 
Le combat pour la libération du journaliste PAPE ALE NIANG ne doit connaitre aucun répit, aussi bien au niveau national qu’international. La Coordination des associations de presse (CAP), les militants de la société civile, les organisations de défense de droits de l’homme et tous les citoyens sénégalais épris de justice et de liberté doivent se mobiliser contre le MONSTRE : Pape ALE NIANG doit retourner auprès des siens, sans délai.
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr
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1.Posté par Me François JURAIN le 09/12/2022 14:14
Le kidnapping du journaliste Pape Alle NIANG, est intéressant à plus d'un titre.
Littéralement enlevé par les autorités, sur ordre évident d'un Président de l'APR qui, à force de perdre tout entendement et raison, est littéralement devenu fou, au point de se comporter comme un XI JIPPING ou POUTINE, dans les (presque) pires dictatures recensées à ce jour, alors même qu'il commettait l'irréparable: faire changer un pneu de sa voiture! J'avoue avoir fait la même chose il y a deux jours, mais ne pensait pas qu'au 21ème siècle, au SENEGAL, on pouvait, un peu comme en Corée du Nord, être victime d'un kidnapping dans de telles circonstances.C'est dire le degré de folie qu'à atteint ce Président de l'APR, qui voit son pouvoir chancelé, vomi par son peuple, et qui a perdu tout entendement et raison. Et cela va encore durer plus d'un an!
Mais maintenant que ce journaliste a été enlevé, alors même que si l'on avait des choses à lui reprocher, la procédure aurait voulu que l'on le convoqua, pour s'expliquer, sur d'éventuels faits qui pourraient lui être reprochés, et bien, que va en faire ce Président aux pieds d'argile, ce néron de la politique, atteint d'une folie ravageuse, par peur de perdre son pouvoir qu'il veut autoritaire et sans partage, au seul motif qu'il a décidé que ce pays était sa chose, qu'il lui appartenait, et qu'il pouvait en disposer comme cela lui chante?
Le retentissement à l'international de cette affaire est exécrable, et dénonce un président autoritaire, dictateur, à la même image qu'un POUTINE, XI JIPPING, et autres tristes consorts de part le monde. Quelle image donnée au monde entier, pour le SENEGAL qui ne méritait pas ca! S'ajoute à cette affaire PAN, l'affaire des deux gendarmes "suicidés" dans des conditions obscures, qui n'honorent en rien, et le commandant de la gendarmerie, et bien sur, ce Président derrière toutes ces affaires lamentables de détournements de fonds, vols, corruptions en tous genre, dont il est l'expert artisan, et évidemment, le principal bénéficiaire, tant il est obsédé par l'argent et le pouvoir sans partage, aidé en cela par son troupeau de moutons bêlants arborant pour bannière l'opportunisme et l'arogance, à défaut de pouvoir, pour la plupart, exhiber des diplômes universitaires qui pourraient laisser supposer chez eux un soupçon d'intelligence et de raison (encore que, lorsque l'on voit le ministre de la justice, on peut aussi se poser quelques questions sur l'utilité des diplômes de certains) . Oui, cette meute, ce clan des siciliens, ce syndicat de mafieux, a pris le pays en otage, en a fait sa chose, et bien décider à régner sans partage, au moins jusqu'en 2034, et c'est ce qu'est en train de découvrir tout un peuple, médusé, qui ne reconnait plus son pays, et encore moins ses dirigeants. L'équipe WADE avait ouvert la route, le sinistre clan FAYE-SALL en a fait une autoroute de la délinquance, du vol en tous genres, de la corruption, et du crime organisé!
Mais maintenant, que va faire le clan mafieux du PAN,? on le laisse mourir? On le juge? Je ne sais pas si il y a beaucoup de juges, dont la majorité d'entre eux sont des gens intègres, biens formés, et qui sont outrés de voir ce qui se passe dans leur corporation, qui sont très chauds pour ce genre d'exercice! Ne serait ce la vie de ce valeureux journaliste qui serait en jeu, on a envie de dire à ce Président voyou: vous l'avez voulu, et bien maintenant, gardez le!
Mais il peut toujours demander à ses amis POUTINE ou XI JIPPING comment faire: eux, ils sont experts en la matière! D'ici à ce que l'élève dépasse le maître, le pire est à craindre, maintenant, au SENEGAL!
Me François JURAIN

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